▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 134 ▹ Pseudo : mélanie ▹ Avatar : nicolas simoes ▹ Crédits : shae
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▹ Âge : vingt années passer à espérer ▹ Nation : nation dévastatrice trahissant son image pacifique, la nation de l'eau ▹ Daemon : majestueuse et froide, elle se démarque par son pelage noir qui contraste avec la neige blanche, shaeryn louve noir. ▹ Statut civil : célibataire qui plie face aux formes féminines qu'il aime voir se déhancher nonchalamment ▹ Signe distinctif : sur sa hanche gauche est inscrit à l'encre noir pour l'éternité le symbole de la nation de l'eau ▹ Allégeance : finit le garçon craintif des pernington, il décide de faire route seul, son intérêt se porte sur la justice.
Adriel Pernington
hight hopes (roziel) | Hôpital d'Aleria.
Mar 29 Déc - 11:31
hight hopes Il aurait préféré mille fois devoir se battre contre des millions d'adversaires, des corps dont émanent la vie. Mais non, il était confronté à quelque chose d'encore plus dangereux. Plus dévastateur. La solitude, pas celle dont il avait l'habitude, celle qu'il avait choisi, non cette solitude là s'imposer à lui, une lourde contrainte en soi. Un combat de lui à lui. L'envie irrésistible d'abandonner là sa route, de se poser contre un des nombreux arbres qui parsemaient les forêts, de se laisser éteindre. Il imaginait la douce sensation reposante que d'arrêter de frissonner, de grelotter à chaque bourrasque de vent glaciale,que ses dents arrêtent enfin de claquer violemment. Les battements de son cœur se réchauffait à cette pensée oui. Adriel Pernington n'était plus l'ombre que soi même. Tout seul il avait déjà survécu à tant de chose que sa nature fragile ne le laissait espérer. Sa carrure frêle, ses bras minces, son visage encore trop marquée par son adolescence. Tout son aspect physique ne laissait espérer qu'il survivrait seule dans l'hiver des terres de Lumisol. Des jours et des nuits de marche à prier la déesse lunaire de lui laisser entrevoir un espoir. Ce que dans sa grande clémence elle lui avait donner lors d'une rencontre entre deux autres voyageurs. Il se sentait plus léger après ce contact humain. La folie le guettait depuis quelque jours, le mutisme le conduisait dans une voie de plus en plus floue. Adriel doutait de sa propre existence par instants. Découlant de cette entrevue l'espoir regagna l'âme du garçon. Encore plus que l'espoir, l'enthousiasme de retrouver sa grande sœur Rozen. Lorsque Leviathan Bluewind lui avait annoncer qu'elle était dans un hopital d'Aleria. Adriel relâcha tout son corps et tomba au sol. Tout son corps semblait aspirer par le sol, dans un grand néant. L'intérieur du garçon était semblable à une grande chute. Le garçon cligna des yeux plusieurs fois pour reprendre ses esprits, Puis ils se remirent en route avec un objectif en plus : aller chercher Rozen. La sagesse de sa louve arctique, Shaeryn, l'accompagnait chaque jour un peu plus loin. Le daemon se dressait fièrement aux côtés de son alter-ego.
Adriel était donc très affaiblis par son voyage, désormais il était dans les terres d'Hamanat. Son périple s'était donc raccourcis. L'idée première du jeune homme était de rejoindre Elioras en passant par la côte nord ouest du royaume de Kandrakar, dans des contrés montagneuses et enneigés. Mais il s'était résolue : il devras passer par Aleria, la grande capitale du gouvernement. Sous une épaisse capuche noir Adriel traversait les rues secondaires pour se faire le plus discret possible. Même Shaeryn était sous une cape noir pour pas qu'on reconnaisse Adriel grâce à son daemon particulier. Les citoyens d'Aleria qu'ils pouvaient croiser au détour des chemins pavés ne faisaient même pas attention au fugitif. La capitale traversait une période sombre depuis les attentats de Novembre, tout le monde cherchait à se faire discret ou cacher des cicatrices. L’héritier se faufiler donc facilement parmi le décor lugubre. Adriel et sa louve avançait dans des ruelles adjacentes et étroites jusqu'à se poster face à l’hôpital d'Aleria. Shaeryn quant à elle suivait son maître silencieusement jusqu'à prendre la parole une fois arrêté devant le grand bâtiment. « Qu'allons nous faire à présent ?.. » Adriel de ses iris bleus-gris observait toute l'architecture de l'établissement pour chercher une solution. Mais il n'en voyait qu'une « Je ne laisserais pas Rozen. Je veux la voir. Elle décideras de venir avec nous ou non après. Mais je ne peux pas m'imaginer passer à côté d'elle comme ça. Comment on peut rentrer dans le bâtiment sans se faire remarquer ?.. » Shaeryn demeurait un moment silencieuse, tout comme Adriel. Les deux esprits réfléchissait ensemble à un moyen pour pénétrer dans le bâtiment sans se faire découvrir. « Pourquoi pas se faire passer pour un malade ? » La louve ricana intérieurement, témoin de l'innocence du garçon. « Nous ne connaissons même pas l'étage où elle se trouve. Ni même si elle est surveiller par des gardes. » « Alors en infirmier, la nuit. Et je pourrais congeler les gardes. Et toi tu sera dans un chariot que je pousserais. » Satisfaite Shae ne trouva rien à contester. Le plan semblait tenir debout, Adriel expliqua alors comment il allait procéder. Ils passèrent le restant de l'après midi à se reposer non loin de l’hôpital en grignotant des les provisions fraîchement achetés.
▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 86 ▹ Pseudo : trust no one, thomas. ▹ Disponibilité : 1/2. ▹ Avatar : emma watson. ▹ Crédits : @ruthless (avatar), @tumblr (gifs).
▹ Âge : vingt-et-une lunes. ▹ Nation : la nation de l'eau, la maîtresse des océans et esclave de la lune. ▹ Daemon : joueur, malin, bagarreur, azaël est un adorable panda roux. il essaye toujours de divertir sa moitié, et est toujours prêt à la défendre. ▹ Profession : juge à la haute cour. ▹ Statut civil : célibataire. ▹ Don : aucun. ▹ Signe distinctif : elle possède une tâche de naissance en bas de sa hanche droite, qui semble former un croissant de lune. ▹ Allégeance : elle a toujours protégé et suivi sa famille depuis sa naissance. mais dernièrement, depuis les attentats, elle ne croit plus à rien. elle ne fait confiance qu'à elle-même.
Rozen Pernington
Re: hight hopes (roziel) | Hôpital d'Aleria.
Ven 1 Jan - 21:59
hight hopes
Elle était couchée, regardant le vide. Le plafond était d'un blanc si triste que ça n'arrangeait pas l'état de Rozen. Cet endroit était infâme. Lorsqu'ils l'avaient retrouvé dans les décombres de la ville, la petite Pernington était mortellement blessée, et il fallait faire vite ou alors elle perdrait la vie. A son arrivée à l’hôpital, Rozen ne distinguait que des ombres autour d'elle. Les yeux entre-ouverts, elle luttait pour ne pas sombrer. Tout ce qu'elle percevait c'était les gens jonchés au sol, contre les murs des couloirs, grièvement blessés. Leurs gémissements et plaintes étaient perceptibles à dix mètres d'eux. C'était une scène horrible à voir. Les nobles passaient avant le peuple, question de principe. C'était juste dégoûtant pour la jeune femme. Elle avait vu au sol tellement de peine, de douleur, de visages marqués par la souffrance. Cependant, c'est elle qui leur passait devant injustement. Malgré sa renommée, cet endroit était infâme.
Ces attentats.. comment une telle chose aurait-pu arriver ? Soudain, elle se souvenu. C'était les Pernington. Ils avaient fait ça, ils étaient responsables. C'était eux les monstres. Les souvenirs dansaient mesquinement dans la tête de Rose. Elle se rappelait, c'était eux. Les Pernington ne savent aimer que pour leur propre intérêt. Tout ce qu'ils savent apprécier est leur reflet dans leur miroir. Rozen priait souvent la Nuit pourquoi était-elle née dans cette famille si cruelle ? Complètement démunie de ses repères et perdue, Rozen ne savait pas si elle divaguait ou pas. La brunette se sentait trahie par les siens, blessée. Elle se mit à hurler comme si on la poignardait de milles lames, torturée aussi physiquement que mentalement. Une infirmière accourut et lui donna des calmants. Brusquement, Rozen attrapa le bras de la jeune femme et lui glissa « vous auriez dû me laisser crever dans les décombres ». L’infirmière lui sourit, sa patiente devait divaguer encore ce n'était pas très grave. Elle sorti de la pièce, en chuchotant à la Pernington que tout allait bien se passer qu'elle guérira vite. Foutaises. Rozen était tellement touchée que sa guérison prendrait des mois. Elle tourna son visage par la fenêtre, qui laissait passer quelques rayons de soleil. Des oiseaux virevoltaient dans le ciel et formaient de jolies figures. Rose les enviait, il étaient libres. Ils lui donnaient l'impression qu'elle était enfermée et qu'elle ne sortirait jamais d'ici. Elle pensait à ce moment, qu'elle n'allait plus jamais pouvoir marcher sur l'herbe fraîche. Sa vue devenait de plus en plus floue, elle n'arrivait plus à distinguer les oiseaux qui formaient désormais des petites tâches blanches sur un fond azur. La jeune fille était épuisée, elle lâcha enfin prise. Ses yeux roulèrent et son visage retomba sur l'oreiller. Elle sombrait.
Une main douce parcourait ses joues, c'était agréable. Une sensation de chatouille et à la fois d'amour l'enveloppa. Ces caresses apaisait son cœur. Qui était-ce ? Encore sous les effets des médicaments, Rozen se sentait trop faible pour ouvrir les yeux. Cependant, elle voulait absolument savoir qui c'était. Lui parler. « Rozen.. » elle reconnaissait cette voix. ce son lui était si familier. Elle se devait de savoir qui c'était, avant que cette dernière ne s'échappe comme un vulgaire mirage. Ouvrant doucement les paupières, elle découvrit son petit frère. La surprise fut telle qu'au début elle parut perdue, mais un sourire faible mais radieux s'installa sur son doux visage. Son premier sourire depuis qu'elle se trouvait à l’hôpital. Elle observa ses prunelles bleues comme l'océan et son sourire angélique. Elle prit sa main près d'elle et la serra contre sa joue. Peut-être qu'elle rêvait encore, cela lui semblait être impossible qu'Adriel soit ici,à ses côtés. « Adriel, est-ce vraiment toi ? » il se mit à sourire plus fort et lâcha un petit rire. Ce rire résonna comme un carillon aux oreilles de la princesse, qui avait de plus en plus l'impression d'halluciner. « tu m'as tellement manqué.. » ses paroles étaient à peine audibles, mais son petit frère semblait les entendre. c'était très rares qu'ils se retrouvent, ces deux-là. En effet, depuis qu'Adriel avait quitté la demeure familiale pour voyager et découvrir le monde par lui même et que Rozen faisait ses études pour travailler au gouvernement, ils ne se voyaient plus. Adriel semblait éviter le plus possible sa famille et ne les voyait qu'aux grandes occasions. Rozen a toujours su que c'était à contre cœur, mais ça la brisait de ne plus pouvoir voir son petit frère. Toujours fourrés ensemble plus jeunes, ils se considéraient comme jumeaux. Et en grandissant un écart se creusa entre les deux enfants Pernington. Azaël se jeta sur Shaeryn et l'enlaça tendrement. La louve sombre comme les ténèbres lui léchait les oreilles en signe d'affection. Comme leur double, ils s'étaient toujours grandement appréciés. Ils semblaient d'ailleurs imiter la scène des retrouvailles entre Adriel et Rozen. La jeune fille toussa, puis planta son regard dans celui de son frère. Un long silence s'installa puis elle prit un air sérieux. elle glissa finalement « enfuie-toi avec moi »
▹ Sur Aléria depuis : 02/01/2016 ▹ Messages : 65 ▹ Pseudo : Key ▹ Disponibilité : 1/3 rps libres ▹ Avatar : colin o'donoghue ▹ Crédits : Tumblr
▹ Âge : 32 ans ▹ Nation : Eau ▹ Daemon : Kara, sa renarde polaire d'un blanc immaculé ▹ Profession : Ez travaille au ministère de la santé, il s'occupe notamment des programmes humanitaires. ▹ Statut civil : Célibataire ▹ Don : Guérison ▹ Signe distinctif : Une cicatrice sur sa joue gauche, rappel d'un duel avec un de ses cousins. De nombreux tatouages ont depuis bien plus marqué son corps. ▹ Allégeance : Elle va d'abord à sa famille et à sa nation mais les doutes le prennent de plus en plus souvent sur le gouvernement qu'il ne peut plus cautionner.
Ezeckiel Pernington
Re: hight hopes (roziel) | Hôpital d'Aleria.
Dim 10 Jan - 18:36
high hopes
Retrouver la trace d'Adriel n'avait pas été si difficile, il ne l'avait jamais réellement perdue. Mais plus que tout, il connaissait assez son frère pour deviner quel serait son prochain mouvement. Alors il avait attendu, patiemment. Il savait qu'Adriel reviendrait à Aléria, et lorsque Rozen se trouva à l'hôpital, il comprit que le moment était venu. Bien sûr, son père l'avait lancé à ses trousses pour ainsi dire, mais c'était bel et bien pour lui-même et sa fratrie et non pour Odin qu'il tenait absolument à retrouver Adriel, et à le retrouver avant les agents de son père. Ou ceux des Bernstein, pour ce qu'il en savait. Alors il avait attendu, et ce soir, il tenait enfin son frère et sa soeur, dans la même pièce, loin des oreilles indiscrètes. Il s'était alors glissé dans la chambre de Rozen qu'il avait si souvent visité ces derniers jours, sans bruits, juste derrière Adriel et les avait regardé, le coeur serré. Pas une fois ils n'avaient discuté de ce qu'il s'était passé, de l'attentat, avec Rozen. Le cas de conscience était là, devait-il lui dire et la mettre en danger ? Pouvait-il lui faire confiance, fondamentalement ? Cela se réduisait malheureusement à cette question. Parce qu'Ez' n'aurait jamais accepté qu'elle soit en danger et aurait tout fait, au détriment de ce qu'elle aurait voulu s'il le fallait, pour faire en sorte que sa famille fut en sécurité. De la même manière qu'il avait laissé Adriel aux cachots pendant ces deux mois, chaque nuits hantée par l'idée que son frère était là, maltraîté, mais que non seulement il n'y pouvait rien, mais qu'en plus il acceptait l'idée si cela devait le mettre hors de danger. Malheureusement, c'était un fardeau qu'il portait, celui de devoir veiller sur les autres, au prix de sa conscience. Désormais, la situation était trop grave pour laisser ses cadets en dehors et espérer d'eux qu'ils ne fassent rien de stupide. Adriel ne comprendrait sans doute jamais, et peut-être en voudrait-il longtemps à Ez, mais il se devait de prendre le risque de le mettre dans la confidence. Ne serait-ce que pour apaiser sa conscience alors qu'il savait que son frère le tenait pour autant responsable que son père des attentats.
Il n'avait pas interrompu les retrouvailles, touché bien plus profondément qu'il n'aurait voulu l'être. Adriel et Rozen avaient l'un et l'autre, pouvaient compter sur ce lien, sans faux semblants, sans mensonges. Lui, qui avait-il ? Certainement pas Nila qu'il redoutait malgré tout, parce qu'elle avait bien trop souvent été au milieu de changements d'allégeance, bien trop souvent derrière des masques, qu'il ne savait si elle en arborait un ou pas. Jasper, c'était bien plus compliqué, et les deux devaient s'éloigner pour être du même côté. Les choses étaient bien trop compliquées entre eux, bien trop teintées de ces masques qu'ils devaient tenir. Entre Adriel et Rozen, tout semblait si simple, si franc, et il enviait cette relation. Il les avait laissé tout à leur joie, quand même leurs daemons la ressentaient, adossé à la porte, sans un bruit dans leur angle mort, Kara à ses pieds toute aussi touchée, peut-être même plus. Toute territoriale qu'elle fut avec lui, il savait qu'au fond, elle manquait énormément du manque de proximité et voir les deux loups se frotter l'un à l'autre lui rappelait sans cesse qu'ils avaient du choisir une voie bien plus solitaire. Mais lorsque Rozen demanda à son cadet de s'enfuir avec elle, il comprit qu'il devait faire un pas en avant, avant que tout ne dégénère.
- Malheureusement, je crains ne pas pouvoir vous laisser faire ça.
Ez' joignit le geste à la parole, verrouillant la pièce, Kara assise devant la porte. La renarde polaire avait beau être bien moins impressionnante que les deux loups, à cet instant, personne n'aurait censément songé à s'approcher d'elle, le calme et la froideur apparent laissaient présager une attention de chaque seconde mais surtout l'intention de faire ce qu'il fallait pour protéger Ez.
« Showtime. N'oublies pas, tu n'aura droit qu'à un seul essai avant de les perdre pour toujours...»
Ez' s'avança, aucunement menaçant vers son frère et sa soeur, et tira une chaise de manière à ce qu'ils s'asseyent tous. Aucune menace, ni colère ne perçait, il était parfaitement calme et posé, bien qu'attentif au moindre mouvement.
- Soyez tranquille, personne ne sait que je suis là, et personne n'aura à savoir que vous y êtes aussi. Mais je crois qu'il y a une discussion qui a bien trop tardé, par ma faute j'en suis conscient, mais qu'il faut que l'on finisse par l'avoir, maintenant, tous les trois, avant que ce ne soit trop tard.
Ez savait que des choses décisives allaient être dites, et que cette discussion orienterait les semaines et les mois à venir, mais surtout la suite de ses rapports avec son frère et sa soeur.
- Si vous voulez rejoindre la résistance, je ne vous retiendrai pas, et je peux vous aider à les rejoindre... Parce que j'en fait partie.
Maintenant qu'il avait leur attention, il espérait que ses deux frère et soeur sauraient l'écouter, et non juste l'entendre. Il les avait gardé loin du tumulte bien trop longtemps, et pour la suite, il aurait absolument besoin d'eux à ses côtés. Sinon, tout ce qu'il bâtirait n'aurait aucune valeur, aucune finalité. C'était aussi pour eux qu'il s'engageait, pour leur futur, parce qu'ils étaient directement mis en danger. Combien de temps avant que les Bernstein décident unilatéralement qu'ils étaient une menace de la même manière que les Livanov ?