down to earth nom et prénom(s) ≈ Darsonval, il est reconnu, prononcé, chuchoté, le patronyme des régents de la nation de la terre est parfois craint, parfois non. La jeune femme elle, le porte avec fierté. Il est le synonyme de cette dynastie dans laquelle elle a grandit, cette dynastie qui lui a appris les valeurs qu'elle possède aujourd'hui. Autrefois adoré, il incarnait cette nation créée par cette famille désormais déchue, tombée. La terre salie, la terre humiliée, la jeune régente essaie de redorer le blason qu'elle a porté avec fierté pendant tant d'années, qu'elle porte toujours avec autant de fierté que jadis. Elle tape du poing sur la table, elle défend ce patronyme qui représente sa famille et ses idéaux. Elle fait de son mieux pour le sauver, le faire renaître de ses cendres. Son prénom, Lucrézia, est fort, poignant. Digne des maîtres de la terre il impose, il marque, il laisse son empreinte partout où la jeune femme passe. On le chuchote souvent pour illustrer des propos, il représente cette régente ambitieuse et courageuse qui ose reprendre les reines de ses prédécesseurs.âge, date et lieu de naissance ≈ Lucrézia est née en plein automne (10 décembre) alors que les feuilles des arbres de la nation de la terre s'écroulaient doucement, dénudant un peu plus la nature de ses couleurs magnifiques. C'est bien évidemment dans le domaine des Darsonval qu'elle poussa ses premiers cris il y a vingt-huit années de cela. nation ≈ son nom ne trompe pas au même titre que sa poigne et son caractère, Lucrézia est une fille de la Terre. La jeune régente donnerait n'importe quoi pour sa Nation si bien qu'elle essaie tant bien que mal de la faire s'élever, de lui redonner ce pouvoir que jadis elle possédait. La terre coule dans ses veines, s'imprègne dans sa tête. allégeance ≈Lucrézia mentirait si elle disait prendre le partit du gouvernement comme ses parents le faisaient. La rébellion l'attire de plus en plus tenant son coeur dans la paume de sa main. Mais elle attend Lucrézia, elle attend le bon moment avant d'enfin franchir le pas. Elle n'a pas voulu suivre la partie des Darsonval s'étant tournée en faveur de cette cause, certaine que ses désirs de rébellions seront mieux servis autour de la table ronde. daemon ≈ son daemon prend la forme d'un aigle, il est majestueux et imprévisible. Il survole les contrées, prend du recul, observe pour mieux attaquer. Il représente parfaitement Lucrézia qui observe discrètement avant d'agir. Il se prénomme Caesar. Il sait se faire approcher, même parfois il se laisse faire sous la main de son maître mais jamais il ne faillit. Il est toujours sur ses gardes et complote en secret. Les deux sont similaires, ils doivent avoir confiance, se sentir en sécurité avant de se laisser approcher. Manipulateurs et patients ils savent attendre pour obtenir ce qu'ils souhaitent si cela est nécessaire. La jeune régente a d'ailleurs parfois du mal à se faire obéir par son daemon faisant face à un mur. métier/fonction ≈ depuis peu la jeune femme se retrouve régente de la nation de la terre, le pouvoir est entre ses mains mais Lucrézia le conserve. Elle se contente d'observer silencieusement avant d'attaquer. Elle compte bien redorer le blason de sa famille, redonner à la nation de la Terre le pouvoir qu'elle possédait. Elle ferait tout pour sa nation. statut civil ≈ célibataire, les pensées de la jeune femme ne sont pas dirigées vers son coeur. Elle ne pourrait cependant renier le feu qui brûle en elle et qui la consume doucement. Elle essaie de ne pas y prêter attention, elle le repousse un peu plus à chaque fois. Elle n'a pas le temps pour tout cela, elle ne l'a plus. orientation sexuelle ≈ Lucrézia ne saurait le dire, elle ne tombe pas amoureux d'un sexe mais d'une personne, d'une âme qui l'envoute. Elle ne s'est cependant retournée que sur les hommes mais elle est ouverte à tout. signe distinctif ≈ ses yeux sont en flammes, la jeune régente réclame vengeance, revendique ses idées. Elle vit sous sa passion, elle écrase sa poigne sur ce qui se met en travers de son chemin. Lucrézia est manipulatrice, combattante, ardente, elle ne se laisse pas faire et n'hésite pas à se battre si besoin. Son corps est amoché, son âme est ardente. Lucrézia est abîmée par la guerre mais jamais ne faillit. particularité ≈ La jeune femme a appris le metalbending dès ses quinze ans, soumise à un entrainement sévère et dur elle a finalement réussit à le contrôler au bout d'un certain temps et après énormément d'entrainements et de concentration. Poussée par ses parents, elle n'hésita pas une seule fois et continua, poussant ses efforts à bout dans but de satisfaire ses géniteurs. Les efforts de concentration payèrent puisqu'elle arrive désormais à le maîtriser parfaitement bien qu'elle évite de l'utiliser. qualités ≈ brave, patiente, sincère, franche, intuitive, intelligente, réfléchie, téméraire, audacieuse (...). défauts ≈ manipulatrice, têtue, cynique, rancunière, jalouse, (...). to know a little more about you ≈ La jeune femme a apprit le metalbending dès ses quinze ans sous une insistance de ses parents. Cette maitrise demanda beaucoup de patience et de concentration et ce fut seulement à la suite de d'innombrables entrainements que la jeune femme réussit à contrôler le métal. Maintenant, elle le contrôle parfaitement et ce don semble l'avoir habité depuis toujours. ≈ Lucrézia est imposante, manipulatrice et pourtant patiente. Son caractère froid et dur n'est pas forcément révélateur de sa personnalité. Elle manipule pour atteindre ses buts, elle est patiente pour voir ses actions se dérouler, pour savourer. Son visage de poupée et son corps frêle trompent beaucoup, Lucrézia c'est une vraie personnalité déguisée sous de la douceur et la tendresse. ≈ Son esprit n'a jamais vraiment été en faveur de l'opinion de ses parents, bien que Lucrézia ait toujours tout fait pour ne pas les décevoir, jamais. Depuis aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle penchait pour la rébellion. Son caractère révolutionnaire, le changement qu'elle apportait lui donnait une certaine jouissance dont elle se trouve dépendante. Mais Lucrézia attend, usant de sa patience avant d'atteindre son but. Elle observe le gouvernement, les autres dirigeants, silencieuse tandis que son esprit lui se consume. ≈ La jeune régente fut soldat dans l'armée de sa nation lors de la Grande Guerre, puis dans l'armée des trois nations ensuite. Combattante, Lucrézia trouva dans le champ de bataille une sorte de réconfort qu'elle ne semblait pas trouver au quotidien. Réconfort qui lui a valu tant de blessures mais tant de plaisir. ≈ Lucrézia est extrêmement proche de Caesar, son daemon prenant la forme d'un aigle. Il est comme elle, buté, manipulateur et patient. Sympathique cependant et extrêmement attachant. La jeune femme a du mal à se faire entendre parfois, faisant face à un mur quand il s'agit de débattre. C'est comme si elle essayait de débattre avec elle même, en vain. ≈ Passionnée, Lucrézia ne s'autorise pas à aimer. Elle ne veut pas s'attarder sur cette distraction qu'elle trouve futile. Le fait est qu'elle ne veut plus perdre personne. Ses pensées sont concentrées sur un but et juste un seul. Son coeur lui semble froid, vide, tandis qu'elle ne demande qu'une flamme pour essayer de le raviver. ≈ Lucrézia est déchirée de voir sa nation ainsi humiliée. De voir son nom sali. Cette dernière ferait n'importe quoi pour tout changer, tout redorer. Et c'est ce qu'elle fait d'ailleurs. Lucrézia est bien jeune pour être régente, les gens s'en rendent compte, mais Lucrézia est audacieuse, elle ose, elle n'a pas peur. Et c'est ce qui plaît. Son avis compte autour de la table ronde, elle est crainte et c'est l'effet qu'elle veut donner. Elle veut montrer que la nation de la terre est toujours présente et qu'elle fera tout pour se battre. ≈ Lucrézia le cache mais elle est très sentimentale, elle préfère dissimuler cette facette de sa personnalité pour ne pas sembler vulnérable. Elle préfère aimer en secret, aimer silencieusement. ≈ Depuis aussi loin que Lucrézia puisse s'en souvenir, ses convictions politiques ont toujours été les mêmes. Derrière son image de petite fille forte et intelligente se cachait une jeune fille aux convictions politiques très précises. Convictions qu'elle n'abandonnera jamais et qui dicteront ses actions encore aujourd'hui. ≈ Lucrézia a énormément de mal à faire confiance aux gens, sa confiance s'acquiert généralement après énormément de temps et d'actions prouvant que la jeune femme peut se confier. Une méfiance qui lui a souvent servit mais qui lui a également fait défaut plusieurs fois.

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prénom, pseudo ≈ sparks, laura âge ≈ dix-sept ans avis sur le forum ≈ je suis sans voix, le design est superbe et du peu de ce que j'ai pu lire des annexes est tout à fait magnifique.  comment l'as tu découvert ≈ j'étais sur l'ancienne version et j'ai suivi le projet sur bazzart. personnage ≈ () inventé (x) prédéfini () scénario  avatar ≈ phoebe tonkin. dernier mot ≈ je vous aime de ré-ouvrir cette merveille. i

Le silence était pesant dans le salon du domaine des Darsonval, seul le bruit des pages se tournant osait vaincre ce mutisme qui semblait s'être installé dans la pièce. Soupirant, Lucrézia se frotta les yeux avant de jeter un coup d'oeil à l'horloge de la grande pièce qui annonçait vingt-deux heures et trois minutes. Ses pupilles se dirigèrent vers sa soeur de deux ans sa cadette alors qu'elle venait déposer son livre sur la table du salon avec nonchalance. « J'y vais. Te couche pas trop tard. » lança-t-elle à sa cadette sans daigner la regarder; cette dernière se contenta de répondre en gémissant. Ses pas se dirigèrent vers sa chambre dans laquelle elle passait la plupart de son temps tandis que Caesar la suivait sans prononcer un mot. La jeune fille s'arrêta net cependant quand elle entendit ses parents discuter un peu trop fort. Sans réfléchir, elle se tourna en direction de ses géniteurs et colla doucement son oreille sur la porte un peu trop fine. « (...) ils vont nous écraser Atticus. Je t'en supplie, nous devons faire quelque chose. » Lucrézia pu entendre sa mère soupirer avant d'écraser son poing sur la table « Ils ont déjà tué Geillis. Nous ne pouvons pas être les suivants. » un soupire s'échappa des lèvres de son père à son tour, la jeune Darsonval pu entendre ses pas lourds claquer contre le parquet en bois. Les yeux de l'aînée ne pouvait pas rester immobiles, ses pupilles passaient de droite à gauche en un mouvement régulier. « Et donc? Qu'est-ce que tu penses que l'on devrait faire? Tuer en retour? » les sourcils de Lucrézia se plissèrent et son coeur se serra. Elle avait encore du mal à comprendre ce qui se tramait, ses parents avaient tendance à rester discret quant à ses choses là, ils étaient rares qu'ils en parlent à leurs enfants mais la jeune fille n'avait jamais réussi à rester en dehors de ce qui se passait. Elle vint placer sa main sur la grande porte en bois, comme si cela pouvait accroître son ouïe. « Oui. En effet. » la voix de sa mère avait été ferme et sûre d'elle. Jamais encore Lucrézia ne l'avait entendu comme telle. Originellement si douce et agréable, la voix de sa mère semblait s'être changée, complètement, comme si ce n'était plus elle qui parlait mais bien quelqu'un d'autre. Quelqu'un de complètement différent. Des bruits de pas tirèrent Lucrézia de ses pensées si bien qu'elle se détacha de la porte un peu trop bruyamment avant de rejoindre le couloir adjacent. Ses pupilles vertes vinrent alors se placer sur sa jeune soeur qui avait toujours son livre en mains. Cette dernière fronça ses sourcils quand son regard se posa sur le visage de Lucrézia, confuse. « Qu'est-ce que tu fais là? Je croyais que t'allais te coucher. » dit-elle doucement. Lucrézia plissa les yeux tout en pinçant ses lèvres délicates sans lâcher sa soeur des yeux. « T'es pas ma mère à ce que je sache. » dit-elle sèchement, durement tout en se dirigeant vers sa chambre, pour de vrai cette fois-ci. Sa soeur leva les sourcils avant de soupirer et de reprendre son chemin. L'esprit de Lucrézia était confus, embrouillé par ce qu'elle venait d'entendre. Est-ce que ses parents seraient vraiment capables de tuer? Pour quelle cause?
(...) Lucrézia ne savait qui regarder, ses pupilles ne pouvaient pas rester immobiles; comme excitées par l'incompréhension qui remplissait son esprit. Tout le monde semblait silencieux, tout le monde était silencieux. Seul le bruit des couverts frottant contre les assiettes rompait le silence. Lucrézia prit une nouvelle bouchée du plat devant ses yeux, elle aussi silencieuse. Ses pensées cependant se mélangeaient, s'embrouillaient alors que ses sourcils de temps en temps se pliaient. Elle soupira, encore et encore, en attendant qu'un de ses parents ose prendre la parole. La jeune femme dirigea son regard vers sa soeur cadette qui semblait aussi muette que le reste d'entre eux. Lucrézia pour la centième fois soupira, posant sa fourchette sur le bord de son assiette en un bruit aigu, brisant le silence et attirant l'attention de toutes les personnes présentes autour de la table. « Puisque personne ne semble vouloir poser la question, je me lance. » dit-elle en regardant ses parents puis sa soeur, un à un. Tous semblèrent intrigués par ce que Lucrézia pourrait bien dire. Cette dernière prit une profonde inspiration, il était rare (très rare même) qu'elle questionne les décisions de ses parents et pourtant cette fois, c'était plus fort qu'elle. « Pourquoi avoir fait cela? Pourquoi elle s'arrêta et ses iris se baladèrent un peu partout dans la pièce Pourquoi avoir décidé de rejoindre le gouvernement? » La voix de Lucrézia avait baissée, comme si elle craignait que l'on puisse entre les paroles quelle venait de prononcer. Ses parents se regardèrent quelques secondes avant de soupirer à leur tour. Sa mère leva les yeux vers sa fille aînée qui ne semblait pas vouloir détacher son regard reflétant son excitation, reflétant son incompréhension et son manque de réponses. « Nous n'avions pas le choix, Lucrézia. » la concernée s'esclaffa doucement, incrédule, tandis que ses parents n'osaient pas bouger ne comprenant pas le comportement de la jeune femme. « Pas le choix?.. Pas le choix?! » insista-t-elle alors que son regard s'était fait sévère, pénétrant. Lucrézia se leva tout en posant violemment ses mains sur la table, ne manquant pas de faire sursauter toutes les personnes présentes. « Bien sûr que si vous aviez le choix. Pourquoi ne pas avoir rejoint la rébellio- » - « Ce n'était pas une option. » Lucrézia baissa les yeux, avant de soupirer une nouvelle fois. Elle replaça alors ses couverts comme ils se trouvaient initialement tandis que ses lèvres s'élargissent en un rictus qui ne semblait pas sincère, et pourtant. La jeune femme leva ses pupilles vers ses parents, puis sa soeur cadette, une nouvelle fois. « Évidemment. » alors, elle quitta la pièce, les poings serrés. Elle ne comprenait pas ses parents, elle ne comprenait pas pourquoi ils réagissaient d'une telle façon. Elle ne comprenait rien.

Le silence. Il semblait s'être éprit de toute la pièce, de chaque élément présent. Le silence était pesant et pourtant si agréable, il semblait raisonner. Lucrézia aurait pu jurer entendre le silence se loger dans ses oreilles, dans sa tête jusqu'à complètement la vider et en prendre possession. Assise en tailleur au milieu d'une pièce totalement silencieuse et vide de toute autre chaleur humaine, Lucrézia essayait de se concentrer tant bien que mal. Des cailloux, de la terre, son élément, était devant elle. Ses mains tendues semblaient immobiles tandis que ses inspirations se faisaient parfois plus profondes que les autres. Apprendre la maîtrise du métal, voilà pourquoi Lucrézia était dans cette pièce vide et silencieuse. Sa tête semblait lui faire de plus en plus mal alors que ses pensées n'étaient dorénavant plus. Elle essayait de libérer son esprit de toutes les pensées qui pouvaient lui venir, de se concentrer sur la terre, le métal, uniquement. La jeune fille pu sentir un courant d'air froid, doux, caresser ses bras nus. Elle frissonna légèrement avant de tourner la tête en direction de son père appuyé contre la porte, les bras croisés sur sa poitrine. « Tu sais que ce n'est pas en me perturbant toutes les dix minutes que je vais y arriver. » dit-elle d'une voix douce qui ne se voulait en aucun cas méchante. Un léger rictus habita ses lèvres tandis qu'elle vit son paternel s'avancer vers elle d'un pas léger avant de s'asseoir à ses côtés. Les iris de Lucrézia se plongèrent dans celles de son géniteur, ses yeux étaient brillants, la jeune fille aurait juré y voir jaillir une étincelle de joie. Lucrézia pu sentir ses cheveux sombres caresser son dos d'une étrange douceur agréable tandis que ses doigts se tordirent. Elle soupira doucement et baissa les yeux, honteuse. « Je n'y arrive pas. » elle s'arrêta quelques secondes, n'osant pas affronter le regard de son père. « Je n'y arriverai pas. » ajouta-t-elle d'une voix douce et petite, comme si elle ne voulait pas que son père l'entende prononcer ces mots, l'entendre dire qu'elle allait échouer. Atticus vint prendre les mains de sa filles dans les siennes doucement tandis qu'il vint plonger ses yeux dans les siens. « Lucrézia, si il y a bien une personne qui en est capable c'est toi. » dit-il. La jeune femme ne pu retenir un sourire qui élargis légèrement ses lèvres. Jamais elle n'avait voulu décevoir ses parents Lucrézia, jamais. Elle ne voulait pas voir de la déception dans leurs yeux quand ils la regardaient, elle ne voulait pas voir leurs sourires se déformer, elle voulait tant les voir sourire, les voir heureux. « Ça prendra le temps que ça prendra mais je suis certain que tu finiras par y arriver. » après ces paroles ils se leva en se dirigeant d'un pas délicat et élégant en direction de la porte qu'il ferma une fois sortit. Lucrézia soupira, doucement et ferma les yeux. Son dos se redressa et elle tendit ses bras une nouvelle fois. « Merci. » sutura-t-elle légèrement avant de faire le vide dans son esprit une fois de plus.

Tout semblait plus fort, plus chaud, plus destructeur. La sueur lui coulait sur les tempes et dans le dos. Lucrézia à bout de souffle et couverte de suée ne savait plus où donner de la tête tandis que tout autour d'elle semblait exploser. Elle pouvait sentir son coeur battre contre sa poitrine si fort, comme si il s'agissait d'un animal essayant de s'échapper de sa cage thoracique. Elle cligna des yeux plusieurs fois de suite gênée par la poussière et les cendres jaillissantes. Elle sentit du sang lui coulait sur les tempes, il était chaud, lourd et rouge. Ses pieds heurtaient le sol rapidement, durement tandis qu'elle vint cogner son pied droit contre la roche. Un block de de roche s'éleva, block qu'elle envoya sur un soldat du feu un peu trop collant à son goût. Rapidement, elle glissa sur le côté pour lui envoyer des aiguilles de pierre aiguisées, rapidement. Sa respiration se fit haletante tandis qu'elle regardait le soldat du feu allongé sur le sol semblant inerte. Ce dernier cependant s'éleva durement vers Lucrézia avant d'ouvrir sa bouche pour envoyer des sillons de feu, sillons que la jeune femme essaya tant bien que mal d'éviter mais avec peu de succès. Elle fut touché à l'épaule plusieurs fois. Le choc et la douleur la fit tomber en arrière. Elle pouvait sentir sa peau brûler et se mêler au tissu de son vêtement, ses cris stridents semblaient lui déchirer les tympans, la gorge et les poumons. Ses yeux ouverts scrutaient encore le soldat du feu qui s'avança vers elle mais qui fut soudainement écrasé entre deux blocks de pierre. Des larmes s'écoulèrent des yeux de Lucrézia, ce n'était pas des larmes de tristesse mais de douleur. La douleur s'étant éprise de chaque parcelle de son corps et même de ses nerfs. La jeune femme essaya de se lever tant bien que mal alors qu'elle s'écroula dès le moment où elle s'appuya sur son bras droit. Ses pensées divaguèrent, elle pensa à ses parents, puis à sa soeur puis à Caesar qu'elle ne voyait plus. Elle ne voyait plus rien. Peut-être était-il mort, voilà pourquoi elle se retrouvait dans un tel état. Et ces pensées eut la réaction de lui procurer encore plus de larmes. De tristesse, cette fois. Ses yeux se fermèrent puis le noir envahit tout, absolument tout.
Ce fut son ouïe qui réagit en premier, Lucrézia put entendre des médecins aller et venir. Ses yeux papillonnèrent tandis que la luminosité semblait l'aveugler. La jeune femme vint placer une de ses mains sur sa tête qui lui faisait extrêmement mal. Elle gémit doucement de douleur avant d'essayer de se relever. Ce qu'elle ne parvint pas à faire. Une main vint se poser doucement sur son avant bras dénudé. Lucrézia sursauta tandis qu'elle chercha la source de ce contact des yeux. Ses iris se posèrent sur sa soeur cadette qui affichait un sourire réconfortant, ses yeux cependant semblaient refléter une tristesse qu'elle n'avait jamais vu auparavant. « Ça va aller, doucement. » dit-elle tout en accompagnant sa soeur aînée avec des gestes délicats. Elle vint caresser le visage de cette dernière avec une douceur que Lucrézia ne connaissait que trop bien. Un rictus se dessina sur ses lèvres, il s'agissait du premier depuis bien longtemps. « Je... » elle bégaya, cherchant ses mots. Inutile de demander ce qu'il s'était passé, elle ne se souvenait que trop bien de la douleur qui s'était emparée de son coeur et de son sang qui ne semblait pu vouloir s'arrêter de couler. Lucrézia cligna des yeux plusieurs fois pour tenter d'effacer ces images de sa tête. Sa soeur s'avança un peu plus tandis que ses gestes semblaient si doux. « Papa et Maman ont été retenus, ils m'ont promis qu'ils viendraient te voir bientôt. » Lucrézia soupira, il était hors de question que ses parents la voient dans une telle posture. Plongée dans une telle honte. La jeune femme avait combattu aux côtés des meilleurs soldats de la terre, elle avait tant fait, tant agis et la voilà qui se retrouvait mise à terre à cause de simples flammes. Elle se sentait si honteuse, si salie. « Je ne préfère pas. » ajouta-t-elle fermement tandis qu'elle posa sa tête sur son oreiller, désorientée. Tout semblait tourner autour d'elle et Lucrézia n'était pas sûre qu'elle réussirait à ne pas succomber. Et elle succomba. (...) Quand elle ouvrit les yeux, tout semblait plus calme. La lumière lunaire s'infiltrait à travers les fenêtres donnant à la pièce une certaine douleur agréable, pénétrante. Lucrézia inspira profondément tandis qu'elle tourna la tête. Caesar pensa-t-elle. Elle tourna rapidement la tête de tous les côtés jusqu'à ce qu'elle voit Caesar allongé non loin d'elle. Elle aurait voulu se lever pour aller le voir mais la force lui manquait. Elle essaya tant bien que mal de le contacter par télépathie, en vain. Elle soupira de soulagement cependant quand elle vit sa poitrine se lever et s'abaisser doucement. Lucrézia vint alors poser la tête sur son oreiller, rassurée, et retomba dans le sommeil une nouvelle fois.

Lucrézia était silencieuse, elle observait avant d'agir et savait particulièrement bien choisir ses mots en présence de ses ennemis. Ses yeux transperçaient les corps, les âmes, tandis que son regard menaçant savait repousser. Son pouvoir était immense, son influence importait et Lucrézia jouait sur cela, sur ce pouvoir qui lui avait été offert, donné. La mort de ses parents avaient bien évidemment été un choc pour la jeune femme, une passe qu'elle eut bien du mal à se remettre et dont elle n'était toujours pas complètement remise aujourd'hui et pourtant. En tant que nouvelle régente, elle s'était promise d'agir, de changer les choses. Elle s'était promise de redorer le blason des Darsonval, de redonner à sa nation le pouvoir qu'elle avait possédé jadis. La rébellion l'attirait de plus en plus, elle l'avait d'ailleurs toujours attirée. La jeune régente hésitait parfois à tout lâcher pour se joindre à la nation de l'air que la terre avait pourtant trahit. Mais elle était patiente, Lucrézia, elle savait attendre quand cela était nécessaire, elle savait prendre sur elle en attendant de voir ses ennemis faillir, les voir s'auto-détruire. Les récents attentats avaient laissé la jeune femme perplexe. Lucrézia se doutait que quelque chose se tramait, que tout ne s'était pas déroulé comme prévu. Pourquoi est-ce que la rébellion aurait fait sauter le gouvernement tandis que le leur repaire se trouvait juste en dessous? Cela n'avait pas de sens pour elle. Elle avait été blessée, superficiellement certes. Toutes blessures semblaient superficielles depuis que son coeur s'était retrouvé déformé à cause de la guerre. Les simples entailles qui habitaient son visage n'était rien. Les brûlures cependant restaient inoubliables. Mais encore une fois, Lucrézia attendait patiemment. Manipulant chaque personne qui pouvait lui être utile d'une manière ou d'une autre, jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle souhaite. Une nation puissante, forte et un blason redoré.

Tu as survécu à la validation, c'est une chose importante déjà. Dans quelques instants, tu pourras te promener dans les rues de Kandrakar et te battre pour le pouvoir comme tous les idiots du coin (sauf les Bernstein, tuvois.) Les régents sont comme cela en ce moment. Avant de t'ouvrir les portes de cette belle ville, permets moi d'ajouter quelques mots. J'avais déjà lu une bonne partie de ta fiche. Je n'ai qu'une chose à dire, tu es parfaite. Tu as très bien cernée Lucré qui est un personnage tellement parfait J'ai hâte de te retrouver en rp .

Comme tu l'as compris, tu entres dans le cercle très fermé des membres de ce foutoir. Tu vas pouvoir affronter des grosses têtes et décapiter des pauvres. On est comme ça ici, des petits handicapés du sentiment. Avant, il y a cependant quelques formalités que tu ne dois pas négliger pour que ton aventure se passe bien. Tout d'abord, fais un tour dans ce sujet pour recenser ton avatar ainsi que dans celui-ci pour recenser ton daemon et pour finir, par ici si tu fais parti d'un mouvement contraire. Un guide du forum est mis à ta disposition ici, histoire de combler tes dernières interrogations.

Par ailleurs, tu vas pouvoir t'intégrer au sein du forum et nous t'invitons pour cela à poster ta fiche de liens et de RPs de ce pas ! Nous avons mis un modèle facultatif à ta disposition si tu veux, il se trouve dans ce sujet ! Tu as peut-être besoin de scénarios ou de liens précis, alors n'hésite pas à créer un scénario en cliquant ici ou en optant pour un semi-liens en jetant un coup d'oeil à ce sujet. Pour finir, le flood est ta nouvelle maison alors viens y faire un tour par-ici.

Nous avons aussi mis en place les parrainages pour vous permettre de mieux vous connaître :perv:

A bientôt sur le forum :