▹ Âge : 23 ans. Alexis est né à la fin du mois d'août. ▹ Nation : Sa nation est celle de l'air, et malgré toutes ces années passées dans la nation de la terre, il restera toujours profondément attaché à sa nation. ▹ Daemon : Thanae, une femelle lynx qui semble contenir toute la haine du garçon en elle. Elle est aussi téméraire et rusée que Gael, et aussi souple et sanguine qu'Alexis, partageant parfois ces coups de colère. ▹ Statut civil : Célibataire, mais il ne se considère pas comme tel. Le coeur d'Alexis appartient à Gael. Depuis toujours, en fait, mais il ne comprenait pas les sentiments qu'il avait pour l'être qu'il n'était censé qu'aimer d'un amour fraternel. Alexis a également eu une relation avec Aleya Hemingway, mais ils se sont séparés un peu avant qu'Alexis arrive à Aleria. ▹ Don : La projection astrale. Apparue accidentellement pendant l'une de ses nombreuses séances de méditation. Il a appris à maitriser un peu plus son don avec Gael, qui est le seul à connaître son secret. Pendant que Gael travaillait dans sa chambre, Alexis prenait place dans un coin de la pièce et s'entrainait, étant alors certain que personne ne le dérangerait, puisque Gael y veillait. ▹ Signe distinctif : Alexis boite encore légèrement, à cause de son accident lors des attentats. Il a également des légères marques de brûlures sur les épaules et sur les flancs, qui ne sont plus douloureuses du tout et il possède une fine cicatrice dans son dos, vestige d'un vieil accident. Il a également un tatouage de sa nation entre les omoplates. ▹ Allégeance : La rebellion, toujours.
Alexis Livanov
( feel it all around. ) ft. Malia Livanov
Mer 23 Déc - 0:17
participants : malia livanov & alexis livanov date : novembre 2002 lieu de l'action : hamanat, aleria, hjarta, qg de la rébellion.
feel it all around. ft/Malia Livanov
Esfir venait de le quitter quand Alexis plongea dans un nouveau sommeil réparateur. Il était sortit de son coma depuis trois jours, et Gael avait enfin accepté de se laisser soigner un peu correctement, maintenant qu’il était certain qu’Alexis était sortit d’affaire. C’était difficile de convaincra son jumeau de penser à lui, surtout quand Alexis avait la voix encore faible et passait le plus clair de son temps à dormir. Son corps pompait toute son énergie à le soigner et le jeune homme ne s’en plaignait pas trop pour le moment. Trop reconnaissant d’être encore en vie, il savait qu’il ne devait pas trop bouger pour permettre à son corps de se remettre rapidement. Alexis n’avait jamais aimé être obligé de rester au lit. Ca lui était déjà arrivé une fois, quand il était vraiment petit. Il avait été très malade et ses parents l’avaient forcé à rester au lit pour plusieurs jours, alors que les médecins d’Aelia étaient convoqués par les Livanov pour s’assurer qu’il irait bien. En fait, cette maladie avait été le déclenchement de ses pouvoirs, car quelques jours plus tard, il provoquait des bourrasques violentes en éternuant. Il avait alors quatre ans, et le jeune maître se souvenait encore de sa frustration à ne pas pouvoir sortir de son lit. A devoir rester toujours dans la même pièce. C’était pareil, aujourd’hui. Il avait passé presque une semaine dans le coma. Gael n’avait pas voulu lui dire combien de jours est-ce qu’il était resté comme ça, alors il avait demandé à Esfir. Six jours. Six jours pendant lesquels ils ne savaient pas si il vivrait ou pas. Désormais, Esfir était confiante. Elle l’avait ausculté plusieurs fois et lui changeait ses bandages plusieurs fois par jour. Souvent sous l’oeil scrutateur de Gael, qui voulait même souvent le faire lui-même. Déjà petits, ils étaient comme ça. Si Gael se blessait, Alexis regardait sa mère le soigner avec une quasi-réverence. Il analysait ses gestes, les apprenait et puis, un jour, il n’avait pas été voir sa mère. Il avait été prendre les onguents et les compresses et s’était occupé lui-même de la blessure de son frère. Ce qui lui avait vallu un passage à savon par ses parents… Et pourtant, ils avaient continués.
Il rêvait paisiblement d’un passé heureux, quand il dormait comme ça. Il revoyait cette fois où Gael s’était blessé en désobéissant à Malia. Pour le protéger du joug de sa mère, Alexis avait pris soin de sa cheville enflée et avait été à l’entrainement à sa place, le lendemain. Leurs daemons étaient encore assez jeunes pour que Thanae prenne l’apparence de Lokia. Un petit jaguar, déjà son apparence favorite. Il se réveilla en arrivant à la partie du rêve où Gael lui en avait voulu, quelques jours plus tard, parce qu’il avait poussé trop fort sur ses capacités, celles que Gael n’avaient pas. Ses paupières papillonnèrent doucement pour lui permettre de s’habituer à la luminosité ambiante. Le jeune maître sortait lentement d’un sommeil encore une fois réparateur, et Thanae s’étira au bout du lit, avant de ramper vers ses doigts pour les lui lécher avec tendresse. C’est à ce moment-là que la porte s’ouvrit doucement. Alexis tenta de se redresser sur ses coudes. C’était une épreuve pour ses muscles endoloris, mais il y arrivait avec de moins en moins de mal, au fur et à mesure que le temps passait.
La silhouette qui se découpa dans l’entrebâillement de la porte le laissa perplexe. Est-ce qu’il rêvait encore ? Thanae parla pour lui. « Malia ? » Il ne rêvait pas, si Thanae la voyait aussi. Ou alors… C’était son daemon, elle pouvait très bien être dans son rêve aussi. « Maman ? » Il avait tellement besoin d’elle, il avait tellement envie de la revoir que c’était presque normal si il rêvait d’elle. Elle lui manquait terriblement, Malia. Sa mère était l’une des personnes les plus importantes aux yeux d’Alexis. Elle le connaissait aussi bien que Natalia le connaissait. Seul Gael le connaissait mieux qu’elles. Elle, elle comprendrait ses peurs, elle pourrait le rassurer. Il espérait juste ne pas rêver, qu’elle soit vraiment là.
▹ Sur Aléria depuis : 20/12/2015 ▹ Messages : 45 ▹ Pseudo : / ▹ Avatar : Lena Headey ▹ Crédits : Lemon Tart
▹ Âge : Quarante deux corpuscules dans les cyclones atemporels. ▹ Nation : Celle que l'on inspire pour faire marteler le palpitant de toutes créatures, celle qui fait mouvoir et valser les nuages, celle qui peut faire bruiner les pétales du printemps ou se déchaîner le courroux du firmament : l'Air. ▹ Daemon : Une mygalomorphae accusant près d'une trentaine de centimètres, un mâle, véloce et curieux, porteur d'une sapience que son espèce symbolise depuis l'aurore de toutes choses. Arachne est cette panacée rationnelle et patiente qui a infiniment inspiré son âme-soeur, il tisse, philosophe et artiste, l'arantèle qui les unie pour le meilleur et pour le pire. Si sa robe est originellement d'obsidienne, des macules chatoyantes peuvent s'en venir diaprer son corps selon ses sentiments et ceux de sa maîtresse, tel un miroitement versicolore de leur essence commune. ▹ Profession : Elle se souvient d'une époque où elle était guerrière, héraut des forces éoliennes comme tous ceux de sa communauté. Puis, elle est devenue l'épouse, s'en suivit la mère, femme au foyer agrichée bien malgré elle à la commisération de leurs hôtes. Elle est désormais bohémienne dans un monde qu'elle réapprend à connaître. ▹ Statut civil : Veuve du benjamin de la précédente génération des suzerains de l'Air : feu Jon Livanov. ▹ Don : La patience d'une mère. ▹ Signe distinctif : Son épaule est ornementé du tatouage héréditaire des Kastarov : un aigle au bec ouvert, estampille de leur dévouement aux Livanov. Mais pas seulement, une majeure partie du haut de son dos est parée d'arabesques d'encres subtiles et colorées, le tracé sibyllin de récits qu'elle tait. ▹ Allégeance : A ceux qu'elle a porté neuf mois durant, avant tout - avant même sa propre existence. Ses enfants sont son ambroisie et son nectar, son oxygène à la cime des montagnes comme dans les viscères de la croûte terrestre, ce sont eux qu'elle protégera plus que quiconque. Elle n'aidera les Aigles qu'à condition que cela ne porte pas davantage préjudice à leur nation fauchée.
Malia Livanov
Re: ( feel it all around. ) ft. Malia Livanov
Mer 23 Déc - 12:02
S
on cœur palpite comme le marteau pilonne l'enclume. L'angoisse est telle qu'elle a la sensation de sombrer dans un indicible vortex, le sol est paré à se dérober sous ses pieds qui progressent dans un rythmique à mi-chemin entre le trot et le galop. Sa mouvance est saccadée, sa respiration erratique, tant et si bien qu'à l'intérieur de la besace dans laquelle se camoufle Arachne, ce dernier est cahoté de toute part. Seulement, il n'a point l'orgueil à râler auprès de sa maîtresse pour quémander plus de délicatesse, il sait parfaitement ce qui, en son être, la tiraille comme une corde prête à rompre. La peur qui l'a encouragée à quitter sa tour d'ivoire dans le fief des Hemigway se réalise, cette phobie de voir la chair de sa chair meurtrie, alitée et à l'orée de passer l'arme à gauche. C'est toute sa quintessence maternelle qui frémit et désire s'époumoner pour que le tout Aleria l'entende, la Guerre, elle lui a arraché tant de personnes aimées, elle moissonne sans égard et sans distinction, elle est un fléau innommable et inexorable en ces temps ardus. Mais elle ne lui prendra pas ses enfants. Elle n'essouchera jamais l'amour et le dévouement qu'elle leur porte – elle ne l'empêchera jamais de faire égide de son corps et de son esprit, abdiquant à tous les supplices existants pour peu que cela préserve ses oisillons. En cet instant, elle jure qu'elle aurait voulu être à la place d'Alexis, qu'elle aurait voulu qu'on lui cisaille les jambes et les bras si cela avait pu lui épargner ses maux. En cet instant. Elle se sent mère indigne, de ne pas avoir été à ses côtés avant maintenant. Que va t-il penser d'elle ? L'abandon parental a peut-être déjà altéré sa perception et ses sentiments. Ses songes et la douleur lui susurrent possiblement que cette adoration filiale n'est qu'une imposture, qu'elle l'a toujours été. Plus les secondes fluent, plus l'inquiétude la liquéfie, elle peine à museler son chagrin et son appréhension, tant et si bien qu'elle fait brutalement halte devant l'huis.
Malia vient tout juste d'arriver, et c'est l'état de l'un de ses jumeaux qui lui a été annoncé à brûle-pourpoint. Elle en a occulté toute bienséance et s'est élancée, furie aux vents, vers la chambre que l'on a daigné lui renseigner dans un balbutiement. A présent, elle est transie d'effroi et d'incertitude devant celle-ci. Elle saisit sa crinière non sans l'envie de se la déraciner, son palpitant bat la chamade, mais, elle parvient à faire quelques pas et à reprendre le contrôle d'elle-même. Car c'est indigne, l'apparence dont elle se fend alors, elle qui se veut muse de douceur et de placidité. Elle ne peut décemment se montrer ainsi, alors, elle prend une grande inspiration et se calme. Ses phalanges tremblantes atteignent la poignet et l'actionnent, elle ouvre précautionneusement, déglutit avant de passer le chambranle.
Là, dans le lit, le galbe redressé d'Alexis. Elle le contemple, figée. Ses prunelles ne se meuvent qu'à la voix de Thanae qui semble tout autant tomber des nues que son jeune maître. Celui-là, par ailleurs, prononce enfin les mots magiques. L'effet est instantané, un immensurable sourire se dessine sur le faciès de la sylphide qui expire un demi-rire à la fois ému et troublé. Elle fait diligence jusqu'à la couche, dépose au passage son sac sur le sol et se retient laborieusement de se jeter sur son garçon. Mais consciente que son corps est peint de blessures, elle se contente de lui prendre les joues, pour ne pas lui infliger de douleur vaine. « Mon bébé ! » Car c'est ce qu'ils ont été et resteront toujours à ses yeux, son frère, sa sœur et lui. Elle n'a cure qu'ils aient atteint l'âge de raison, elle se fiche qu'ils soient des hommes dignes de ce nom à la vision du reste du monde, elle ne cessera guère d'agir en mère sensible et protectrice. « Mon trésor ! » Elle caresse convulsivement son visage, elle l'observe sous tous les angles et remarque jusqu'à la moindre éraflure n'ayant pas été là avant. « Tu es si pâle... oh, je suis si contente de te revoir ! Je m'inquiétais tellement ! » Ses lèvres se posent sur son front qu'elles embrassent – en d'autres circonstances, s'ils avaient été chez les Hemingway, elle lui aurait laissé une somptueuse marque de maquillage en guise de troisième œil. Toutefois, elle a laissé toutes formes d'apparat derrière elle, et cette fois, elle ne laisse que le sceau immatériel de son amour. Elle ne peut soudain s'empêcher de l'enlacer, guidant sa tête brune tout contre son buste pour le sentir au plus proche de son cœur. Elle le berce, trop heureuse d'être derechef en mesure de le toucher, d'être auprès de lui. En le retrouvant, elle retrouve une part d'elle-même.
Un moment s'écoule, comme en dehors du temps. Les paupières closes, Malia se bâfre silencieusement de ces retrouvailles inespérées. Elle oublie, lors d'un bref instant, tout ce qui les entoure, tout ce qui les afflige. Puis, elle se fait violence pour s'écarter et le laisser un tant soit peu libre de ses mouvements. Davantage tranquille, elle plonge dans les calots du jeune homme et lui sourit tendrement en lui effleurant la pommette de son pouce. Elle distingue ensuite le félin du coin de l'oeil et se tourne en sa direction. « Je suis contente de te revoir aussi Thanae, je t'aurais bien prise dans mes bras si je l'avais pu. » Elle incline légèrement le crâne sur le côté, puis en revient à son fils. « Pardonne-moi d'avoir mis si longtemps à vous rejoindre, je pensais être en mesure de vous laisser suivre votre propre voie sans interférer, je croyais que... vous n'aviez plus besoin de moi, que votre essor signait votre indépendance définitive. Je me trompais. Je me suis fourvoyée tout du long, je ne peux décemment pas rester les bras croisés en attendant que vous triomphiez ou que vous... » Elle se garde d'achever sa tirade. La situation la met inéluctablement et plus que jamais devant cette possibilité qu'est celle de les perdre. « Comment te sens-tu ? Et ton frère ? Ta petite sœur ? »
▹ Âge : 23 ans. Alexis est né à la fin du mois d'août. ▹ Nation : Sa nation est celle de l'air, et malgré toutes ces années passées dans la nation de la terre, il restera toujours profondément attaché à sa nation. ▹ Daemon : Thanae, une femelle lynx qui semble contenir toute la haine du garçon en elle. Elle est aussi téméraire et rusée que Gael, et aussi souple et sanguine qu'Alexis, partageant parfois ces coups de colère. ▹ Statut civil : Célibataire, mais il ne se considère pas comme tel. Le coeur d'Alexis appartient à Gael. Depuis toujours, en fait, mais il ne comprenait pas les sentiments qu'il avait pour l'être qu'il n'était censé qu'aimer d'un amour fraternel. Alexis a également eu une relation avec Aleya Hemingway, mais ils se sont séparés un peu avant qu'Alexis arrive à Aleria. ▹ Don : La projection astrale. Apparue accidentellement pendant l'une de ses nombreuses séances de méditation. Il a appris à maitriser un peu plus son don avec Gael, qui est le seul à connaître son secret. Pendant que Gael travaillait dans sa chambre, Alexis prenait place dans un coin de la pièce et s'entrainait, étant alors certain que personne ne le dérangerait, puisque Gael y veillait. ▹ Signe distinctif : Alexis boite encore légèrement, à cause de son accident lors des attentats. Il a également des légères marques de brûlures sur les épaules et sur les flancs, qui ne sont plus douloureuses du tout et il possède une fine cicatrice dans son dos, vestige d'un vieil accident. Il a également un tatouage de sa nation entre les omoplates. ▹ Allégeance : La rebellion, toujours.
Alexis Livanov
Re: ( feel it all around. ) ft. Malia Livanov
Jeu 24 Déc - 0:30
feel it all around. ft/Malia Livanov
Elle se déplace, vite. Elle arrive près de lui, s'installe sur le lit avec précautions, même dans sa précipitation et lui prend les joues avant de teinter son geste d'un « Mon bébé ! » maternel. Alexis à a peine le temps de lui sourire que, déjà, la fille de l'air continue. « Mon trésor ! » Alexis n'a que de la tendresse dans son regard quand il pose ses iris sur elle. Elle lui caresse le visage. Elle le couve de milles et uns regard, et l’inquiétude qu’il a vu brûler dans les yeux de Gael se reflète dans ceux de leur mère. « Tu es si pâle... oh, je suis si contente de te revoir ! Je m'inquiétais tellement ! » Alexis se laisse faire alors que Malia vient poser un baiser sur son front. Il se sent mieux, tout d’un coup. Il se sent à nouveau comme l’enfant qu’il était il y a des années et qui se blessait parfois malencontreusement pendant un entrainement trop intensif. Elle était alors toujours là pour lui, pour le serrer dans ses bras et il se sentait toujours mieux quand elle faisait ça. Il se laisse aussi guider quand Malia le prend contre lui. Alexis dégage ses bras et les glisse autour du buste de sa mère. Il la sert contre elle et bouge un peu pour se mettre plus confortablement contre elle.
C’est drôle, elle a presque les mêmes gestes que Gael. Alexis n’y avait jamais vraiment fait attention, mais Malia redessine sa pommette de son doigt et Alexis se souvient que ce geste a été effectué un millier de fois par son double. « Je suis contente de te revoir aussi Thanae, je t'aurais bien prise dans mes bras si je l'avais pu. » La lynx regarde Malia et c’est comme si son regard souriait. « C’est tout comme. » commente-t-elle en lançant un regard à Alexis, qui sourit à nouveau. La daemon ressent presque dans sa chaire le bonheur que c’est de retrouver Malia, pour son jeune maître. Avant même qu’Alexis puisse répondre, Malia enchaine. « Pardonne-moi d'avoir mis si longtemps à vous rejoindre, je pensais être en mesure de vous laisser suivre votre propre voie sans interférer, je croyais que... vous n'aviez plus besoin de moi, que votre essor signait votre indépendance définitive. Je me trompais. Je me suis fourvoyée tout du long, je ne peux décemment pas rester les bras croisés en attendant que vous triomphiez ou que vous... » Le jeune homme lève la main et la pose sur le bras de sa mère, mais elle continue. « Comment te sens-tu ? Et ton frère ? Ta petite sœur ? » Il soupire doucement et laisse ses doigts glisser contre le bras de sa mère. Ses gestes sont pleins d’amour, d’un amour débordant pour celle qui l’a mis au monde, lui et son frère. Pour celle qui lui a permis de ne jamais être seul. C’est un peu comme ça qu’il la voit, aussi, comme celle qui lui a offert son âme-sœur à la naissance. « Je suis content de te revoir. » Souffle-t-il avec un sourire. Ses douleurs se sont faites plus lointaines, dans un recoin de son esprit, alors que le plaisir de revoir sa mère a inondé son être. « Je ne sais pas pour Natalia elle… Elle ne veut plus me parler. » Il devient bien le lui dire à un moment où à un autre, de toute manière. « Gael dit qu’elle va bien. Et lui… » Il hésite, il a souvent caché les bêtes blessures que Gael se faisait par manque d’attention, et celles qu’il a récolté sont de celles-ci. « Il s’est cassé des côtes, en tombant. Mais ça va. On va bien, maman. Moi aussi, je… J’ai juste… Ca va aller. » Il n’a plus envie de se confier à elle, finalement. Il a peur qu’elle s’inquiète encore plus. Il a peur que Malia s’en veuille encore plus. Alexis noue ses doigts à ceux de sa mère. « Tu vas rester, hein ? » Il la supplie presque, sans vraiment s’en rendre compte. « On a besoin de toi. » J’ai besoin de toi.
▹ Sur Aléria depuis : 20/12/2015 ▹ Messages : 45 ▹ Pseudo : / ▹ Avatar : Lena Headey ▹ Crédits : Lemon Tart
▹ Âge : Quarante deux corpuscules dans les cyclones atemporels. ▹ Nation : Celle que l'on inspire pour faire marteler le palpitant de toutes créatures, celle qui fait mouvoir et valser les nuages, celle qui peut faire bruiner les pétales du printemps ou se déchaîner le courroux du firmament : l'Air. ▹ Daemon : Une mygalomorphae accusant près d'une trentaine de centimètres, un mâle, véloce et curieux, porteur d'une sapience que son espèce symbolise depuis l'aurore de toutes choses. Arachne est cette panacée rationnelle et patiente qui a infiniment inspiré son âme-soeur, il tisse, philosophe et artiste, l'arantèle qui les unie pour le meilleur et pour le pire. Si sa robe est originellement d'obsidienne, des macules chatoyantes peuvent s'en venir diaprer son corps selon ses sentiments et ceux de sa maîtresse, tel un miroitement versicolore de leur essence commune. ▹ Profession : Elle se souvient d'une époque où elle était guerrière, héraut des forces éoliennes comme tous ceux de sa communauté. Puis, elle est devenue l'épouse, s'en suivit la mère, femme au foyer agrichée bien malgré elle à la commisération de leurs hôtes. Elle est désormais bohémienne dans un monde qu'elle réapprend à connaître. ▹ Statut civil : Veuve du benjamin de la précédente génération des suzerains de l'Air : feu Jon Livanov. ▹ Don : La patience d'une mère. ▹ Signe distinctif : Son épaule est ornementé du tatouage héréditaire des Kastarov : un aigle au bec ouvert, estampille de leur dévouement aux Livanov. Mais pas seulement, une majeure partie du haut de son dos est parée d'arabesques d'encres subtiles et colorées, le tracé sibyllin de récits qu'elle tait. ▹ Allégeance : A ceux qu'elle a porté neuf mois durant, avant tout - avant même sa propre existence. Ses enfants sont son ambroisie et son nectar, son oxygène à la cime des montagnes comme dans les viscères de la croûte terrestre, ce sont eux qu'elle protégera plus que quiconque. Elle n'aidera les Aigles qu'à condition que cela ne porte pas davantage préjudice à leur nation fauchée.
Malia Livanov
Re: ( feel it all around. ) ft. Malia Livanov
Dim 27 Déc - 21:33
E
lle ne parvient à songer à une seule question à la fois, toutes se bousculent en une cataracte inexorable, elle a tant de doutes à lénifier, tant de réponses à obtenir. Mais loin d'elle l'envie de devenir un poids pour son fils meurtri, quand bien même sa présence lui est-elle très certainement opportune et réconfortante, elle peut sentir, au plus profond de sa quintessence maternelle, qu'il souffre le martyr. Il fournit moult efforts pour ne pas simplement s'écrouler dans sa couche, il mérite sa convalescence, qui se fera, désormais, sous le regard bienveillant de sa génitrice. Celle-ci s'est toujours montrée présente, créature suave qui veille sur ses oisillons à l'instar d'une lionne sur ses petits. Même lorsqu'ils se seront trouvés une épousée, même lorsque ses enfants auront eux-mêmes des enfants, elle sera là, à veiller sur la chair de sa chair comme s'ils n'étaient que des poupons. Elle ressent toute la douceur dont Alexis fait preuve à son égard, il est comme une panacée à ses maux, à ces innommables tourments qui la tenaillent et l'empêche de vivre dénuée de toute inquiétude. Elle lui offre un sourire satiné lorsqu'il assure être tout aussi heureux de la voir, toutefois, la suite de sa tirade y coupe subito court. Pantoise, Malia se redresse sensiblement, les yeux écarquillés et une main effleurant son poitrail à hauteur de son palpitant. « Vraiment ? » Interroge t-elle en apprenant que sa très chère benjamine refuse dorénavant de lui adresser la parole. Se sont-ils fait acteurs d'un différend comme eux seuls savent l'engendrer ? Lorsqu'une querelle s'entame, le trio fraternel peut être à l'origine de véritables cyclones, elle le sait parfaitement. Et si l'anxiété la ceigne au gosier, elle préfère ne rien en miroiter devant le jeune homme, qui lui donne alors des nouvelles de son jumeau. La sylphide sourcille, le cœur serré à l'idée de savoir son autre fils lui aussi dans un piteux état. Nonobstant les relations somme toute délicates qu'ils entretiennent, elle n'appréhende pas moins que le mal ne le rudoie, voire ne le lui enlève de manière irréversible. Elle soupire et baisse les prunelles, avant de susurrer, davantage pour elle-même que pour autrui. « J'irai le voir un peu plus tard, si je réussis à le trouver... et à lui parler... ».
Elle sent alors les phalanges masculines embrasser les siennes, nouant leurs poignes en une jointure enrobée d'un amour infrangible. La question choie, il veut savoir si sa venue n'est qu'éphémère ou définitive, si elle n'est apparue que pour mieux les quitter et retourner dans sa prison dorée, chez les Hemingway. Qu'il puisse ainsi douter lui fait se mordre la lippe, elle serre ses doigts dans les siens, la demande résonne quasiment comme une supplique qui finit de lui arracher l'organe cardiaque. Elle glisse sa patte dans la crinière de l'adonis et le couve d'une oeillade bienveillante. « Mon tout petit... Je n'irai nulle part. J'aurais dû vous accompagner lorsque vous avez pris la décision de partir, ma place est auprès de vous – auprès des nôtres, et non plus chez nos amis de la Terre. Je reste, oui. » Elle fait claquer un baiser sur le bout de son nez, comme s'il n'était encore qu'un angelot. Soudain, une légère stridulation attire l'attention de la trinité en retrouvailles, et une huitaine de membres fins s'agitent à l'extrémité du lit. Apparaît alors Arachne, parvenu à s'extirper de la besace dans laquelle sa maîtresse l'a oublié au profit de son fils – ce dont il ne lui tient point rigueur. Il avance habilement sur les couvertures et ne s'immobilise qu'une fois perché sur l'une des rotules d'Alexis. Il observe ce dernier et fait frémir ses mandibules – si le daemon sait parfaitement s'exprimer, il ne le fait qu'en de très rares occasions. A bien y réfléchir, Malia n'est pas même certaine que sa progéniture ait déjà entendu le son de sa voix, mais même sans un véritable vocable, l'araignée sait se faire comprendre. En l'occurrence, il s'avère enchanté de revoir cette tête brune, puis il se tourne vers Thanae, qu'il salut également en levant et en secouant l'une de ses pattes antérieures, ce qui fait doucement rire la veuve. « Il était passablement anxieux, lui aussi, bien qu'il s'esquintait à me rassurer. Il ne cesse de dire que vous avez de qui tenir, entre votre père et moi. »
▹ Âge : 23 ans. Alexis est né à la fin du mois d'août. ▹ Nation : Sa nation est celle de l'air, et malgré toutes ces années passées dans la nation de la terre, il restera toujours profondément attaché à sa nation. ▹ Daemon : Thanae, une femelle lynx qui semble contenir toute la haine du garçon en elle. Elle est aussi téméraire et rusée que Gael, et aussi souple et sanguine qu'Alexis, partageant parfois ces coups de colère. ▹ Statut civil : Célibataire, mais il ne se considère pas comme tel. Le coeur d'Alexis appartient à Gael. Depuis toujours, en fait, mais il ne comprenait pas les sentiments qu'il avait pour l'être qu'il n'était censé qu'aimer d'un amour fraternel. Alexis a également eu une relation avec Aleya Hemingway, mais ils se sont séparés un peu avant qu'Alexis arrive à Aleria. ▹ Don : La projection astrale. Apparue accidentellement pendant l'une de ses nombreuses séances de méditation. Il a appris à maitriser un peu plus son don avec Gael, qui est le seul à connaître son secret. Pendant que Gael travaillait dans sa chambre, Alexis prenait place dans un coin de la pièce et s'entrainait, étant alors certain que personne ne le dérangerait, puisque Gael y veillait. ▹ Signe distinctif : Alexis boite encore légèrement, à cause de son accident lors des attentats. Il a également des légères marques de brûlures sur les épaules et sur les flancs, qui ne sont plus douloureuses du tout et il possède une fine cicatrice dans son dos, vestige d'un vieil accident. Il a également un tatouage de sa nation entre les omoplates. ▹ Allégeance : La rebellion, toujours.
Alexis Livanov
Re: ( feel it all around. ) ft. Malia Livanov
Mer 30 Déc - 23:55
feel it all around. ft/Malia Livanov
« Vraiment ? » Alexis voit l’inquiétude peindre les traits de sa mère. Elle n’aime pas les voir se déchirer, et il le sait très bien parce qu’elle le lui a déjà dis. Alexis et Natalia ne se sont que rarement disputés, pendant leur enfance. C’était plutôt Gael qui se disputait avec la petite tempête qu’était Natalia. Ils étaient trop proches, avaient le même tempérament et Alexis lui, faisait tampon entre les deux. Cette fois, c’était lui qui avait froissé sa sœur et il ne savait pas comment s’y prendre pour se racheter. Elle n’était même pas venue le voir et lui ne pouvais pas bouger pour aller jusqu’à elle. « C’est une longue histoire, j’arrangerai ça. » Il ne voulait pas l’inquiéter et pourtant… Elle l’avait peut être déjà entendu. Natalia avait été enlevée par les Bernstein, et Gael et Alexis s’étaient arrangés pour la récupéré. Ils avaient du négocier avec le démon en personne : Ace Bernstein. Mais ils avaient récupéré leur sœur, envers et contre tout. « J'irai le voir un peu plus tard, si je réussis à le trouver... et à lui parler... ». Alexis sentait une pointe de douleur dans la voix de sa mère. Il en avait toujours un peu voulu à Gael de la traiter comme ça. Malia était la femme de sa vie, avec Natalia, et il ne voulait pas les voir malheureuses. Et parfois son propre frère se montrait rude avec elle, alors qu’il ne laissait nul autre que lui le toucher. Gael acceptait les contacts avec difficulté et Alexis s’était persuadé que si il acceptait le sien, c’était parce qu’il avait grandit sans avoir d’autre choix. Parce qu’Alexis le collait toujours, sans savoir s’en empêcher. « Il te parlera. » Il sourit, il savait que Gael accepterait de parler avec leur mère. « Si tu arrives à le faire se calmer un peu… » Gael était trop inquiet (pour lui, principalement), trop agité. Il avait des côtes à soigner et Alexis avait du mal à supporter de savoir son frère en train de courir dans tous les souterrains de la rébellion pour dieu savait quoi.
Alexis noue ses doigts à ceux de sa mère. Avec ce geste, il cherche à la garder près de lui. Comme l’animal qui cherche son indépendance sans jamais pouvoir vraiment la prendre pleinement. Alexis est comme ça. Contrairement à son frère et sa sœur, il ne veut pas s’éloigner de sa mère. Il veut la garder là, même s’il aime sa liberté. Alors qu’il lui demande si elle va rester, le jeune Livanov sent les doigts de sa mère se serrer autour des siens, avant que ses doigts ne viennent se glisser dans ses cheveux d’ébène. « Mon tout petit... Je n'irai nulle part. J'aurais dû vous accompagner lorsque vous avez pris la décision de partir, ma place est auprès de vous – auprès des nôtres, et non plus chez nos amis de la Terre. Je reste, oui. » Malgré les douleurs qui étaient les siennes depuis son réveil, un autre sourire vint illuminer le visage du jeune homme, qui, près de sa mère comme ça, redevenait un enfant. D’ailleurs elle posa un baiser sur son nez, comme depuis toujours et Alexis ne s’en plaint pas le moins du monde. Encore une fois, Natalia et Gael ne l’auraient pas laissée faire. Le jeune homme ne répond rien, alors qu’une araignée grimpe le long de sa jambe, sur les couvertures et vint se hisser sur son genou. Arachne, le daemon de sa mère. Quand il était petit, il le trouvait impressionnant. Impressionnant dans le sens qu’il lui faisait même un peu peur. Désormais, Alexis s’est habitué à la présence de la mygale et la sensation de ses huits pattes, au travers du tissu, sur sa jambe, ne le dérange pas. Contrairement aux daemon des autres membres de sa famille, Arachne ne s’est jamais exprimé à voix haute. Pas avec lui, en tout cas. Alexis le comprend très bien, il a grandit dans ce langage propre au daemon de sa mère. Thanae lui souffle dessus affectueusement, par la truffe, alors que son regard de lynx s’illumine en se posant sur le daemon. « Il était passablement anxieux, lui aussi, bien qu'il s'esquintait à me rassurer. Il ne cesse de dire que vous avez de qui tenir, entre votre père et moi. » Alexis repose son regard sur sa mère, il recule un peu dans son lit et se recale contre les coussins. Rester assis comme ça était éprouvant, mais il ne veut pas avoir l’air faible face à sa mère. Elle aussi risque de s’inquiéter, et c’est la dernière chose qu’il veut. « Vous nous avez bien entrainé. » Fit-il avec une voix douce, pour la rassurer, un peu. « Et Aleya m’a bien aidé, pendant notre traversée d’Antrakar. » Il ne réalise pas qu’il avoue à demi-mots qu’il n’est pas resté avec Gael et Natalia pendant tout ce temps. Qu’il les a seulement retrouvé il y a deux mois, parce qu’il regrettait sa décision. Celle qu’il a eut de partir. Il y a tant de choses qu’il doit encore lui dire. « Tu ne l’as pas vue, d’ailleurs ? Aleya ? » Encore une chose que sa mère ignore : Alexis était en couple avec elle quand ils sont partit, un couple que Malia voyait du bon œil car il signait l’indépendance qu’Alexis avait su prendre envers Gael. C’était terminé désormais, Alexis ne pouvait plus se voiler la face et il savait que sa mère ne devait jamais le découvrir. Que sa vraie raison de quitter Aleya n’était pas leurs chemins divergents, aux portes d’Aleria, mais plutôt son amour extra-fraternel envers Gael.