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| We are most alive when we're in love - Mae | |
▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 323 ▹ Pseudo : Melo ▹ Disponibilité : Open ▹ Avatar : William Moseley ▹ Crédits : morloki ▹ Âge : Cela 25 ans qu'il a poussé son premier cri emporté par une bourrasque de vent d'hiver/ ▹ Nation : L'air, la liberté, celui qu'on ne peut n'y toucher, ni saisir, ni capturer. ▹ Daemon : : Eowa,un nom tout doux pour une créature tout aussi douce qui pourtant peut quand elle le veut se montrer redoutable. Avec son plumage colorée et son chant mélodieux, la petite femelle Quetzal est loin d'inspirer la crainte. Si Dmitri peut imposer par sa stature et son caractère parfois ronchon, il faut bien avouer que la présence d'Eowa suffit à l'adoucir. ▹ Profession : Dmitri dirige en compagnie de sa cousine Lyra la rebellion. Il est en quelque sorte un dirigeant, même s'il ne l'a jamais vraiment désiré. ▹ Statut civil : Aux yeux de tous, il est une âme solitaire et sans attache amoureuse, mais cela n'est qu'une illusion. Son coeur est depuis quelques temps déjà animé par de douces pensées qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir posséder. ▹ Don : Craint et redouté par la nation de l'air, Dmitri possède la capacité de projection astrale, ce qui lui permet de se mouvoir et d'interagir hors de son corps. Avec les années, il a appris et s'est entraîné et possède désormais un très bon contrôle sur celui-ci. Cependant il le garde cacher, craignant que cela n'en effraie quelques uns. Seule sa cousine Lyra est au courant. ▹ Signe distinctif : Outre, la flèche située sur son épaule et commune à la nation de l'air, Dmitri possède aussi deux tatouages. Deux ailes, une face à l'autre de chaque côté de son dos, sa colonne vertébrale marquant la séparation entre celles-ci ▹ Allégeance : La rebellion, mais plus qu'à elle, il est surtout pour la liberté. C'est pour elle qui se bat, pour cette idée qu'un jour il pourra libérer son peuple de la tyrannie/
| We are most alive when we're in love - Mae Dim 13 Déc - 13:48 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Assis à son bureau, Dmitri était plongé dans un tas de paperasses qu'il aurait rêvé de balancer par la fenêtre. Hélas pour lui, sa cousine lui avait demandé de prendre en charge quelques tâches administratives pour la soulager. Connaissant Lyra, il savait qu'elle était loin d'apprécier ce genre de perte de temps, lui aussi d'ailleurs, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse. Il était en train de noter les nouvelles recrues, comptabiliser leur force était une chose importante, mais Dmitri ne pouvait s'empêcher de rester méfiant. Il était incapable de faire confiance aux nouveaux arrivés, c'était impossible pour lui. D'ailleurs, il ne faisait confiance qu'à très peu de personnes dans le clan des rebelles. Il avait beau essayer, il n'y arrivait pas. Il y avait de fortes possibilités que l'ennemi est réussi à intégrer leur rang, cela ne serait pas une surprise et l'idée même qu'on puisse les trahir de l'intérieur rendait l'héritier Livanov colérique. Il restait sur ses gardes, suspicieux, sans pour autant que cela devienne invivable. « Pff » Il soupira et déposa sa plume près de son encrier avant de s'étirer. Il détestait rester assis, ça le fatiguait plus qu'une journée d’entraînement. L’immobilisation n'avait jamais été son fort. Étalant ses jambes sous la table, il regarda en l'air avant de reprendre une position plus droite. « On sort ? » Il ne lui en fallait pas plus pour qu'il lève ses fesses de la chaise sur lesquelles elles étaient ancrées depuis bien trop longtemps. « Tu as raison on bouge ». Eowa n'émit aucun son, mais il sentait monter en elle toute une excitation. Si Dmitri n'aimait pas perdre son temps, il en était de même pour son âme sœur qui ne supportait pas l'immobilité. Comme son âme sœur, elle était libre comme l'air et rien n'y personne n'avait le pouvoir de l'enfermer entre quatre murs. L'air était doux ces derniers jours, il invitait les habitants à sortir et Dmitri avait bien senti l'appel. Voilà plusieurs jours qu'il espérait pouvoir trouver assez de temps pour partir marcher à l'extérieur seul, mais il n'avait jamais trouvé le temps. Aujourd'hui sonnait donc la fin de cette lente agonie, il était enfin temps pour lui goûter de nouveau aux joies des longues balades dans ces montagnes qu'il aimait temps. Son regard se posa sur la pendule, il était à peine 14 heures, lilou ne rentrerait pas de l'école avant plusieurs heures. Dmitri se mettait un point d'honneur à être là quand elle rentrait, c'était important lui, comme ça l'était pour elle. L'école était rudimentaire, mais elle fonctionnait, un véritable atout pour leur société. Ils ne pouvaient pas se passer de l'éducation des enfants, c'était sur eux que se basaient le futur. Dmitri en avait bien conscience et il mettait un point d'honneur à leur offrir le meilleur apprentissage. Il avait fini par vraiment s'attacher à la petite fille, dont il ignorait toujours le vrai prénom, elle ne lui avait donné que son surnom, du moins c'était ce qu'il en avait déduit. Elle restait souvent muette, sûrement trop traumatisée pour vraiment réussir à parler, mais plus le temps s'écoulait et plus Dmitri entendait le son de sa voix. Il la voyait souvent regarder par la fenêtre et même si elle ne disait rien, il savait qu'elle espérait voir arriver Maiween. Elle s'était rapidement attachée à la jeune fille du feu, la voir partir avait été un véritable déchirement pour la petite fille, mais Dmitri n'avait pas réussi à retenir la demoiselle. Comment aurait-il pu le faire ? Alors que lui même craignait que leur relation avec lui ne la conduise à la mort ? Il avait tout simplement songé qu'elle serait plus en sécurité loin de tout ça, elle était assez intelligente pour s'en sortir, il ne s'en faisait pas, mais cela ne rendait pas les choses plus faciles. Lui aussi regardait très souvent par la fenêtre, espérant la voir apparaître, mais il ne s'agissait là que d'un rêve illusoire. « Laisse lui le temps, elle reviendra quand elle sera prête ». Eowa avait toujours apprécié Mae, elle était d'ailleurs devenue par la force des choses la conseillère sentimentale de son âme sœur et elle se débrouillait finalement assez bien.
Dmitri attrapa un arc et le plaça en travers de son buste. Il glissa un poignard dans sa ceinture, un autre dans sa botte. Il n'y avait rien de très réjouissant à partir se balader armé, mais quand on est un Livanov, il faut mieux prendre des précautions. Au lieu de se diriger vers la porte officielle de ses appartements, Dmitri s'enfonça dans les entrailles de celui-ci, jusqu'à mur semblable à tous les autres. Il actionna 3 pierres puis deux autres et le mur glissa lentement sur le côté. Peu de personnes étaient au courant de ce passage, il s'agissait là d'un moyen de protection pour la famille royale, cela permettait à Dmitri de sortir sans être vu par ses gardes. Il échappait ainsi à leur vigilance, ce qui lui permettait de sortir de la citadelle sans que l'on ne le suive à la trace. Il détestait ça !!! Certes il était un dirigeant de la rébellion, mais cela ne voulait pas dire qu'il était incapable de vivre sans la présence de ses gardes. « Tu n'en fais qu'à ta tête » Haussant les épaules, Dmitri alluma une torche avant de s'élancer dans les couloirs. « Laisse moi profiter des derniers plaisirs qu'il me reste » En effet, outre la marche et la lecture, Dmitri ne possédait pas énormément de distractions.
Deux heures plus tard, le trio avançait dans la poudreuse, ils étaient en train de se rapprocher de la ville. Dmitri ressentait une certaine fatigue, mais une bonne. La force de l'air lui avait permis de travailler ses pouvoirs, cela c'était bien déroulé, mais la fatigue avait commencé à se faire sentir. Le soleil commençait sa longue descente, il était temps pour le jeune homme de regagner la citadelle et ses devoirs. Il marchait d'un pas rapide, aérien, la neige ne le gênait pas, ni le froid piquant qui annonçait une nuit glaciale. Perdu dans ses pensées, il s'immobilisa quand il fonça dans son chien. Blue s'était immobilisé, le corps tendu, la tête redressée, les oreilles pointées vers un attroupement que Dmitri n'avait jusqu'alors pas remarqué, il se mit à émettre un léger grognement avant de s'élancer dans la neige à une allure folle. Dmitri resta consterné pendant quelques secondes avant de se lance à sa suite. Il n'avait jamais vu réagir Blue de la sorte, si n'est quand il était en danger, ce qui n'est nullement le cas. Vu sa posture agressive, Dmitri n'avait pas le choix, il devait se dépêcher pour éviter que son loup ne commette une grave erreur. Déjà qu'il était craint par de nombreuses personnes, s'il attaquait sans raison, Dmitri risquait de se trouvait dans une situation très délicate.
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| Re: We are most alive when we're in love - Mae Lun 14 Déc - 0:02 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Les pas traînants de la jeune femme se mirent à ralentir, avant de cesser complètement. Mae était bien incapable de dire combien de jours s'étaient écoulés depuis le moment où elle s'était mis en tête de retourner une fois de plus auprès des rebelles, mais ses pieds ne semblaient plus qu'être un assemblage d'ampoules, au point où marcher était devenu un véritable calvaire. Le simple fait de poser un pied devant l'autre lui demandait de rassembler toute sa volonté. Même Faenor semblait à bout de force, ou du moins, c'était la seule explication pour ses longs silences. Et pourtant, la vue qui s'offrait désormais à eux avait de quoi leur redonner des forces : devant eux, au loin, juchée contre les flancs des montagnes, se dressait la capitale de l'air. Ou du moins, ce qu'il en restait, puisqu'il n'y avait pas besoin de s'y approcher que les jours de gloire de cette ville étaient depuis longtemps écoulés. Mais qui sait, peut-être que le retour du peuple de l'air en ces endroits - et surtout le retour de la famille régente - constituait justement le vent du renouveau dont cette ville avait besoin pour se rebâtir à partir de ses cendres. Sauf que Maïween commençait à bien trop ressentir fatigue et lassitude pour longuement réfléchir à ces perspectives. Bientôt, ils seraient arrivés à bout de leur périple... si les rebelles accepteraient de les accueillir une fois de plus, chose qui n'arriverait certainement jamais s'ils eurent été au courant du noms ensanglanté que portait la jolie rousse. Ses origines, une tache dont elle n'arriveraient jamais à s'en défaire, et à cause de laquelle le danger continuerait certainement à planer au-dessus de sa tête : car si un jour, le rebelles apprendraient ses véritables origines, ils risqueraient bien d'exécuter involontairement les souhaits des Targarov, et d'éliminer cette personne qui salissait tant l'honneur familial... « Avoue que c'est surtout la réaction d'une seule personne que tu crains. » Et il se pouvait bien que Faenor ait raison sur ce point : durant toutes les années au sein des rebelles, Mae était parvenue à garder une certaine distance, de peur de se faire rejeter ici aussi si quelqu'un parvenait à percer le mystère de ses origines. Durant toutes ces années, il n'y avait finalement qu'une seule personne qui était parvenue à surmonter un à un tous les murs de protection qu'elle avait construit autour d'elle, et il fallait que ce soit une des personnes qui avait certainement le plus perdu à cause de sa nation à elle, de ces personnes avec qui elle partageait une partie de son ADN. Alors sans doute n'était-ce pas étonnant qu'au fur et à mesure qu'elle s'était rapproché du chef des rebelles, la crainte qu'il finisse par découvrir qui elle était n'avait cessé de croître en elle. Elle pouvait presque s'imaginer l'expression du visage du beau blond passer de la surprise à la déception, colère et même haine le jour où il apprendrait la vérité... Pour la première fois depuis son arrivée dans le royaume de l'air, ce n'était pas une des nombreuses bourrasques glaciales qui firent frissonner la jeune femme, mais bien cette unique image mentale. Sauf que c'était bien là des choses qu'elle préférait garder pour rien que pour elle, ne serait-ce que pour éviter d'avoir Faenor lui répéter sans cesse 'je te l'avais dis' « T'esss vrrrementtt bêtttte tu saisss. » commenta Faenor, alors que ses dents claquaient tellement il grelottait de froid. « Est-ceee que je.. dois vrrraiment te rapelerrr qu'on est âme-ssssoeurs... que tu peuxxx rrrien me cacherrr. Même pas qu'une cerrrrtaine paire d'yeux bleus est une des rrraisons pourquoi tu veux revenir auprès des rebelles. Tu peux te mentir à toi... mais pas à moi. » Sans réellement attendre une invitation de la jeune femme, le petit maki catta finit par sauter sur son épaule, avant de tenter de trouver une petite place dans son manteau. Une tentative qui échoua, puisqu'au final, seul la tête et une partie du torse passèrent dans l'ouverture, alors que les fesses et la queue annelée du lémur restaient exposés aux éléments. « C'est pas pour te dire mais... t'es pas toute mince, tu sais ? Pfffff » Déçu, le lémurien finit par se débattre avant de parvenir à remonter sur l'épaule de la jolie rousse et de se lober du mieux possible dans le creux de son cou pour gagner ne serait-ce qu'un peu de chaleur. « Et dire qu'à cause de lui, on est censé affronter le grand froid...» « T'exagères pas un peu là ? » « Non... je suis une créature du soleil, de la chaleur ! Ah, la chaleur...» Un long soupire échappa de la gueule du lémurien, alors qu'il fermait les yeux d'un air bienheureux, laissant à son âme-soeur le soin de les amener tous deux à la capitale de l'air.
Doucement, mais surement, la distance qui les séparait de leur futur refuge commençait à aménuiser,et les ruines se dresser de plus en plus distinctement devant eux. Vers le milieu de l'après-midi, les ombres d'Aelia n'allaient pas tarder à les submerger tous deux, lorsque tout à coup une silhouette sortie de nulle part pour leur barrer le chemin. Paniquée, la jolie rousse pivota, bien décidée à ignorer sa fatigue et de prendre la poudre d'escampette, mais son plan fut rapidement mis à néant lorsque son regard se posa sur plusieurs autres silhouettes qui lui bloquaient tout possibilité de fuite. « Qu'est-ce que tu pensais, que tu allais pouvoir rentrer comme ça chez les rebelles, sans que personne ne s'en aperçoive ? Je veux bien croire que le faible nombre de Livanov toujours en vie parle pas vraiment en leur faveur, mais même eux ne sont quand même pas si stupide. » Faenor marquait certainement un point : il était impensable de pénétrer dans la nouvelle forteresse des rebelles sans attirer l'attention. C'était bien là un point sur lequel elle n'avait jamais douté : au contraire, vu que ce qui était arrivé à leur QG, ils devaient certainement avoir redoublé leur vigilance... et le nombre de gardes. Seulement, Mae avait espéré apercevoir ne serait-ce qu'un visage familier parmi les gardes, quelqu'un qui pourrait lui assurer le passage jusqu'à la capital de l'air... mais de tout évidence, cet espoir avait été en vain. « Halte. » « Nan mais quel orang-outan celui-là... on peut pas vraiment s'arrêter d'avantage... » râla une fois de plus le petit lémur qui, pour la première fois depuis des heures, avait daigné se redresser et observait désormais leur environnement d'un oeil aussi attentif que la jolie rousse, cherchant la moindre faille de leurs "adversaires" qui leur permettrait à s'enfuir. « Ou allez-vous ? » « Waouh, quelle sens de la conversation... pas étonnant qu'ils le gardent dehors, il doit plomber l'ambiance de toutes les fêtes. » De toute évidence, Faenor ne pouvait s'empêcher de commenter chacune des remarques des rebelles avec une certaine nonchalence. La seule qui restait finalement silencieuse, c'était bien Maïween, qui ne savait toujours pas quelle conduite adopter. Dire qu'elle était - ou du moins, son prénom ? Mais vu que les gardes semblaient pas la reconnaître, cela serait bien inutile. Demander de voir Dmitri ? Voilà une autre option risquée, puisque d'un, rien ne lui disait que ces hommes transmettraient sa requête et ne se contenteraient pas de lui rire au nez. Et de deux, elle ne pouvait pas savoir si l'héritier des Livanov accepterait de la revoir. Après tout, elle lui avait tourné le dos sans même prendre la peine de lui dire au revoir... Il lui avait fait confiance, s'était ouvert à elle, et elle était partie... et ça, ce n'était pas sûr qu'il parvienne à le lui pardonner. Mais qui sait, peut-être était-ce mieux ainsi, après tout, ce n'était pas comme si ce qu'il y avait eu entre eux aurait pu mener à quoique ce soit. C'était mieux pour tous les concernés s'ils gardaient leurs distances... « Tu n'en penses pas un mot. » « Si. » « Si tu le dis. » Sans doute que cette petite discussion entre âmes sœurs aurait encore continué un bon moment, si un contact brusque n'aurait pas fait sursauter la jolie rousse. La main d'un des patrouilleurs s'était posé sur son poignet, et ses doigts s'enfoncèrent lentement dans la chair de Mae, laissant au passage des marques rouges pourpre sur sa peau. « Identifiez-vous. » Autrefois, Maïween aurait certainement finit par céder, mais depuis la mort de son frère, quelque chose avait changé en elle. Elle était devenue plus froide, plus dure... et surtout plus difficile à impressionner. Si bien que c'étai finalement d'une voix ferme qu'elle finit par répondre. « Je suis Maïween, j'ai aidé Cinead à l'infirmerie quand on était encore au QG. Je suis sûre que Dmitri Livanov pourra vous le confirmer. » Et si, pendant l'espace d'un bref instant, Mae pensait avoir réussi, elle fut très vite ramené à terre par le rire d'un des hommes. « Bien sûr. Et tu veux aussi qu'il te nettoie tes chaussures peut-être ? » « Non, il a vous pour ça, n'est-ce pas ? » répliqua le lémurien à voix haute cette fois, et le visage de l'homme ne tarda pas à s'empourprer face à de telles paroles. Mais tout ça, Mae ne l'entendit que derrière une sorte de brouillard. Le sang bruissait dans ses oreilles et elle sentit la colère envahir lentement mais doucement chaque recoin de son esprit, et bientôt, une chaleur se fit sentir au niveau de la paume de sa main. Une chaleur qui ne demandait qu'à être libérée et d'envahir les environs de sa rage destructrice... « Mais, c'est qu... » De toute évidence, le fait que la main de la jeune firebender venait de prendre une couleur argenté, presque blanche, n'avait pas échappé aux trois hommes, dont le rire s'était bien rapidement estompé. Quant à la jolie rousse, elle demeurait là, immobile, tentant tant mal que bien de contenir colère et frustration : peu importe à quel point ces hommes étaient agaçants, ils ne méritaient pas qu'elle perde contrôle... enfin, c'était là des mots qui parcouraient son esprit, sans pour autant y laisser la moindre trace ou provoquer le moindre changement. Ce n'était finalement que la voix de Faenor dans son esprit qui réussi à la calmer - un peu. « Oh, regardes, le puant ! » s'exclama le petit lémur, mais avant même qu'il ne puisse pointer dans la direction de Blue, le chien loup les avait déjà rejoint, et pris place entre Mae et le garde qui se tenait le plus proche d'elle. Ses poils dressés et ses babines retroussées ne laissaient pas de doutes possible sur ses intentions de défendre celle qui s'était dans le passé longuement occupée d'elle, et c'était certainement à cause de la détermination du chien - qu'ils devaient parfaitement reconnaître comme étant l'animal de compagnie de leur chef - que les hommes hésitèrent. « Ils font moins leurs malins là ! de vrai poules mouillés, à s'immobiliser de la sorte devant le puant ! » Excité par la situation, le lémurien sautillait sur l'épaule de la jeune femme, dévoilant lui aussi sa dentition parfaite - bien qu'il poil, juste un poil, moins imposante que celle de Blue, dont le grognement se faisait de plus en plus fort. Mais l'immobilité des hommes ne dura pas bien longtemps, puisque quelques instants plus tard, ils semblaient tout à coup se précipiter pour s'interposer entre Mae et une silhouette blonde qui s'approchait à vive allure. « Ne t'approches pas, chef ! » Dmitri... au seul fait de le savoir proche d'elle, le cœur de la jolie rousse se mit à battre plus fort - bien sur uniquement par soulagement. « Hé, Eowa, tu peux pas dire à ces babouins que vous nous connaissez ? Parce que c'est pas pour dire, mais franchement, l'accueil qu'on reçoit ici n'est pas des meilleurs... » En temps normal, Faenor avait beau faire comme s'il n'y avait rien de plus agaçant que cette "chose à plume" comme il l'appelait, mais à ce moment précis, même lui devait avouer qu'il était soulagé de voir la jolie Quetzal apparaître au-dessus des têtes des gardes. «Même pas vrai. » ponctua-t-il plein de mauvaise foi les pensées de son âme soeur. « Je rêve juste d'un lit bien douillet... mais ça arrivera pas tant que ces babouins sont là. » « Ouais, ben figures toi que ça nous aide pas vraiment si tu les appelles comme ça. » « Mais... c'est pas de ma faute s'ils ont des têtes de babouins... » C'était bien Faenor : impossible, insolent incorrigible - et surtout, plein de mauvaise foi. Une liste peu flatteuse, et pourtant, c'étaient justement ces nombreux défauts qui rendaient le petit lémurien si attachant - enfin, certainement pas au yeux de ces "babouins" de garde.
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▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 323 ▹ Pseudo : Melo ▹ Disponibilité : Open ▹ Avatar : William Moseley ▹ Crédits : morloki ▹ Âge : Cela 25 ans qu'il a poussé son premier cri emporté par une bourrasque de vent d'hiver/ ▹ Nation : L'air, la liberté, celui qu'on ne peut n'y toucher, ni saisir, ni capturer. ▹ Daemon : : Eowa,un nom tout doux pour une créature tout aussi douce qui pourtant peut quand elle le veut se montrer redoutable. Avec son plumage colorée et son chant mélodieux, la petite femelle Quetzal est loin d'inspirer la crainte. Si Dmitri peut imposer par sa stature et son caractère parfois ronchon, il faut bien avouer que la présence d'Eowa suffit à l'adoucir. ▹ Profession : Dmitri dirige en compagnie de sa cousine Lyra la rebellion. Il est en quelque sorte un dirigeant, même s'il ne l'a jamais vraiment désiré. ▹ Statut civil : Aux yeux de tous, il est une âme solitaire et sans attache amoureuse, mais cela n'est qu'une illusion. Son coeur est depuis quelques temps déjà animé par de douces pensées qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir posséder. ▹ Don : Craint et redouté par la nation de l'air, Dmitri possède la capacité de projection astrale, ce qui lui permet de se mouvoir et d'interagir hors de son corps. Avec les années, il a appris et s'est entraîné et possède désormais un très bon contrôle sur celui-ci. Cependant il le garde cacher, craignant que cela n'en effraie quelques uns. Seule sa cousine Lyra est au courant. ▹ Signe distinctif : Outre, la flèche située sur son épaule et commune à la nation de l'air, Dmitri possède aussi deux tatouages. Deux ailes, une face à l'autre de chaque côté de son dos, sa colonne vertébrale marquant la séparation entre celles-ci ▹ Allégeance : La rebellion, mais plus qu'à elle, il est surtout pour la liberté. C'est pour elle qui se bat, pour cette idée qu'un jour il pourra libérer son peuple de la tyrannie/
| Re: We are most alive when we're in love - Mae Lun 14 Déc - 18:55 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Dmitri s'octroyait peu de moments pour lui, mais ça restait indispensable au Livanov pour qu'il continue à garder les idées claires. Dmitri avait besoin de se ressourcer et de se retrouver face à solitude. Seul, au coeur de la montagne qu'il aimait tant, il pouvait méditer pendant des heures et réfléchir à ses futures actions en tant que dirigeant de la rébellion. Dmitri n'avait jamais douté de l'importance d'une rébellion, mais il se montrait beaucoup moins enclin à faire couler le sang que l'était sa cousine. Quelle tristesse de devoir gagner sa liberté par le sang et la haine… C'était dans ces moments où il se retrouvait seul qu'il pouvait vraiment réfléchir et se ressourcer. Plus il restait enfermer et il plus il étouffait, pour le bien des personnes qui l'entouraient et de la rébellion elle-même, il était donc indispensable que l'héritier Livanov puisse s'accorder du temps. Dmitri ne s'attardait jamais longtemps, il avait bien trop de choses à faire pour partir durant de longues journées, le plus souvent ses petites aventures ne duraient donc que quelques heures.
Leur retour à Elioras était un symbole fort et il craignait que le gouvernement vienne les chercher dans leur montagne. Cependant, il savait aussi qu'il ne le ferait pas sans bonne raison. L'hiver était en train de gagner du terrain et envoyait des hommes non entraînés à Aelia serait une grosse erreur que les Bernstein ne commettraient pas. Quant aux rebelles, ils se devaient de faire un choix : attaquer ou rester en retrait. Dmitri restait prudent quand à l'attaque qui avait détruit les sous terrains et tué pas mal de rebelles. Pour beaucoup, il s'agissait d'une attaque du gouvernement, mais Dmitri ne trouvait pas cela logique. Les Bernstein avaient beau être complètement fous, ils ne l'étaient pas assez pour faire exploser une partie de leur ville. La population était déjà trop méfiante pour accepter que leurs maîtres les tuent dans l'unique but de tuer des rebelles… Le beau blond avait beau retourner la situation dans tous les sens, il n'arrivait pas à saisir le fin mot de l'histoire, mais il était sûr d'une chose, elle était bien plus complexe qu'elle ne le paraissait. Pour ne pas arranger les choses, il n'avait quasiment plus de nouvelles d'Eddard, Dmitri ne doutait en aucun cas de la loyauté de son ami, il s’inquiétait par contre des événements qui auraient pu le pousser à diminuer ses lettres. Patient, Dmitri devait se montrer patient, Eddard finissait toujours par retomber sur ses pattes, il le ferait une fois de plus.
Le ciel était d'un bleu limpide, les nuages s'étaient arrêtés contre les flancs des montagnes. De son promontoire, Dmitri profitait d'une vue magnifique sur la vallée et sur cette montagne qui l'avait vu naître. C'était un miracle qu'il ait réussi à vivre si loin d'elle pendant tant d'années. Malgré le plaisir qu'il ressentait devant cette vue magnifique, une pointe de tristesse envahit son cœur. C'était un spectacle qui voyait seul, la personne a qui il tenait le plus n'était pas là, mais sûrement à des milliers de kilomètres plus dans le sud. Comme la plupart des membres de la nation de l'air, Dmitri avait vu sa famille se faire décimer, il ne restait plus autant de Livanov que leur famille en avait compté, mais ce n'était pas avec eux qu'il avait envie de profiter de ce paysage. Il avait appris à connaître la jolie rousse et il savait que ce genre de vue l'aurait laissé sans voix. Aussi dur que cela puisse être, il savait aussi que l'absence de la jeune femme n'était pas un mal. Il ne voyait pas ce qui pouvait lui offrir, si ce n'est la mort et la fuite… Quand aux origines de la demoiselle, elles n'avaient jamais vraiment compté pour lui, fille du feu ou pas, c'était de Maiween qu'il était tombé amoureux et pas de ses origines. Dmitri le savait, il ne pouvait pas prétendre à une fille ou à une histoire d'amour, pas avec sa position et l'épée de Damoclès qui se trouvaient au dessus de sa tête. Pourtant au contact de la jolie brune, il s'était surpris à espérer… « Bon alors va falloir faire quelque chose, parce que c'est pas possible. Si elle te manque autant, va la chercher ! » . Il l'aurait sûrement fait s'il n'était pas leader de la rébellion, mais hélas beaucoup de choses passaient avant ses propres sentiments. « J'ai déjà du mal à protéger les gens qui ne sont pas proches de moi, alors elle.. » « C'est pas une petite fille je te rappelle, elle est plus forte qui n'y paraît et puis arrête de trop y penser, laisse le temps te montrer le chemin. » Eowa qui parlait avec la voix de la sagesse, cela ne lui arrivait pas souvent, mais Dmitri l'écouta. Il abandonna alors son point de vue pour regagner la ville et sa vie…
Il n'aurait sûrement jamais remarqué la silhouette qui avançait avec difficulté dans la poudreuse, si son chien n'avait pas réagi. Dmitri passait toujours par des chemins peu fréquentés, surtout qu'il n'était pas censé être dehors. Ses gardes se trouvaient toujours devant sa porte croyant protéger un des dirigeants de la rébellion. On ne dérangeait pas Dmitri Livanov, si ce n'est pour une bonne raison. Ce n'était pas la première fois qui leur faisait le coup et pour le moment il ne s'était pas encore fait attraper. Les Kastarov risquaient de peu apprécier qu'il prenne des risques et il craignait qu'on ne tente de lui coller encore plus de gardes pour assurer au mieux sa protection. Voilà donc pourquoi, il faisait si attention à ne pas se faire attraper.
Blue dévala la pente avec une dextérité impressionnante. C'était dans ce genre de moment que ses origines se faisaient tout particulièrement voyante. La neige était profonde à cet endroit, pour suivre son chien, il se serait épuisé et aurait fini par être distancé. Raison pour laquelle, il se créa un coussin d'air sous les pieds pour survoler la neige fraîchement tombée. C'était un jeu qu'il avait couramment pratiqué durant l'enfance, surtout pour dévaler les pentes, ce qui n'avait pas vraiment été au goût de sa mère. D'ailleurs, en parlant d'elle, elle aurait sûrement été plus qu'heureuse de savoir ses enfants revenus dans ces montagnes, même s'il n'était plus que deux… Machinalement il passa sa main sur la bague qui pendait autour de son cou, l'alliance de sa mère qui ne le quittait jamais, avec le temps l'objet était devenu un véritable porte-bonheur.
Loin devant lui, Blue avançait à vive allure, c'était un spectacle magnifique à voir, tant il semblait faire partie du paysage. Cependant, cela commença à devenir un peu plus problématique quand il s'interposa entre un groupe de gardes et une personne inconnue qui n'arrivait pas à distingue d'ici. Par réflexe, il pensa à Lilou, Blue ne se serait pas comporté comme ça avec un inconnu, il connaissait forcément la personne. En temps normal, il se tenait toujours à l'écart des hommes et des femmes qui n'étaient pas dans son cercle proche et celui se résumait à Dmitri, Lilou et Maiween. Maiween… ce n'est pas grâce à son visage qui l'a reconnu, mais à cause de la couleur flamboyante de ses cheveux qui se détachait de la couverture neigeuse qui les entourait. « Comme quoi, j'ai toujours raison ! » Virevoltant, Eowa prit de l'enfance sur Dmitri et s'avança du petit groupe. « Tiens tiens qu'avons-nous là, un singe congelé ! Enfin, je ne sens plus ton odeur putride !»
Dmitri arriva enfin à côté des gardes, il fit disparaître son coussin d'air et se trouva rapidement les pieds en contact du sol. Son regard ne quittait pas la demoiselle, comme s'il voulait se rassurer qu'il ne rêvait pas que c'était bien elle. « Poussez-vous ! » Les gardes, bien que surpris se reculèrent, mais aucun ne s'éloigna du fils de l'air. Ils l'entouraient dans le but de le protéger de toute attaque possible. Ils faisaient leur travail, mais cela n'était pas vraiment du goût de Dmitri. « Vous pouvez disposer, je m'en occupe ! » « Nous avons ordre... » « Je donne les ordres et je vous dis ne disposer, je la connais ! » Eowa se posa sur l'épaule de Dmitri, contrairement à fafa elle vivait très bien dans ce genre de climat, ses plumes lui offraient une protection parfaite. « Hmm je sais pas, vraiment… je crois que j'adore l'idée de te voir si pathétique, mon fafounet » Cela faisait longtemps que Dmitri n'avait pas entendu autant d'amusement dans la voix de son âme sœur. Même si elle ne voulait pas l'avouer, Faenor lui avait manqué, c'était une certitude. Un des gardes souffla avant de pointer la jeune fille du doigt. « Elle génère des éclairs !!! » Sa voix était effrayée, c'était un pouvoir craint, surtout par la nation de l'air et c'était aussi une nouveauté. « Si elle avait voulu vous tuer, elle l'aurait sûrement déjà fait ! Elle est avec nous » finit-il par dire en leur indiquant d'un coup de tête de déguerpir fissa. Les hommes grommelèrent avant de faire demi-tour et de regagner leur position initiale. « Gardez ça pour vous, ça évitera d’inquiéter certains. » Il était en effet clair que si cela arrivait aux oreilles de certains réfugiés, Maiween ne pourrait plus se promener en ville sans qu'on change de trottoirs en la croisant.
Le beau blond esquissa un sourire avant de faire quelques pas en direction de la jeune femme. La revoir était pour lui un véritable bonheur, une émotion qu'il n'aurait jamais pensé retrouvé lui empara de nouveau le coeur et il put se souvenir à quel point la simple présence de Mai lui faisait du bien. Elle était en vie, elle allait bien...et elle était revenue, les 3 choses qu'il souhaitait le plus au monde. " Mai...je pensais jamais te revoir..."" Il ment en fait, il pensait à toi tout les jours, mais je savais que tu reviendrais". Dmitri pinça les lèvres tandis qu'un air désespéré se posa sur son visage. Eowa était toujours aussi directe et semblait prendre un malin plaisir à jouer aux entremetteuses. Il pointa sa main avec sa tête. « C'est nouveau ? » la main de la jeune femme brillait encore, mais cela commençait à disparaître, ce qui signifiait qu'elle possédait un certain contrôle sur la chose, ce qui était un vrai soulagement. Dmitri connaissait Maiween, elle ne ferait jamais de mal à une mouche, en tout cas pas gratuitement, posséder un tel don devait être pour elle un vrai enfer. « Tu m'as manqué, à chaque seconde, chaque jour ... » finit-il par dire avant de continuer d'avancer vers la demoiselle jusqu'à se trouver à quelques centimètres d'elle. Par réflexe, un de ses doigts s'enroula dans une de ses mèches rousses et descendit le long de sa joue. « t'es glacée... » Dmitri retira son manteau et lui plaça sur les épaules, contrairement à Maiween, il tolérait assez bien le froid et pouvait s'en passer pendant quelques minutes. « Je t'ai connu plus bavarde... » finit-il par dire… hésitant. Il ne savait pas vraiment comment se comporter, pas à cause de sa nouvelle particularité, mais parce qu'au fond de lui, il craignait qu'elle lui en veuille de ne pas avoir réussir à sauver son frère, ne pas l'avoir retenu elle…. [/quote] |
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| Re: We are most alive when we're in love - Mae Jeu 17 Déc - 22:23 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri « Singe frigorifié... pffff... elle est vraiment débile celle-là, comme si j'étais un singe moi.. pfff... qu'elle approche, et elle verra ce qu'un lémur congelé est capable de faire. On est pas des singes nous, ni ces trucs horribles à plumes. Puis depuis quand les piafs ont un sens de l'odorat... » râla Faenor intérieurement, tout en se contentant de lancer un regard blasé à Eowa qui virevoltait dans les airs, visiblement heureuse de les revoir bien que ses paroles avaient laissés présager le contraire. Il ne restait plus qu'à espérer que cela soit également le cas de son âme sœur, mais c'était bien là quelque chose en quoi Mae n'osait pas croire. Dmitri avait beau lui avoir manqué durant toutes ces semaines, mais rien ne disait que l'inverse soit également vrai. Après tout, que y avait-il eu avec eux avant qu'elle ne décide de partir, sans même l'en prévenir ? Un malheureux baiser, rien de plus. « Mouais, plus d'un. » interrompit Faenor une fois de plus sur un ton râleur. Bon, peut-être avait-il raison sur ce point. Peut-être y avait-il eu plus d'un baiser, mais ça ne changeait rien au fait que leur relation n'était jamais allé au-delà. Et pour être parfaitement honnête, Mae ne savait même pas si l'on pouvait réellement parler de relation - surtout qu'ils n'avaient pas vraiment eu le temps d'aborder cette question... mais sans doute que cette dernière ne méritait même pas d'être posée. Après tout, ce n'était pas comme si cela pouvait fonctionner. Ils partageaient peut-être un bon nombre d'idéaux, voir même de traits de caractère, mais ce n'était pas comme si cela suffisait à surmonter la différence de leurs origines... sans même parler que Dmitri n'avait pas la moindre idée que le sang des Bernsteins coulaient dans les veines de Mae, mélangé à celui des Targarov. Deux des familles les plus haïes par les rebelles. L'accepterait-il toujours dans son entourage une fois qu'il saurait la vérité ? « Tu devrais le lui dire, il est bien le seul à pouvoir te répondre... de toute façon, il finira par l'apprendre un jour où l'autre, et il vaut mieux que ça vienne de toi. » Pour une fois que Faenor donnait un conseil, au lieu de juste râler comme à son habitude, il fallait qu'il tape en plein dans le mille, et autant dire que c'était finalement bien loin de plaire à la jolie rousse. La peur que Dmitri ne la regarderait plus de la même manière était bien trop grande pour qu'elle songe à lui avouer le secret de ses origines, même si en même temps - ironiquement - elle se disait qu'il était certainement mieux pour tous les concernés s'ils gardaient leurs distances. « Rha les humains, vous savez vraiment jamais ce que vous voulez. Si tu veux garder tes distances, pardieu arrête de penser à lui, parce que j'en peux plus de toujours voir sa tête. » Qui sait, sans doute que le petit lémurien aurait continué sa tirade pendant un bon moment, tout en attribuant à Dmitri des noms des plus colorés, si la voix de ce dernier ne l'aurait pas interrompu, mettant par la même occasions fins aux doutes de Mae - ou du moins à certains de ces doutes. Il n'avait pas hésité une seule seconde pour renvoyer les gardes, et ce malgré la mise en garde de ces derniers. N'était-ce pas justement là la preuve que son départ précipité n'avait pas anéanti la confiance que l'aîné des Livanov avait en elle ? Se concentrant sur sa respiration, la jolie rousse faisait de son mieux pour tenter de maîtriser la colère qui semblait être devenue son compagnon quotidien depuis quelque temps. Si durant de nombreuses années, on lui avait à de nombreuses reprises reprochée d'être trop douce, trop rêveuse, ces traits-là de son caractère semblaient s'être complètement estompés depuis la mort de son frère pour laisser place à émotions bien plus noires, et les moindre détails semblaient désormais faire remonter ces traits de caractère qui feraient mieux de rester enfuis.
« Merci. » finit-par murmurer la jeune femme, alors que les gardes s'éloignèrent d'un pas réticent. « Merci ? C'est tout ce que tu as à dire ? Ah ben bravo ! » Comme quoi, au moins l'un d'entre eux semblait encore avoir de l'énergie à revendre, parce que contrôler son pouvoir consumait le peu d'énergie qui restait encore à la jolie rousse après son périple. « Oui... finit-elle par répondre à la question - ou plutôt le constat - du beau blond. Mais tu sais, peut-être qu'ils ont raison... peut-être que tu devrais... » La fin de la phrase restait en suspens. De toute façon, à quoi bon que de gaspiller sa salive, puisque de tout évidence, l'aîné des Livanov ne semblait nullement intéressé par ce qu'elle était en train de dire. Au lieu de rester en retrait, comme elle tentait de lui expliquer avec bien du mal, il s'était encore d'avantage approché d'elle, si bien que désormais, seuls quelques dizaines de centimètres les séparaient encore. « Avoue que tu préfères bien cette variante... de toute façon, c'est écrit sur ton visage. » Qu'aurait-elle bien pu répondre face à ses paroles du petit lémurien ? Il avait raison, et ce peu importe à quel point elle aurait aimé être en mesure de la nier. Le simple fait de savoir Dmitri près d'elle avait quelque chose de rassurant. Plus même, cela lui donnait l'impression d'avoir enfin trouvé sa place. Qu'il y avait enfin quelqu'un qui l'appréciait pour ce qu'elle était réellement. « Ah l'amour... beau pour tout le monde à part ceux obligé de supporter la compagnie des amoureux. C'est moi ton âme sœur d'abord, alors je vois vraiment pas ce que tu lui trouves » Ce qu'elle trouvait à Dmitri ? Voilà bien une question à laquelle Mae était bien incapable de répondre. Il n'y avait finalement aucune facette particulière du chef des rebelles qui pourrait expliquer son attirance pour lui, mais c'était plutôt un savant mélange de défauts, saupoudré d'un bon nombre de caractéristiques plus attachants les unes que les autres, qui avait fini par la conquérir au cours du temps. Ou du moins, c'était bien là la meilleure explication qu'elle pouvait trouver : il fallait bien avouer que l'aîné des Livanov n'était pas vraiment une facile à approcher, mais une fois qu'on avait réussi à passer au-delà de l'apparence distante, voir même froide, du beau blond, on découvrait un homme doux, attentionné, et surtout qui mettait son entourage avant lui-même. En autre mot, tout le contraire de ce qu'on s'attendait à voir chez le chef des rebelles. « Mouais, c'est bon, carapace dure, cœur tendre. Le parfait prince charmant. Maintenant qu'on a évoqué tous les clichés, on peut peut-être passer à autre chose ?! Puis s'il était vraiment parfait, il aurait pu me donner son manteau à moi aussi. » continua Faenor sur une voix boudeuse, mais ses paroles ne semblaient parvenir à Mae qu'à travers une sorte de brouillard. Autour d'elle, la montagne semblait s'être mise à tanguer, et elle luttait désormais pour rester sur ses pieds. « T'aurais pas du... tu vas avoir froid... » finit-elle par murmurer, tentant tant bien que mal à oublier cette sensation de malaise. « Mais merci. » ajouta-t-elle, tout en tentant de lui adresser un sourire. C'était bien là le Dmitri qu'elle avait appris à aimer, celui qui pensait toujours aux autres avant de penser à lui-même. L'homme qui était devenu le chef de la rébellion uniquement parce que sa cousine le lui avait demandé, alors qu'il n'y avait pas vraiment de doute possible sur le fait que ce n'était nullement la vie qu'il désirait mener. « Peut-être que tu ne m'as seulement jamais vu après un tel périple. » finit-elle par répondre, tentant de son mieux pour cacher le fait qu'elle était complètement à bout de forces. « Mais il se pourrait bien que tu m'as manqué toi aussi. » finit-elle par répondre. « Enfin, juste un peu. » ajouta-t-elle, un léger sourire sur les lèvres, alors qu'elle appuyait tendrement sa joue contre la main du beau blond. « Et puis, je pouvais pas abandonner Lilou... ni laisser le pauvre Blue sans dogsitter. » Malgré un petit air malicieux dessiné sur les lèvres, la voix de la jolie rousse était à peine plus forte qu'un murmure quant elle posa délicatement sa tête contre l'épaule du beau blond. Dire qu'en décidant de revenir, elle s'était promise de garder ses distances, mais là, elle n'avait tout simplement pas la force de résister, de garder ses distances. Sentir les bras de Dmitri l'enlacer lui procurait un sentiment de sécurité qu'elle n'avait plus ressenti depuis... et bien, depuis l'attaque du QG des rebelles. Depuis le jour où son frère avait trouvé la mort parmi les décombres.
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▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 323 ▹ Pseudo : Melo ▹ Disponibilité : Open ▹ Avatar : William Moseley ▹ Crédits : morloki ▹ Âge : Cela 25 ans qu'il a poussé son premier cri emporté par une bourrasque de vent d'hiver/ ▹ Nation : L'air, la liberté, celui qu'on ne peut n'y toucher, ni saisir, ni capturer. ▹ Daemon : : Eowa,un nom tout doux pour une créature tout aussi douce qui pourtant peut quand elle le veut se montrer redoutable. Avec son plumage colorée et son chant mélodieux, la petite femelle Quetzal est loin d'inspirer la crainte. Si Dmitri peut imposer par sa stature et son caractère parfois ronchon, il faut bien avouer que la présence d'Eowa suffit à l'adoucir. ▹ Profession : Dmitri dirige en compagnie de sa cousine Lyra la rebellion. Il est en quelque sorte un dirigeant, même s'il ne l'a jamais vraiment désiré. ▹ Statut civil : Aux yeux de tous, il est une âme solitaire et sans attache amoureuse, mais cela n'est qu'une illusion. Son coeur est depuis quelques temps déjà animé par de douces pensées qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir posséder. ▹ Don : Craint et redouté par la nation de l'air, Dmitri possède la capacité de projection astrale, ce qui lui permet de se mouvoir et d'interagir hors de son corps. Avec les années, il a appris et s'est entraîné et possède désormais un très bon contrôle sur celui-ci. Cependant il le garde cacher, craignant que cela n'en effraie quelques uns. Seule sa cousine Lyra est au courant. ▹ Signe distinctif : Outre, la flèche située sur son épaule et commune à la nation de l'air, Dmitri possède aussi deux tatouages. Deux ailes, une face à l'autre de chaque côté de son dos, sa colonne vertébrale marquant la séparation entre celles-ci ▹ Allégeance : La rebellion, mais plus qu'à elle, il est surtout pour la liberté. C'est pour elle qui se bat, pour cette idée qu'un jour il pourra libérer son peuple de la tyrannie/
| Re: We are most alive when we're in love - Mae Ven 18 Déc - 15:38 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri « Alors fafounet, on a froid » Eowa virevoltait dans les airs avec la dextérité de son espèce, elle était joyeuse et cela se voyait très bien. Enfin, elle venait de retrouver Faenor ce qui voulait dire qu'elle ne s'ennuierait plus. Même si le singe ( elle adorait dire singe, y avait rien de mieux pour l'énerver ) faisait de sa vie un véritable enfer, la jolie Quetzal devient bien avoué, que sans lui, elle était beaucoup moins amusante. « Tu faisais pas le fier devant les gardes , où est passé ton courage légendaire, ah oui j'allais oublié, il n'a en fait jamais existé ». Dmitri était habitué à ce genre d'enfantillages, Maé aussi d'ailleurs, parce qu'à chaque fois que leurs âmes se trouvaient dans la même pièce ou assez proche l'un de l'autre, c'était toujours le même cirque, ils passaient leur temps à se lancer des piques et quand ce n'était pas le cas ils se cherchaient… Un peu comme Dmitri et Maiween en fait, mais juste pour le dernier point.
Si la situation avait été différente, Dmitri aurait sûrement attrapé la jeune femme dans ses bras pour la serrer avec tendresse, mais il ne savait pas si c'était ce qu'elle désirait, il ne savait même pas pourquoi elle était revenue et sa main qui avait brillé quelques minutes plus tôt ne l'aidait pas à trouver la réponse. La jolie rousse s'était toujours montrée très secrète, elle cachait des choses comme lui, mais il ne lui en avait jamais tenu rigueur, parce que c'était comme ça qu'on évoluait dans son monde. La seule chose vraiment importante, c'était qu'il avait confiance en elle, qu'importe ce qu'elle gardait au plus profond de son cœur.
« Qu'est-ce que vous êtes désespérant » laissa échapper son âme sœur alors qu'elle observait la scène en décrivant des cercles autour des 3 bipèdes. C'est vrai que ni Dmitri ni Maé n'étaient doués pour exprimer leurs sentiments, leur relation avait été pour le moment tout en retenue. Ce n'était pas surprenant, parce qu'ils étaient bien loin d'être les seuls dans l'équation. « C'est vous qui vous rajoutez des problèmes ». Eowa avait toujours été l'optimiste, Dmitri avait cette tendance à toujours voir les mauvais côtés, les dangers, il était le roi pour minimiser les risques et en prendre le moins possible, mais en amour prendre des risques semblait faire partie de la donne, il devait juste apprendre à lâcher du leste ce qui pour le moment restait assez compliqué. Pourtant en la voyant ainsi devant lui, il se disait qu'il avait une chance folle de la voir réapparaître dans sa vie, elle était revenue et pour Dmitri ça signifiait tout de même beaucoup. Il avait l'habitude de voir les gens qui l'aimaient disparaître, aucun n'était jamais revenu, à part elle. Il n'avait sûrement jamais été aussi soulagé de sa vie en comprenant que la femme qui faisait battre son cœur n'était pas tombée aux mains du gouvernement, qu'elle avait réussi à s'en sortir malgré la complexité des événements.
Dmitri percevait bien que Maiween avait changé, il l'avait vu à la seconde même où elle avait appris pour son frère, mais malgré ça il voyait toujours la femme qu'il aimait, celle qui était prête à escalader une montagne toute seule et réussir cette ascension. Rejoindre Aelia était même pour les fils de l'air une épreuve difficile, alors pour une fille du feu, sans entraînement et qui ne connaissait rien à la montagne, ça relevait du miracle. « Surtout que c'est sûrement pas Fafounet qui l'a aidé ». Dmitri n'avait jamais rien demandé pour lui, mais depuis qui l'avait rencontré il s'était mis à espérer. Après toutes ces épreuves et celles à venir, la vie était-elle en train de lui offrir un cadeau, il l'avait laissé partir une fois, la plus grande erreur de sa vie et il était sûr qu'il ne la commettrait pas une deuxième fois. Il laissa échapper un léger rire amusé. « T'es chez moi ici Maé, je suis habitué aux rigueurs de la montagne, je peux rester comme ça quelques minutes. Par contre, j'ai peur que si tu continues comme ça à grelotter, tu finisses congeler et j'ai bien peur qu'Eowa ne se remette jamais de perdre Faenor ». Un léger rictus amusé c'était dessiné sur ses lèvres tandis qu'Eowa râlait et se lançait dans une longue tirade sur le fait qu'elle était un symbole de liberté à elle toute seule et qu'elle n'avait nul besoin d'un singe pour être heureuse. D'ailleurs si ça continuait comme ça elle se proposait même pour balancer Faenor dans une crevasse. Quelque chose comme ça, mais Dmitri n'y prêta pas vraiment attention, il était bien trop heureux de redécouvrir le visage de la jeune femme pour ça. « Oui la prochaine fois que tu décides d'escalader une montagne… préviens-moi avant. » Il préférait ne même pas penser à ce par quoi elle avait dû passer pour arriver ici. La montagne était forte, plus forte que n'importe qui, que n'importe quelle nation. Elle ne faisait pas de cadeau, ni aux enfants de l'air, ni aux enfants de la terre, de l'eau ou feu. Elle demeurait sauvage et violente, belle et protectrice à la fois.
Alors, comme ça, il lui avait manqué et juste un peu, il répondit à son sourire, il la reconnaissait bien dans ses propos, ce petit jeu qu'ils avaient installé fonctionnait toujours très bien. « Elle va être heureuse de te revoir, elle regarde souvent par la fenêtre en espérant te voir arriver." « Et elle n'est pas la seule . » Cette Eowa, elle ne pouvait pas s'empêcher de tout commenter. Dmitri enroula délicatement ses bras autour de la jeune femme et la serra avec tendresse contre lui. Il fut bien incapable de résister plus longtemps à l'appel de ses lèvres qui se trouvaient si près des siennes. Un baiser tendre, comme leur relation naissante. Bref, cependant car il sentait bien que la jeune femme était à bout et qu'elle ne pourrait pas continuer comme ça bien longtemps. Il posa son regard dans le sien, colla son front contre celui de la demoiselle qui était glacé, contrastant avec celui-ci de Dmitri bouillonnant. « On ferait mieux de rentrer ». Ils n'avaient fait que quelques pas en direction de la ville quand Dmitri sentit la jeune femme partir. Elle lui glissa des mains et il la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol. Il jura avant de porter sa main à son cou pour trouver son pouls. Il était faible, mais bien présent. Doucement Dmitri passa ses bras sous la demoiselle dans le but de la soulever. « Tu devrais venir aussi Faenor ». Le lémurien ne se fit pas prier et ne mit pas longtemps à se blottir contre son âme tandis que Dmitri faisait déjà appel aux vents qui l'entouraient.
Il arriva rapidement dans ses appartements en ayant bien pris soin de ne pas se faire remarquer. Pour le moment, c'était mieux si personne ne savait qu'il avait ramené la jeune fille chez lui. En toute logique il aurait pu l'amener à l'infirmerie, mais avec le tout nouveau pouvoir qu'elle venait de déclarer il préférait éviter de la laisser aux mains d'inconnus. « Tu veux surtout qu'elle soit avec toi .» En effet, il venait juste de la retrouver, alors hors de questions de la laisser. Elle avait vécu assez de choses et il préférait qu'elle se réveille à ses côtés que face à des visages inconnus. Il venait juste de la déposer dans le lit quand il entendit la porte s'ouvrir. Le visage de Lilou apparut et celui-ci perdit rapidement de sa couleur quand elle comprit qui y était allongée. « C'est rien, elle est juste très fatiguée, tu veux bien mettre des bûches dans la cheminée ». Les yeux bleus de la petite fille retrouvèrent en intensité et elle se précipita vers la cheminée pour y rajouter du bois. Dmitri pouvait se passer de feu, mais pas Lilou et encore moins Maé vu l'état dans lequel elle était. « Faenor » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres quand Dmitri entendit la voix de Lilou prononcer le nom de l'animal âme de Maiween. Elle avait toujours adoré le maki catta et ne mit pas longtemps pour lui poser une couverture sur le dos. « Fafounet tout de rose vêtu, que c'est mignon, ça te va bien au teint » . Amusée Eowa se posa sur une poutre sans lâcher du regard le lémurien. Dmitri retira le manteau de la jolie rousse avant de la regarder. Il était devant un triste constat, ces affaires étaient trempées, il pouvait pas la laisser comme ça. Il aurait finalement peut-être mieux fait de l'amener à l'infirmerie. « Lilou tu restes avec elle, je reviens .»La gamine acquiesça et Dmitri sortit de la pièce. Il revint quelques minutes plus tard avec des affaires appartenant à sa sœur, ça ferait l'affaire jusqu'à ce que la jeune femme se réveiller. « Tu veux bien m'aider on va lui mettre des affaires sèches. » La gamine hocha la tête avant de se mettre au travail, mais quand Dmitri posa une main sur la jolie rousse, il se trouva face à un obstacle de taille. « Ohhhh la toi , enlèves tes sales pattes puantes de mon âme soeur!!! » Faenor était en position de défense et ne semblait pas vraiment décidé à le laisser faire. « Allez vla Fafounet qui préfère que son âme sœur attrape la mort que d'accepter de l'aide de Dmitri ! » « Ferme la le piaf, la ramène pas avec tes plumes décolorées !» « Mes plumes décolorées ??? » Hurla Eowa tout en abandonnant sa poutre pour rejoindre Dmitri sur le lit. « Tu oses me parler de décoloration, tu t'es vu toi ! On dirait un panda qui a passé trop de temps dans l'eau. » À ce moment-là, le petit panda de Lilou tourna la tête tentant de comprendre ce qui était en train de se passer. Tandis que Faenor et Eowa étaient en train de s'envoyer mille et une phrases cinglantes, Dmitri et Lilou s'affairaient à changer la jolie rousse. Ils venaient de lui enfiler un haut propre quand Faenor remarqua enfin que sa protection n'était pas si bonne que ça. « Dégageuuhh » Dmitri retira vite sa main pour éviter une morsure tandis qu'Eowa se lança dans une tentative de plaquage en recouvrant la tête de Faenor. « Nan mais vous allez arrêter votre cirque! » Dmitri empoigna son quetzal et la posa sur son épaule. « Toi tu te calmes et Faenor tu ferais mieux de garder le peu d'énergie qui te reste pour qu'elle puisse dormir en paix ». Eowa tourna la tête , boudeuse, mais resta silencieuse tandis que Faenor se mit à réfléchir. « Si tu ne laisses traîner ton regard que quelques instants, sois sûr que Dmitri Livanov sera rayé de la terre. » « et un singe capricieux aussi » rajouta Eowa tandis qu'un rire amusé se fit entendre de l'autre côté du lit. Vraisemblablement la situation amusée beaucoup Lilou. « Dit ça te fait rire ? » Le visage de la petite se recouvrit d'un visage taquin, semblable à celui de Dmitri et les deux reprirent leur travail. « Violer ainsi notre intimité, j'y crois pas, jusqu'ici j'étais le seul à l'avoir vu comme ça .» râla Faenor alors que Dmitri et Lilou enfilaient à la jeune femme un pantalon sec. Dmitri laissa dévirer quelques secondes son regard sur le tatouage que portait la jeune fille, ça lui ressemblait bien. « HOOOOO qu'est-ce que tu fais , espèce de pervers narcissique, tu te crois tout permis avec ta tronche de faux beau gosse. Maiween se laisse peut-être séduire, mais pas moi, t'as fini là, alors dégage ». « Oué monsieur » Dmitri leva les mains en guise de signe de paix et recouvrit la jeune fille avec les couettes. Il posa doucement sa main sur le front de la belle, déjà elle commençait à se réchauffer. Dmitri aurait bien aimé rester plus longtemps, mais un conseil l'attendait et les coups qu'il entendait à sa porte prouvaient qu'il était en retard. Il embrassa tendrement le front de la jeune femme avant de poser ses lèvres sur celui-ci de la petite fille. « Je te la confie » . Lilou acquiesça avant de prendre place sur le lit en compagnie de son petit panda. « J'essaie de vite revenir ». Voyant Dmitri s'en aller, Eowa en fit de même. Avant de quitter la place, elle se retourna vers Faenor. « Fafounet, tu peux être sûr et certain qu'avec toi comme âme sœur, Maiween finira seule, t'es juste pire que n'importe lequel tue l'amour ! » Virevoltant à tire d'ailes, la jolie Quetzal disparut à son tour. Pour Dmitri il en était fini des retrouvailles, la rébellion n'attendait pas et il le savait, la guerre n'attendait jamais, elle frappait toujours n'importe où, n'importe quand que l'on soit près ou non…
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| Re: We are most alive when we're in love - Mae Ven 25 Déc - 15:30 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri « Toujours aussi lent d'esprit à ce que je vois, la poule. Si je vous ai demandé d'intercéder, c'était pas par peur, mais parce que ça aurait été dommage de vous priver de plusieurs de vos soldats... même s'ils ont le QI, ben d'une poule, justement. Mais j'imagine que ça exécute bien les ordres quand ils peuvent pas y réfléchir... » Fidèle à lui-même, Faenor venait encore de passer avec brio à côté d'une occasion pour se taire. « Que veux-tu, vingt ans d'expérience dans le domaine, ce n'est pas rien. » Le pire, c'était que cela ne le gênait pas pour le moindre d'insulter Eowa ou même les gardes, il semblait même en éprouver une certaine fierté comme s’il s’agissait là d’un grand accomplissement. C’était là du Faenor tout craché, puisqu’à chaque fois qu’il se trouvait face à Eowa, il ne pouvait s’empêcher de lui lancer des piques – un jeu auquel il n’était pas le seul à exceller, puisque la demoiselle au caractère aussi flamboyant que son pelage n’était pas en reste. Leurs chamailleries prenaient bien souvent des dimensions telles que, s’ils étaient dans la même pièce, il était presque impossible pour Dmitri et Mae de s’entretenir sans être sans cesse interrompus par les voix de leurs daemons… ou le boucan qu’ils faisaient dans leurs courses poursuites. A chaque fois qu’ils se voyaient, c’était la même chose : ils se lançaient des piques, et déclaraient haut et fort à quel point l’autre était insupportable, mais la vérité était qu’ils appréciaient tous deux ces petits moments de prises de bec, tout comme ils appréciaient voir l’un l’autre. « Apprécier voir cette chose décolorée ? Moi ? Non, mais n’importe quoi ! C’est chiant, ça passe son temps à chanter faux, et en plus c’est associé à l’autre Ouistiti, alors pourquoi ça me ferait plaisir à la voir ? » « Et dire que c’est toujours toi qui me rabâche qu’on peut peut-être se mentir à soi, mais pas à son âme sœur… » Sur le coup, la remarque de la jolie rousse avait pour effet de faire taire le lémurien, bien qu’en vue du caractère de Faenor, cet effet n’allait certainement pas être de longue durée. Mais qui sait, peut-être que pour une fois, Dmitri et Mae allaient avoir l’occasion d’échanger plus d’une phrase sans être interrompue par un certain primate à la queue annelée. « Tu m’en voudras pas si j’admire pas ton chez-toi, mais je crois bien qu’il y fait un peu trop froid à mon goût. » souffla la jeune femme, tout en se blottissant d’avantage dans les bras du beau blond – uniquement pour la chaleur, bien entendu. Qui aurait cru qu’un jour, son pays de naissance aurait pu lui manquer ? Et pourtant, maintenant que le froid glacial caressait sa peau, elle se remettait à rêver des grandes étendues de sables ou de la chaleur ardente qui y régnait et dont les maîtres du feu tiraient une partie de leur puissance… « Comme si un peu de neige suffisait pour m’achever, moi. Il en faut bien plus qu’un peu de poudreuse pour venir à bout de Faenor, le grand. » De tout évidence, le silence dans l’esprit de la jeune firebender n’avait pas duré bien longtemps, puisque la voix dédaigneuse de son âme sœur y résonnait à nouveau. « De toute évidence, le froid te rend délirant. » se contenta-t-elle de commenter la remarque du petit lémurien, avant de se concentrer de nouveau sur l’homme qui se tenait devant elle. « Même si je crois bien que je pourrais m’y habituer. » « … avec un certain blondinet comme coussin chauffant. » Egal à lui-même, le petit primate éprouvait un certain amusement à terminer la phrase de son âme sœur, sans même prêter grande attention au fait que sa remarque puisse mettre cette dernière dans une situation quelque peu embarrassante. « Enfin, ce que je voulais dire, c’est que c’est certainement joli… sans neige. » Ou du moins si on était correctement équipé pour un tel environnement. « Je douté que je recommencerais, à moins d’y être obligée. J’en ai eu ma dose je crois. » Si l’air de la montagne semblait parfaitement convenir à Dmitri, qui semblait plus en forme que jamais, c’était finalement loin d’être le cas pour Mae : bien plus que le froid, c’était la faible concentration en oxygène qui venait avec l’altitude croissante, qui lui était difficile à supporter. Et pourtant, ces « problèmes » devinrent rapidement secondaires lorsqu’elle vit le visage de Dmitri s’approcher du sien, avant se sentir une fois de plus la tendresse de ses lèvres sur les siennes. « Ben bravo, si t’appelles ça garder ses distances, je préfère même pas savoir ce que ce serait dans le cas contraire. » Comme quoi, on pouvait toujours compter sur le petit lémurien pour relativiser les choses, et surtout pour empêcher que les émotions ne prennent le dessus. Après tout, peu importe à quel point Mae pouvait apprécier ces petits moments de tendresse, il était bien difficile d’en profiter pleinement avec à ses côtés un daemon qui commentait ses moindres faits et gestes. « Je fais juste te rendre service, c’est toi qui voulais en rester éloignée je te rappelles. » Une constatation qui correspondait certainement à la réalité, mais pour être parfaitement honnête, il était bien facile de prendre une telle résolution en absence du beau blond. En revanche, la tenir quand il se trouvait juste en face et la regardait avec tendresse était une toute autre histoire. « Mouais, moi je vois vraiment pas ce que tu trouves si dur à résister... cet air de caniche mouillé est quand même tout sauf séduisant. La seule bonne chose, c’est qu’il y ait pas l’odeur qui va avec. » Au fur et à mesure qu’il parlait, les mots de Faenor semblaient venir de plus en plus loin, alors que le paysage qui les entourait s’estompait progressivement jusqu’à complètement disparaître. Maintenant qu’ils étaient – presque – arrivés à bon port, le corps de la jolie rousse semblait se concentrer plus que sur les fonctions essentielles, éteignant au passage toutes les autres. Sans émettre le moindre son, la jeune femme commença à chuter, inconsciente.
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« Et alors, il se tenait là. Grand, terrifiant. Une gueule si grande qu’il peut avaler un cerf en entier, et des dents acérés, aussi longs que mes bras. Le grand, le terrible chien des sables semblait bien déterminé à faire de nous son prochain repas… » Le récit quelque peu farfelu de son daemon était la première chose qui parvint aux oreilles de la jeune femme lorsqu’elle commençait doucement à émerger des bras de Morphée. Pendant quelques instants encore, la jolie rousse écouta les paroles de son daemon, avant de doucement ouvrir les yeux. Lilou était assise sur le lit non loin d’elle, avec son âme sœur, et tous deux étaient pendus aux lèvres de Faenor alors que ce dernier racontait comment, lui seul, avait distrait l’animal le temps que Maïween puisse en venir à bout. Un récit qui était tout sauf crédible pour chaque personne se connaissant un peu en matière de faune, mais la petite fille semblait tout bonnement fascinée. Peut-être était-ce également en partie dû au fait que Faenor s’était mis à mimer les « feintes » qu’il avait utilisée pour attirer l’attention du « grand méchant prédateur » sur lui, et sautait donc dans tous les sens. Dans de tels moments, Maïween se demandait bien ce qu’elle avait bien pu faire pour avoir une telle âme sœur : le caractère du daemon n’était-il pas censé refléter celui de son humain ? Alors soit il y avait toute une partie de son caractère dont elle n’était pas consciente – cette manie à toujours se mettre au premier plan, pour ne citer qu’un seul exemple -, soit il y avait quelques exceptions du moins partielles à cette règle. Parce que s’il y avait bien une panoplie de caractéristiques qu’ils avaient en commun, il y en avait au moins tout autant sur lesquelles ils différaient. « Tu parles bien de l’animal qui disparait dans une botte de sable à chaque fois que quelqu’un ne s’en approche ? » La voix de la jolie rousse était rauque et à peine plus fort qu’un murmure, et pourtant, ces quelques mots eurent pour effet que les trois se retournèrent d’un coup, et bientôt le rire de Lilou résonnait dans la pièce alors qu’elle passa ses bras autour du cou de Maïween. « Mais… » commença Faenor sur un ton boudeur, avant de se taire, du moins en apparence. « Ça te ressemble bien faire peur à tout le monde, et après ruiner mon histoire avec ton entrée… surtout que je t’y avais inclue, on aurait tous deux pu être leurs héros » continua-t-il, avec cette fois comme seul interlocuteur la cadette des Targarovs. « En plus t’es obligée à détruire toute ma crédibilité devant les enfants… ils vont finir par écouter madame-je-sais-tout et plus me croire que j’ai réellement combattu un chat à dent de lion tout seul » « Si tu choisissais de raconter des histoires plus crédibles aussi… » répliqua la jeune femme, bien plus occupée à serrer tendrement Lilou dans ses bras que de s’occuper des railleries de son âme sœur. « Pas crédible, pas crédible… moi je dis qu’elles sont parfaitement crédibles, moi. » Pendant que Faenor continuait son long monologue visant à démontrer à quel point les histoires abracadabresques qu’il racontait à Lilou et son âme sœur étaient crédibles, la jeune femme accorda toute son attention à la petite fille. « Je suis désolée, tu sais. » commença-t-elle, sans réellement savoir comment continuer. La fillette ne parlait peut-être pas, mais si l’on se basait sur son comportement, et sur le peu de faits qu’on savait à son sujet, il n’était pas difficile de deviner qu’elle avait dû endurer bien plus que d’autres enfants de son âge. Elle avait perdu sa mère, et comme si cela n’était pas déjà assez difficile pour elle, il avait fallu qu’une des personnes qui l’avait recueilli ne l’abandonne peu après… alors comment Maïween pourrait lui demander de pardonner ça ? Sauf que de toute évidence, elle ne semblait même pas avoir besoin de le faire, vu que la fillette semblait heureuse de la retrouver. Peut-être avait-elle perdue une partie de la confiance de Lilou, mais cette dernière était toujours heureuse de la voir… ce qui était plutôt bon signe. « Tu m’as manqué, ma princesse. » finit-elle par ajouter, alors que ses doigts parcouraient avec tendresse le long de la joue de l’enfant. « Et moi, et moi ? » La tête du petit faon ne tarda pas à apparaître dans le champ de vision de la jeune firebender, ce dernier ne voulant visiblement pas être oublié. « Toi aussi mon petit Idris. » « Grand Idris, pas petit. » ajouta le jeune daemon sur un ton qui ne laissait pas de doutes sur le fait qu’il avait déjà passé bien trop de temps en compagnie de Faenor, et que ce dernier commençait sérieusement à décolorer sur lui. « Que veux-tu, c’est normal qu’on veuille m’imiter dans ma perfection. » commenta fièrement le petit lémurien.
Ignorant la voix de Faenor, la jeune femme se redressait doucement. Ses mouvements étaient encore quelque peu maladroits, faiblards même, mais pour la première fois depuis bien des jours, elle n’avait plus froid… ce qui en soit était déjà un progrès. Regardant autour d’elle, la jolie rousse découvrit une chambre austère, dont on ne pouvait que trop facilement deviner qu’elle avait déjà vu des jours meilleurs. Et pourtant, après les longues années passées dans les souterrains, même cette chambre semblait des plus confortables, sans doute en grande partie grâce au feu qui crépitait à seulement quelque pas, dans la cheminée. « Ou à cause de la personne à qui appartient cette chambre. Ou ce lit. » « Quoi ? » Une fois de plus, la jeune firebender avait bien du mal à suivre les cheminements de pensées de son âme sœur, et de voir où il voulait en venir. « Dis plus tôt que tu n'as pas envie de comprendre. Ce pervers n’a pas perdu de temps pour te déshabiller et te mettre dans son lit. Heureusement que j’étais là pour te défendre, parce que qui sait ce qui serait arrivé si ça n’aurait pas été le cas. » Au fur et à mesure qu’il parlait, le petit lémurien prit un ton de plus en plus outré, et Maïween n’eut pas de mal à sentir la colère envahir l’esprit de son âme-sœur. « Ce pervers croit vraiment que jouer au prince charmant pendant 5 secondes lui donne le droit de violer ainsi notre intimité ! » Mais Faenor avait beau s'enfoncer dans ce qu'il considérait être des explications, la seule chose qu'il ne parvenait à faire, c'était d'embrouiller son âme-soeur... et la mettre mal à l'aise. Déshabiller ? Faenor avait beau avoir une imagination assez débordante par moments, mais à ce point ? Sans attendre, la jolie rousse repoussa les couvertures, uniquement pour se voir vêtu d'habits qui n'étaient certainement pas les siens. « Euh... si tu reprenais du début ? » finit-elle par demander, visiblement mal à l'aise. Désormais assis sur le lit, les jambes et bras écartés de façon à recueillir le plus possible des quelques rayons du soleil qui parvenaient jusqu'au lit, le lémurien reprit sur un ton légèrement plus calme : « Ben, après que tu t'es évanouie, le babouin t'a porté jusque dans sa chambre, en prenant bien soin que personne vous voie - et si tu veux mon avis, rien que ça, ça montre déjà qu'il n'avait pas de bonnes intentions. Sinon, pourquoi te cacher ?? En fait, il se fait passer pour un homme d'honneur en qui on peut avoir confiance, mais tout ça, c'est qu'une façade. Je t'ai toujours dit que les eaux les plus calmes sont les plus dangereuses. Mais bien sûr, madame n'a pas voulu m'écouter, et regarde où ça nous a mené... » Au fur et à mesures que les mots jaillissaient de la petite gueule de Faenor, l'angoisse de la jeune femme devint de plus en plus palpable. Qu'est-ce que le lémurien insinuait ? Que s'était-il vraiment passé ? Et pourquoi commençait-il un récit comme si quelque chose de grave s'était passé ? « Faenor... » finit-elle par interrompre le monologue du maki catta sur un ton presque suppliant. « Tu veux bien aller droit au but, s'il te plait ? » « Ben à peine franchi la porte, il a déjà commencé à t’enlever les vêtements de ses sales mains baladeuses. » Et alors que le sang montait aux joues de Maïween, le lémurien se tourna vers Idris et Lilou, ajoutant : « Dites-lui que j’ai raison, que le macaque qui se veut chef de la rébellion n’a pas le moindre respect de l’intimité, et qu’il s’est pas gêné pour la déshabiller et la mâter . » Les yeux écarquillés de la fillette à la remarque de Faenor parlèrent d’eux-mêmes, et la voix enfantine de son âme-sœur ne tarda pas à vouloir clarifier la situation. « Mais uniquement parce qu’elle était mouillée. » « Il l’a certainement pas regardé avec cet air pervers si c’était uniquement parce qu’elle était mouillée. » « Mais t’as rien pu voir, toi, tu te battais avec Wawa. » « Euh… ah bon ? Moi, me battre avec cette chose à plume ? N’importe quoa, comme si je me battais avec les plus faibles… pffff. » « Si, je t'ai vu ! » Autant dire que cette discussion continua encore un bon moment, puisqu'aucun des daemons semblait prêt à céder, au grand amusement de Lilou qui suivait la discussion avec un sourire sur les lèvres. Aucun des trois ne semblait réellement s’intéresser à ce que pouvait bien penser Maïween de la situation, et ce n’était finalement que quelques minutes plus tard, lorsque la jeune femme tenta maladroitement de se lever que tous les regards étaient de nouveau fixés sur elle. « Je… je vais juste aller m’asseoir près du feu. » souffla la jeune femme, avant de se laisser tomber sur la chaise qui ne se trouvait qu’à quelques pas du lit. « Oui, t’as bien raison, tu peux pas rester dans le lit de ce pervers, il risque de s’imaginer bien des choses ! » Et pour une fois, une remarque de Faenor ne provoqua pas la moindre réaction de la jeune femme qui ne savait finalement pas encore ce qu’elle devait penser de la situation. La seule chose de sûre, c’était que le fait que ce soit justement Dmitri qui ait changé ses vêtements pendant qu’elle était inconsciente la mettait quelque peu mal à l’aise.
Lorsque la porte de la chambre finit par s’ouvrir près d’une heure plus tard, Maïween était toujours assise sur la chaise, enveloppée dans une couverture que Lilou lui avait apportée, alors que la fillette était assise à ses pieds, son âme sœur sur ses genoux. Cette dernière faisait le récit de tout ce qui leur était arrivé depuis le départ de la jeune firebender, alors que la petite fille se contentait de ponctuer de temps à autre le récit de quelques hochements. « Encore la décolorée… dis, c’est ton grand âge, où pourquoi tes plumes semblent si abîmées ? » commenta le petit lémurien, tout en s’étirant doucement, visiblement à l’aise couché sur un coussin de velours. Quant à Maïween, elle ne croisa le regard de Dmitri pendant un court moment avant de baisser les yeux, bien mal à l’aise suite aux récits qu’elle avait pu entendre jusqu’ici. « Je… enfin… merci. » barbouilla-t-elle, le regard rivé sur les flammes, bien trop gênée pour le regarder dans les yeux. « Lilou et Idril m'ont raconté tout ce que j'ai raté. » enchaîna-t-elle rapidement, dans l'espoir de parvenir à orienter la conversation vers un sujet qui serait moins gênant pour elle. « C'est vrai que Lyra sera bientôt couronnée régente ? » Bien sûr, l'héritière des Livanov avait tenu ce rôle avec brio depuis quelque temps déjà, mais l'officialiser par un couronnement permettrait d'unir encore plus efficacement les restes de la Nation de l'Air derrière une seule personne. « Tu dois être content, avec une Livanov qui remonte sur le trône qui lui ait du, au moins une partie de ce pour quoi vous vous battez devient réalité. » Mais le couronnement n'était finalement qu'un des plus petits objectifs de la rébellion, et il resterait encore un bon bout de chemin à parcourir avant que la Nation de l'Air n'obtienne de nouveau une place au sein du Royaume. Surtout qu'il était parfaitement imaginable que le gouvernement ne laisserait pas passer une telle provocation sans qu'il n'y ait des représailles. Et en vue de ce qui était arrivé lors du couronnement de Murtagh, il était finalement peu probable que le couronnement de la nouvelle régente de l'air ne se déroule sans le moindre incident.
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▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 323 ▹ Pseudo : Melo ▹ Disponibilité : Open ▹ Avatar : William Moseley ▹ Crédits : morloki ▹ Âge : Cela 25 ans qu'il a poussé son premier cri emporté par une bourrasque de vent d'hiver/ ▹ Nation : L'air, la liberté, celui qu'on ne peut n'y toucher, ni saisir, ni capturer. ▹ Daemon : : Eowa,un nom tout doux pour une créature tout aussi douce qui pourtant peut quand elle le veut se montrer redoutable. Avec son plumage colorée et son chant mélodieux, la petite femelle Quetzal est loin d'inspirer la crainte. Si Dmitri peut imposer par sa stature et son caractère parfois ronchon, il faut bien avouer que la présence d'Eowa suffit à l'adoucir. ▹ Profession : Dmitri dirige en compagnie de sa cousine Lyra la rebellion. Il est en quelque sorte un dirigeant, même s'il ne l'a jamais vraiment désiré. ▹ Statut civil : Aux yeux de tous, il est une âme solitaire et sans attache amoureuse, mais cela n'est qu'une illusion. Son coeur est depuis quelques temps déjà animé par de douces pensées qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir posséder. ▹ Don : Craint et redouté par la nation de l'air, Dmitri possède la capacité de projection astrale, ce qui lui permet de se mouvoir et d'interagir hors de son corps. Avec les années, il a appris et s'est entraîné et possède désormais un très bon contrôle sur celui-ci. Cependant il le garde cacher, craignant que cela n'en effraie quelques uns. Seule sa cousine Lyra est au courant. ▹ Signe distinctif : Outre, la flèche située sur son épaule et commune à la nation de l'air, Dmitri possède aussi deux tatouages. Deux ailes, une face à l'autre de chaque côté de son dos, sa colonne vertébrale marquant la séparation entre celles-ci ▹ Allégeance : La rebellion, mais plus qu'à elle, il est surtout pour la liberté. C'est pour elle qui se bat, pour cette idée qu'un jour il pourra libérer son peuple de la tyrannie/
| Re: We are most alive when we're in love - Mae Sam 26 Déc - 22:26 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Quand il referma derrière lui, Dmitri laissa échapper un très long soupir de soulagement. Il s’avança doucement vers la lourde table en bois qui se situait dans la pièce à vivre des appartements de sa famille et prit appuis sur ses bras. Disons qu'il n'avait pas eu autant d'émotion à gérer depuis pas mal de temps. Il y avait beaucoup de contradictions en lui et encore plus de questions, mais malgré ça une chose lui importait réellement, c'était elle. Elle était revenue, elle allait bien et le reste n'était finalement que neige au soleil. Les émotions qui étreignaient son cœur passeraient, comme à chaque fois, mais plus il les ressentait et moins il avait envie de les abandonner. « Si chaque fois que je vois un bel oiseau, je me mets dans cet état, je te demande une chose : frappe-moi ! » Sa main caressa avec tendresse l'oiseau émeraude, Dmitri était rarement soumis à ses émotions, mais à ce moment-là, il n'arrivait pas vraiment à contenir sa joie. La voir revenir, il l'avait espéré, mais uniquement en rêve, parce que sa raison lui soufflait qu'elle était mieux loin que lui. Sa débrouillardise lui aurait permis de se sauver, il en était sûr. D'ailleurs, ça avait été le cas. En toute logique, il aurait dû se sentir plus inquiet qu'heureux, mais c'était bien le contraire qui se passait. En contact de la belle, Dmitri avait commencé à changer et l'absence de la jeune femme n'avait fait qu'accentuer son changement. Il s'était ouvert à elle, il l'avait laissé rentrer dans son monde et maintenant elle en faisait partie. Vivre loin d'elle avait été une épreuve difficile, encore plus quand il voyait Lilou se morfondre autant que lui. Dmitri avait refusé durant bien des années de s'occuper de sa vie personnelle, il n'avait toujours fait que pour sa famille. Aujourd'hui, il commençait à penser différemment qu'il était peut-être temps qu'il accepte ce que la vie lui apportait. « ça veut dire que je vais voir Faenor tous les jours » La voix triste de la Quetzal trahissait son désespoir de devoir partager sa vie avec le lémurien. Pourtant au fond, il savait parfaitement qu'elle adorait se chamailler avec lui. « Imagine… toute la nourriture que tu pourrais lui voler ou tout le plaisir que tu pourrais éprouver en le voyant trembler dans la neige. » Il sentait sa Quetzal s 'ébouriffer avant d'étirer ses longues ailes. « Mouais, ça pourrait être intéressant. Je vais lui offrir un manteau pour les nuits fraîches. » L'image de Faenor armé d'un magnifique gilet rouge se fixa dans l'esprit de Dmitri et il fut incapable ne pas laisser échapper un rire. « Tu veux vraiment le ridiculiser. » « Il a jamais eu besoin de moi pour ça » dit la belle émeraude avant de décoller pour se diriger vers la porte. Elle connaissait le programme aussi bien que Dmitri et il était temps de se rendre auprès de Lyra. Elle avait demandé une réunion et tout les Livanov étaient conviés. Tous sauf sa sœur qui était pour le moment aux abonnés absents, ce qui avait de quoi énerver le beau blond. « Au lieu de penser à ta sœur, tu devrais penser à ce qui t'attend dans ton lit ! » susurra la quetzal à son âme sœur. « Eowa ! » Presque choqué, Dmitri ouvrit la porte et sortit de ses appartements avant de saluer les gardes. Les hommes armés en firent de même, sans bien sûr oublier de lui souhaiter une très bonne journée. Eowa ne pouvait s'empêcher de rire et de les regarder en penchant la tête, ce qui lui donnait un air particulièrement idiot. « Dit ? Tu crois qu'un jour ils vont comprendre que chaque jour ils se font avoir ? » « J'espère que non ». Il aimait bien sa petite liberté, alors franchement s'il pouvait éviter qu'on remarque ses petites sorties. « N'empêche, c'est la première fois que tu as une fille dans ton lit... » « Eowa ferme là ! » Vexée la Quetzal n'en resta pas là. « Loin de moi l'idée de pointer le doigt tes qualités en tant que reproducteur ! » Dmitri prit une grande bouffée d'air frais, il ne pouvait pas frapper son âme sœur, ça ne se faisait pas, mais si seulement elle pouvait se taire. « Je ne peux rien dire à ce sujet, tu n'as pas vraiment eu beaucoup d’occasion pour faire tes preuves. » Grand dieu, heureusement que cette conversation restait de l'ordre du privé. « Nan parce que personnellement je pense que ça pourrait te faire du bien, vous faire du bien, histoire de vous retrouver. Tu sais l'appel des corps, l'amour fusionnel, bambamboumboumtchhhhaa , bonheur total !!! » Alors là ça devenait vraiment n'importe quoi, bambam ??? chouette. « Eowa, si tu continues , je peux te promettre que la prochaine fois qu'on m'offre des biscuits à la cannelle, tu en verras pas une miette ! » « Quoi ? » Il arrivait souvent que Dmitri soit obligé d'utiliser le chantage. C'était bien souvent la seule solution pour faire taire sa belle Quetzal. « D'accord, je ne dis plus rien, c'était juste pour t'aider, j'y peux rien si t'es coincé » finit-elle par dire avant de sombrer enfin dans le silence. Heureusement d'ailleurs, parce qu'il se trouvait juste devant sa cousine et qu'il préférait éviter de lui parler en ayant droit à des cours de sexualités offerts gratuitement par sa Quetzal.
« C'est totalement prématuré » Dmitri venait de se relever, il s'approcha de Lyra, l'air grave. « On te couronnera Lyra, mais pas tout de suite, c'est trop précipité, on ne peut pas assurer la sécurité ». Sa cousine l'observa avant de passer sa langue sur lèvres, puis elle se mit à marcher dans le bureau. Il avait été reconstruit et même s'il restait encore pas mal de finition, ils pouvaient se réunir et parler sans craintes d'être entendus par des oreilles baladeuses. Depuis leur arrivée, Dmitri, ses cousins ainsi que les rebelles n'attendaient qu'une chose que Lyra se retrouve sur le trône de vent. L'image était forte et importante, il était indéniable que cela apporterait du poids à leur combat, mais Dmitri ne pouvait tolérer que cela se fasse à la va vite. La couronner oui, mais le but était aussi que celui-ci se passe bien ! Pour tout le monde, Dmitri s’inquiétait trop. Il était comme ça, depuis qu'il avait rejoint la rébellion. Si de nature, il était peu inquiet, depuis qu'il avait pris en charge la rébellion, Dmitri se montrait beaucoup plus prudent. « On parle de quelque chose de très important, on ne peut pas se permettre de le rater. La patience, on doit être patient, on vient juste d'arriver ! On peut pas organiser un couronnement en claquant des doigts ! Tout le monde nous veut mort, dois-je vous rappeler qu'on a choisi de frapper juste après couronnement du grand abruti!» Dmitri avait beau parler, mais personne ne l'écoutait vraiment. Il avait beau lutter, parfois il ne pouvait pas tout empêcher. Après tout, peut-être qu'il en faisait trop, peut-être qu'il ne se passerait rien et qu'il faisait tout un plat pour rien. « J'aimerais vous rappeler qu'on sait fait exploser la figure, il y a quelques semaines , sans savoir vraiment ce qui s'est passé et vous vous pensez qu'un couronnement sans prendre de réelles mesures de sécurité est une bonne idée ? » Visiblement oui ça l'était car malgré toutes ses tentatives, il n'eut pas son mot à dire. Lyra se ferait couronner dans quelques jours et Dmitri n'avait plus qu'à se débrouiller pour que celui-ci se passe le mieux possible.
Quand il rentra chez lui, il était éreinté. Cette réunion venait de l'achever, mais l'idée de revoir Mae était bien plus forte que la fatigue qui avait commencé à le gagner. Il poussa la porte de sa chambre, celle-ci n’émit aucun son. Il remarqua bien rapidement que le lit était vide. Pendant quelques secondes, son cœur s'emballa avant de reprendre un rythme plus régulier quand son regard se posa sur Mae. Elle était de dos, assise sur une chaise près du feu qui crépitait. À côté d'elle se trouvaient Lilou et son âme sœur. Il ne passa cependant pas inaperçu très longtemps. « Rends-moi mon coussin » Hurla la Quetzal qui déploya ses ailes vers Faenor. Elle se posa près de lui et commença à tirer le tissu vers elle. « ça faisait longtemps... » finit par dire Dmitri avant d'abandonner sa position pour se rapprocher de Maiween. « J'allais quand même pas te laisser mourir de froid, Eowa me l'aurait jamais pardonné. » Un sourire taquin se dessina sur les lèvres de Dmitri tandis qu'il attrapait le coussin, histoire de pouvoir s'octroyer 5 minutes de paix. « Tiens » Il l'offrit au petit Faon qui ne mit pas longtemps avant de se rouler en boule pour s'y coucher. « T'as pas raté grand-chose » dit-il tout en posant ses mains sur le haut de la chaise sur laquelle était assisse la jolie rousse. « Il semblerait que la chose la plus intéressante soit arrivée il y a peu de temps ». Taquin, il posa son regard sur Maé et lui dédicaça un sourire charmeur pendant qu'Eowa se lovait dans les draps. Quand elle parla de Lyra, le visage de Dmitri se voilà et l'inquiétude prit possession de son visage. « Elle a décidé de faire le couronnement dans quelques jours… je trouve que c'est précipité, mais la majorité là emporter, il paraît que je suis trop inquiet ? » Il roula des yeux, il n'était pas inquiet, juste prudent. Un léger sourire se dessina sur son visage. « C'est un début, mais pouvoir revenir à la maison , c'est déjà une grande avancée ». S'il était chez lui, Maiween se trouvait dans un lieu totalement inconnu, voir carrément hostile pour quelqu'un de la nation du feu. « Tu commences à te réchauffer ? ». Vu la chaleur de la pièce, elle devait tout de même commencer par se sentir bien, lui, il étouffait, il était bien plus à l'aise dans le froid pinçant, mais il préférait avoir chaud et voir Mae en pleine forme que se sentir au frais et voir la belle grelotter. Dmitri laissa descendre ses mains, ses bras s'enroulèrent délicatement autour de la jolie rousse. « Qu'est-ce qui t'es arrivée ? » finit-il par dire quand sa main caressa délicatement celle de le belle. Il était amusement de regarder à quel point celle de la miss était fine et celle de Dmitri imposante, parfait, comme ça elles étaient complémentaires. Ne voulant pas trop la pousser dans ses retranchements si rapidement après son retour, il orienta la conversation vers un autre sujet, libre à elle de rebondir si elle le désirait. « J'ai ramené à manger des cuisines, si tu veux je peux t'en rapportais ou... » Il n'avait pas vraiment eu le temps de finir sa phrase que Lilou s'élança vers la cuisine. « Ou tu veux venir manger avec nous dans la cuisine, avant que Lilou n'aies tout englouti » dit-il amusé alors qu'il se redressait. Sa main s'enroula autour de celle de Maiween. « Tu viens ou je te porte ? » De nouveau taquin, un large sourire se dessinait sur son visage et Maé était bien la seule à pouvoir réussir ce grand miracle. [/quote] |
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| Re: We are most alive when we're in love - Mae Dim 27 Déc - 22:27 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri « Non, mais on t’a jamais appris que les affaires qui trainent appartiennent à ceux qui les trouvent ? Et puis… Eh!!! » Le cri de protestation du petit lémurien résonnait dans la pièce, et heureusement pour Dmitri, ce premier était bien trop occupé de déjouer les attaques de la Quetzal, car dans le cas contraire, le jeune Livanov aurait certainement eu une cicatrice de plus à afficher. « Pfff, bravo la décolorée, vraiment bravo, j’espère que t’es contente maintenant. » Une moue boudeuse sur le visage, le petit primate sauta sur la chaise pour prendre place sur les genoux de Mae. « Elle est toujours aussi hystérique, et lui toujours aussi gâche-joie. Non mais pourquoi il se mêle aussi l’autre nasique. » Ca faisait bien longtemps que le maki catta n’avait plus fait des comparaisons entre Dmitri et divers singes – quelques heures, certainement, autant dire que c’était un véritable record – mais de toute évidence, les anciennes habitudes avaient fini par le rattraper au grand galop. « Faenor... » « Quoi ? Tu vas tout de même pas me dire qu’il n’a pas un gros nez ! Puis alors ses pores… » « Arrête ! Compris ? » Il y avait des moments comme celui-ci où Mae n’aurait pas été opposée à l’idée d’avoir une âme-sœur légèrement moins bavarde, sauf que de toute évidence, c’était un des nombreux souhaits qui ne seraient certainement jamais exhaussés. Le seul point positif dans cette histoire, c’était qu’au moins cette fois, il n’avait pas fait part de ces considérations à haute voix. « Ah mais j’y crois pas, tu le préfères à moi… et dire que je suis censé être ton âme sœur. Moi et pas lui. » D’un air boudeur qui reflétait parfaitement le ton sur lequel il s’adressait à la jolie rousse, le maki catta tourna démonstrativement le dos à cette dernière, sans pour autant s’éloigner : il était hors de question qu’il ne cède du terrain au beau blond, et ce n’était que d’autant plus vrai que ce dernier se tenait désormais derrière la jolie rousse et l’enlaçait avec tendresse. Délicatement, les doigts du fils du vent parcouraient les bras de la jeune femme, et à fur et à mesure qu’ils continuaient leurs descentes, le malaise de cette dernière commençait doucement à s’estomper. Bientôt, sa tête se posa délicatement contre le torse du jeune homme, alors qu’elle profitait de ce court moment de tendresse : après tout, ils étaient bien trop nombreux dans cette pièce pour n’avoir ne serait-ce que quelques instants d’intimité. « Oui, ben c’est bien mieux comme ça. » commenta le petit maki catta sur un ton boudeur.
Pendant quelques courts instants, seul le crépitement du feu de cheminé se fit entendre, avant que Dmitri ne finisse par rompre le silence. Alors comme ça, seul Eowa avait voulu la sauver ? Au moins, il n’y avait pas de doutes possibles les intentions de tous les concernés . « Ben oublie ce que je viens de dire, Eowa est bien la seule à mériter mon ’merci’ alors. » répliqua la jeune femme sur un ton légèrement boudeur. C’était bien la peine qu’il se comporte tout mignon, tout gentil, alors qu’en réalité, c’était uniquement due à son âme sœur… « T’oublies ‘pervers’… mais ça, c’est vraiment lui. » se contenta de commenter le petit primate, avant de re-sombrer dans le silence, laissant de la sorte quelques moments de répits à la jeune femme. « D’ailleurs, pourquoi on est ici, dans ta chambre ? Tu crois vraiment que ce soit une bonne idée ? » commença-t-elle doucement, sans réellement savoir comment aborder le sujet. La liste des raisons pour lesquelles ce n’était certainement pas une bonne idée qu’elle ne soit vue trop souvent en compagnie de Dmitri - et encore moins qu’elle ne soit vue dans sa chambre – était longue, et plus elle y réfléchissait, plus cette dernière s’allongeait. « Les gens risquent de s’imaginer bien des choses… et c’est certainement la dernière chose dont tu as besoin. » continua-t-elle, alors que le sang commençait à lui monter aux joues. De nature discrète, la jolie rousse avait toujours fait de sorte à ne jamais être au centre de l’attention, et jusqu’à maintenant, elle avait plutôt bien réussi à rester à l’ombre. Et en vue de ses relations familiales, il était certainement mieux que les regards ne s’attardaient pas longtemps sur elle : moins on la regardait, plus le risque que quelqu’un ne finisse par la reconnaître comme étant une cousine des Bernstein ou une descendance des Targarov était faible. Alors sans doute n’était-ce pas difficile à comprendre pourquoi elle ne désirait pas vraiment être aperçue aux côtés des Livanov… sauf que Dmitri ignorait toutes ces raisons. Il devait certainement croire qu’elle faisait ‘uniquement’ allusion aux effets qu’une telle relation risquait d’avoir sur les rebelles. S’ils voyaient leur chef devenir trop proche d’une fille du feu, certains risquaient de prendre cela pour une trahison, ou du moins comme une raison de douter des décisions de leur leader… et c’était certainement la dernière des choses que Dmitri pouvait se permettre. Depuis l’attaque du QG, la rébellion se trouvait dans une phase critique, une phase où il s’agissait de reconstruire la confiance dans les leaders, et se montrer trop proche d’elle pourrait bien avoir l’effet d’une bombe à retardement. Sauf que c’était bien là quelque chose qu’elle ne pouvait pas dire ouvertement, du moins, pas sans lui expliquer toute l’histoire… « Tu vas arrêter un peu ? Dmitri par ci, Dmitri par là…Moi je dis qu’un homme dont les intentions sont aussi clairement inscrites sur son visage que celles d’un mandrill en période de reproduction sur ses fesses, ne vaut pas la peine qu’on pense tant à lui. » Comme à son habitude, le petit lémurien ne pesait pas ses paroles, et l’éventualité que son âme sœur puisse se sentir mal à l’aise ne semblait pas vraiment l’impacter.
Heureusement pour la jolie rousse, Dmitri n’accepta que trop aisément son changement de sujet, si bien que de tels commentaires de la part de Faenor allaient certainement lui être épargnés dans les minutes à venir – bien qu’avec ce maki catta, il fallait toujours s’attendre à tout.
Les doigts de la jolie rousse se melèrent avec tendresse à ceux de Dmitri, comme si par ce simple contact, elle voulait lui montrer qu’elle comprenait ses doutes, et mieux même, elle les partageait. Elle n’avait peut-être pas été auprès des rebelles dernièrement, mais cela ne l’empêchait pas de se dire que tout allait bien vite. Certes, le peuple de l’air devait vouloir retrouver une régente et faire ainsi un nouveau pas vers ce qui pouvait sembler être la ‘normalité’, et un tel geste allait certainement aider à allier les rebelles, et surtout montrer au gouvernement que les attentats n’avaient pas réussi à détruire la résistance à leur encontre. Mais tous ces bénéfices valaient-ils le risque ? De toute évidence, Lyra semblait penser que lui… un optimisme que son cousin de toute évidence était bien loin de partager. « Mon frère avait l’habitude de dire que si la plupart des gens rêvent que rien ne leur arrivera, les plus intelligents voient les risques du monde qui les entoure et font le nécessaire pour s’en protéger. »
Ce n’était finalement qu’une fois que ces mots étaient sortis de sa bouche que Maïween réalisa leur entière signification : pour la première fois depuis la mort de Ciaran, elle avait parlé de lui en employant le passé d’une manière quasi-spontanée, et pourtant, la seule mention de son frère suffisait pour sentir une fois de plus la colère et la tristesse parcourir ses veines, et surtout à sentir ce crépitement parcourir chacune de ses veines, jusqu’à converger dans les paumes de sa main… D’un geste rapide, la jolie rousse retira cette dernière de la main de Dmitri, alors qu’elle tentait de son mieux de s’écarter de lui sans avoir à se lever. « Je… je voulais pas... je suis désolée. » murmura-t-elle, visiblement choquée par ce qui venait de se produire. Dmitri n’avait rien, et elle était parvenue à contenir son don, et pourtant, la situation ne lui avait que trop clairement qu’elle était finalement bien loin de contrôler son nouveau don. Et le pire, c’était certainement qu’elle n’avait pas la moindre idée de comment elle pourrait le faire. « Je sais pas ce qui m'arrive... enfin, si, mais je veux dire que je ne sais pas comment le contrôler. » barbouilla-t-elle dans une veine tentative d'expliquer la situation, alors qu'une larme coulait le long de sa joue. Tout cela - la perte de son frère, la découverte de ce don qu'elle ne désirait pas et surtout qu'elle ne contrôlait pas - était tout simplement trop pour elle, et même si les longues années d'entraînement au sein de sa famille lui avaient permis d'apprendre à contrôler ses émotions, il y avait des moments comme celui-ci où elle en était tout simplement incapable.
Pourtant, ce petit moment de faiblesse ne dura pas bien longtemps, puisque rapidement, la jeune femme essuya les quelques larmes du revers de sa manche. De toute évidence, les nombreuses réprimandes de ses parents avaient portés leurs fruits au moins sur certains points, puisque si - enfant - il lui était fréquemment arrivé de pleurer de chaudes larmes à cause de telle ou telle "injustice", elle avait désormais horreur de se montrer dans une telle position de faiblesse. Surtout devant Lilou. « Enfin, je voulais dire que je finirais par le contrôler, je suis juste fatiguée. » lança-t-elle d'une voix fatiguée, tout en tentant d'adresser un sourire à la petite fille qui semblait l'observer d'un œil de lynx, visiblement inquiète. De toute évidence, Dmitri semblait partager ses préoccupations au sujet de la petite fille, puisqu'il s'empressa d'aborder un sujet bien plus au goût - littéralement - de tout le monde : le repas. Et si son intention avait réellement été de changer les idées de la fillette, alors il avait parfaitement réussi, puisque la fillette détala sans attendre, certainement en direction des cuisines. « Tu crois qu'elle me ramènera des fraises ? » Mais avant que Mae ne puisse répondre, la voix de Dmitri parvint une fois de plus à ses oreilles. « Je peux marcher tu sais. » « Ouais, donc tu vas devoir trouver une autre excuse pour mettre tes sales pattes sur elle. » répliqua le petit lémurien, avant de commencer à se diriger vers l'endroit où Lilou avait disparu quelques instants plus tôt. Lançant un regard désolé au beau blond en guise d'excuse, la jeune femme se redressa en s'appuyant lourdement sur les rebords de la chaise. Bien qu'elle avait refusé l'aide du fils de l'air, la fatigue ne se faisait que trop clairement sentir, et maintenant qu'elle se tenait debout, ses différents membres semblaient avoir bien du mal à fonctionner convenablement. « Mais, je ne suis pas contre un peu d'aide. »ajouta-t-elle, presque gênée devant le constat qu'elle n'arriverait certainement pas à parcourir toute la distance seule. Si psychologiquement, elle était à peu près en forme, le physique en revanche avait bien du mal à suivre.
S'appuyant légèrement sur le bras du beau brun pour se stabiliser, la jolie rousse arriva peu de temps plus tard dans la petite pièce qui servait de cuisine à l'aîné des Livanov, et où Lilou était déjà en train de répartir les portions sur les différentes assiettes. « Et moi ? Je compte pas moi ? » lâcha Faenor à la vue des trois assiettes. « Ah, vous voilà enfinnnn, on meurt de faim nous. » De toute évidence, Lilou n'était pas la seule à être dans ce cas, puisque la seule odeur de nourriture suffisait à faire gargouiller le ventre de la jolie rousse. Après plusieurs jours où la nourriture s'était faite éparse, elle avait fini par arriver à un point où elle ne ressentait même plus la faim... jusqu'à maintenant. « Alors autant éviter que vous ayez à rester dans cet état-là, n'est-ce pas ? » répliqua la jeune femme en se laissant tomber sur une chaise, tout en omettant d'évoquer à quel point elle était elle aussi peu incline à attendre. Qui sait, sans doute n'avait-elle même pas besoin de le faire, puisque sa manière d'engober la soupe parlait pour soit.
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▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 323 ▹ Pseudo : Melo ▹ Disponibilité : Open ▹ Avatar : William Moseley ▹ Crédits : morloki ▹ Âge : Cela 25 ans qu'il a poussé son premier cri emporté par une bourrasque de vent d'hiver/ ▹ Nation : L'air, la liberté, celui qu'on ne peut n'y toucher, ni saisir, ni capturer. ▹ Daemon : : Eowa,un nom tout doux pour une créature tout aussi douce qui pourtant peut quand elle le veut se montrer redoutable. Avec son plumage colorée et son chant mélodieux, la petite femelle Quetzal est loin d'inspirer la crainte. Si Dmitri peut imposer par sa stature et son caractère parfois ronchon, il faut bien avouer que la présence d'Eowa suffit à l'adoucir. ▹ Profession : Dmitri dirige en compagnie de sa cousine Lyra la rebellion. Il est en quelque sorte un dirigeant, même s'il ne l'a jamais vraiment désiré. ▹ Statut civil : Aux yeux de tous, il est une âme solitaire et sans attache amoureuse, mais cela n'est qu'une illusion. Son coeur est depuis quelques temps déjà animé par de douces pensées qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir posséder. ▹ Don : Craint et redouté par la nation de l'air, Dmitri possède la capacité de projection astrale, ce qui lui permet de se mouvoir et d'interagir hors de son corps. Avec les années, il a appris et s'est entraîné et possède désormais un très bon contrôle sur celui-ci. Cependant il le garde cacher, craignant que cela n'en effraie quelques uns. Seule sa cousine Lyra est au courant. ▹ Signe distinctif : Outre, la flèche située sur son épaule et commune à la nation de l'air, Dmitri possède aussi deux tatouages. Deux ailes, une face à l'autre de chaque côté de son dos, sa colonne vertébrale marquant la séparation entre celles-ci ▹ Allégeance : La rebellion, mais plus qu'à elle, il est surtout pour la liberté. C'est pour elle qui se bat, pour cette idée qu'un jour il pourra libérer son peuple de la tyrannie/
| Re: We are most alive when we're in love - Mae Lun 28 Déc - 20:56 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Elle commençait à aller mieux, cela ne faisait pas de doute. Dmitri prenait toujours un certain plaisir à taquiner la jeune femme et avec le temps qu'ils avaient passé ensemble, il était devenu assez doué à ce petit jeu. Derrière sa bouille angélique, Maiween possédait son petit caractère et elle aussi cette légère tendance à s'emporter rapidement. Bon, peut-être qu'il n'avait pas été assez clair ou sinon elle cherchait tout simplement à ce qu'il arrête de parler d'une manière détournée. Vu la moue boudeuse qu'elle affichait sur son visage malgré sa fatigue, la jolie Maiween semblait bien loin de pouvoir monter un tel stratagème. Dmitri ne put s'empêcher de rire, elle était encore plus charmante quand elle se montrait si innocente. « Je vais rectifier alors, en vérité même si Eowa m'aurait empêchée de te sauver, je l'aurais quand même fait !» La Quetzal ébouriffa avant de bâiller, bien peu intéressée par ce que pouvait raconter Dmitri. Après tout, elle n'avait aucune inquiétude à se faire, jamais Dmitri ne l'abandonnerait et puis de toute façon à la fin ils étaient toujours tout les deux du même avis. Sans oublier que la belle émeraude appréciait tout particulièrement la belle rousse, ce qui était une véritable exception. Non pas que Dmitri ait eu énormément d'histoire, de ce côté-là, Maé était bien la seule qui avait réussi à se faire une place dans sa vie, mais tout simplement parce qu'Eowa n'aurait pas accepté n'importe qui dans leur duo. Tout en parlant, Dmitri avait laissé sa tête descendre vers l'épaule de la belle sur laquelle elle trouva refuge. C'est qu'il était très bien comme ça notre héritier Livanov. C'était des petits moments comme ça qui lui avaient terriblement manqué lors de son absence et bien d'autres choses encore. Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres quand elle parla avec inquiétude. Il regarda rapidement autour de lui avait d'ajouter d'un ton serein, comme si la situation était tout sauf dérangeante. « Et? » Il voyait très bien où elle voulait en venir. C'est vrai qu’amener une fille du feu dans sa chambre après que celle-ci ait fait usage d'un pouvoir potentiellement destructeur ne semblait pas à première vue être une très bonne idée. « Qu'est-ce qu'ils pourraient s'imaginer ?» dit-il en toute innocence. Vraiment, il ne voyait pas du tout où elle voulait en venir . Dmitri aurait sûrement pu continuer à s'amuser avec la situation, mais il ressentait que cela n'était pas très drôle pour la demoiselle. Logiquement, c'était lui qui doutait de tout pas elle. « J'ai besoin de toi ... » Sa voix était douce, protectrice et assurée. Il n'en doutait plus, plus aujourd'hui en tout cas. La jeune femme le rendait meilleur, plus enclin à prendre des décisions et sûrement aussi plus humain, moins robotisé. « Je l'ai compris durant ton absence... » Il marqua une pause, à vrai dire, il n'avait jamais vraiment parlé de ses sentiments, il s'agissait donc là d'un exercice difficile pour l'héritier Livanov. « Que tu m'étais devenu indispensable. Te savoir loin de moi a été l'une des pires épreuves de ma vie . » lui avoua t'il à demi-mot . À vrai dire, il craignait qu'elle le repousse parce qu'il savait que la vie qu'il avait à lui proposer était tout sauf décente et puis avec tout ce qui était arrivé entre temps, peut-être se réveillait-il trop tard. « La vie de rebelle m'a tout pris. » Sa liberté, son insouciance, son enfance, sa famille, tout… mais elle ne lui prendrait pas la jolie rousse. « Mais pas toi, c'est un sacrifice que je refuse de faire... » Il venait de parler à cœur ouvert, même si cela restait du Dmitri tout cracher. « Han :feel2: , j'aurais tant aimé qu'un bel oiseau me dise ça, si possible un aigle royal, séduisant et charmeur avec une voix suaveuuuhhh ». Eowa rêvait à voix haute. Si Dmitri n'avait pas réussi à charmer la belle rousse, il avait au moins réussi à le faire avec son âme sœur. « Enfin...Hmmm, ne t'inquiète pas trop, je vais gérer ça » Oui il allait éviter de continuer à en dire, parce qu'il était allé trop loin. « Personne ne t'a vu, quand tu seras rétablie tu pourras aller ou tu veux, vivre ici avec moi, Slava et Lilou, on a assez de place où te trouver un endroit à Aelia ». Autant dire qu'il était pour la première proposition, mais il ne pouvait pas la lui imposer .
Quand elle parla de son frère, Dmitri resta silencieux, il aurait aimé rajouté que la deuxième option celle qui lui ressemblait apporter aussi la solitude et l'absence de vie. À force d'avoir été trop prudent, il en avait oublié l'essentiel. Heureusement, Maiween était apparu et avec son sourire angélique et ses belles boucles rougeoyantes, elle lui avait montré un autre chemin. Peut-être plus difficile, mais ô combien plus beau ? Son frère c'était pour ça qu'elle était partie, une décision que Dmitri avait comprise, mais de là dire qu'il l'avait accepté. Disons que malgré le fait qu'il puisse comprendre son départ, il ne l'avait pour autant pas bien vécu. « Est-ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ? » Il ne lui parlait pas d'un objet, mais d'un but, d'une réponse qu'elle avait sûrement espéré trouver en quittant les rebelles et la seule vie qu'elle connaissait depuis plusieurs années déjà. Elle n'eut pas vraiment le temps de lui donner de réponse qui la vit retirer vivement sa main de la sienne. Il ne ressentit rien, si ce n'est un léger picotement, comme celui qu'on peut ressentir parfois quand on touche quelqu'un ou un objet conducteur. « Maé... » laissa t'il échapper avec douceur avant de faire tour de la chaise pour se retrouver face à elle. Sans vraiment lui laisser le choix, il glissa ses mains dans les siennes avant d'enlacer leurs doigts. « Contrôler un don ça prend du temps et énormément d'énergie. » Il était bien placé pour le savoir, lui aussi avait hérité d'un don, un très peu apprécié par sa nation, mais il avait appris à en faire bon usage. « Tu vas apprendre à le contrôler, t'as bien réussi à me soigner, ça ne devrait pas être beaucoup plus compliqué » dit-il avec un sourire en coin pour essayer de rassurer la demoiselle. Enlevant une de ses mains de celle de la jolie rousse, il caressa sa joue et enleva les larmes qui s'y étaient aventurées. « T'es pas seule Mae on est avec toi. » dit-il avant de jeter un regard à l'assemblée qui les observait. « Même si je te l'accorde, on est une brochette surprenante. » Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres tandis qu'il passa sa main dans la chevelure brune de Lilou qui ne mit pas longtemps avant d'afficher une mine boudeuse. Elle détestait ça, mais ça avait une fâcheuse tendance à amuser Dmitri.
« Moi qui croyais que cette expérience nous avait rapprochés, fafounet » dit-il à destination du maki catta qui semblait toujours autant détester la proximité entre son âme sœur et l'héritier Livanov. « Je ne préfère même pas penser à ce qu'il t'a raconté ... » ajouta Dmitri tout en regardant Eowa disparaître à son tour pour se joindre à Lilou et son âme sœur. Il acquiesça quand elle lui demanda de l'aide et passa son bras autour de sa taille en guise de soutien. Elle était fine, menue, encore plus mince que lorsqu'elle l'avait quitté. Cette ascension avait dû brûler toutes ses réserves. Elle avait eu de la chance de réussir à s'en sortir, quelques heures de plus dans le froid et elle ne serait sûrement plus de ce monde. Dmitri frissonna à cette idée avant de se dire que cela ne servait à rien d'imaginer ce qui aurait pu être. Le plus important c'est qu'elle était en vie, qu'elle était avec lui et le reste n'avait franchement aucune importance. « Tiens » Il dira la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir, et la lâcha une fois bien assise. Dmitri n'avait même eu le temps de toucher à son assiette que Lilou et Mae avaient déjà fini la leur. Eowa ne s'était pas gêné pour prendre une grappe de raisins et la manger sur son petit perchoir, là où personne ne pouvait l'attendre. « Si quelqu'un veut ma portion » . Lilou fit non avec la tête et s'attaqua à une pomme. « Tiens » laissa échapper le beau brun en tendant son assiette à la jolie rousse. « Pas la peine de dire que j'en ai besoin, c'est pas vrai, j'ai mangé avec le reste de la famille à midi et j'ai tout, sauf faim. » Puis il préférait voir Maé reprendre du poil de la bête, lui pouvait attendre demain matin, mais Maiween avait besoin de reprendre des forces. Le repas fut rapide et la belle rousse piquait déjà du nez. Dmitri s'approcha d'elle et plongea son regard azur dans le sien. « Tu devrais peux-être aller te recoucher » Il indiqua la porte de sa chambre et ajouta « Si je te mets dans la chambre d'ami, la pièce va mettre des heures à se chauffer et je ne sais même pas si la cheminée est encore en état de fonctionner. » À vrai dire, les maîtres de l'air utilisaient rarement cet artifice, ils toléraient assez bien le froid. « Si ça te gène, tu peux aussi aller dans la chambre de Lilou » finit-il par dire, laissant ainsi le choix à la jolie rousse.
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| Re: We are most alive when we're in love - Mae Mer 6 Jan - 23:09 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Les doigts de Maïween s'enroulèrent délicatement autour de la main de Dmitri. Plus qu'un simple geste de tendresse, c'était là sa manière à elle de lui montrer qu'elle avait compris sa déclaration... et surtout à quel point elle l'appréciait. En décidant de rejoindre les rebelles, la jolie rousse avait joué avec l'idée de faire de son mieux pour éviter l'aîné des Livanov - non, mieux, elle s'était promise de l'éviter -, et le nombre de raisons qui la poussaient à agir ainsi pourraient certainement remplir un bon nombre de feuilles blanches. Et pourtant, quelques mots suffisaient pour réduire à néant sa détermination. Certes, ces paroles n'étaient peut-être pas des plus romantiques, ni parlaient-elle directement d'amour ou des sentiments du beau blond, mais venant de ce dernier - de cet homme si peu enclin à laisser transparaître ses émotions ou sentiments - elles avaient une signification bien plus profonde que de longues déclarations d'amour. Et que pouvait-elle bien répondre à ça ? "Tu pourrais lui dire que tu veux plus le voir. Que sa coiffure ressemble à celle d'un aye-aye, ou encore qu'il empeste le babouin. Y a pleinssss de possibilités, je peux t'aider si tu veux." Autant dire que le commentaire du petit maki catta n'était pas des plus utiles, mais après tout, ils ne l'étaient que rarement. "HEEEEE!!!! Même pas vrai ! Tu te souviens de la fois où..." Ignorant la voix de Faenor dans son esprit qui lui énumérait toutes les situations où - selon lui - il aurait été d'une grande aide à son âme soeur, la jolie rousse se contenta de tourner la tête, et d'aller attraper les lèvres du beau blond avec les siennes. Peut-être était-ce là une bien moins belle déclaration qu'avait été celle de Dmitri, mais le message transmis n'était pas moins clair. Peut-être ne voulait-elle pas se l'avouer, peut-être qu'elle refusait de le dire à haute voix, mais l'homme qui se tenait face à elle était bien une des raisons qui l'avaient poussées à revenir - la principale même. Pour la première fois de toute sa vie, elle avait l'impression d'avoir trouvé sa place, mais surtout, d'avoir trouvé quelqu'un qui l'aimait pour ce qu'elle était réellement, et qui ne tenait pas de la forcer à changer. Et si c'étaient justement là les raisons pour lesquelles elle avait commencé à apprécier la compagnie de Dmitri au départ, bien d'autres raisons avaient fini par s'y rajouter au cours du temps, transformant - lentement, mais surement- l'appréciation et le respect que cet homme inspirait en elle, en amour.
Un léger rire mit une fin bien trop précoce à cet instant de tendresse. Assise à seulement quelques pas du jeune couple, le regard de Lilou était rivé sur Faenor qui, à défaut de ne pas avoir l'attention de son double, s'était lancé dans quelque chose qui ressemblait de loin à une charade pour divertir son publique préféré. Posant délicatement son front contre celui du beau blond, la jeune femme espérait pouvoir prolonger ne seraient-ce que quelques instants de plus ce petit moment d'intimité. "J'aimerais que tu n'aies pas à gérer ça finit-elle par avouer, rompant ainsi le silence et mettant très certainement fin à ce petit échange de tendresses. Tu as déjà bien assez de choses à gérer comme ça, je ne veux pas t'en rajouter." continua-t-elle, sans réellement savoir comment formuler ses pensées. Comment pouvait-elle bien lui dire qu'elle voudrait lui éviter toutes les conséquences que cette relation pourrait avoir pour le beau blond ? Il était un des chefs de la rébellion, il avait besoin que tous les rebelles se tiennent derrière lui et suivent ses ordres s'il voulait avoir une chance de réussir. Il ne pouvait pas se permettre de perdre une partie de ce soutien, mais si les gens seraient au courant de cette relation, c'était surement ce qui arriverait. Le pire était, qu'en vue de ses paroles précédentes, que si elle lui confiait ses craintes, il allait prétendre qu'elle n'avait pas besoin de s'en inquiéter, qu'il s'en occupait - ou même que c'était un risque qu'il était prêt à prendre. Dans tous les cas, il expliquerait certainement qu'il parviendrait d'une manière à gérer la situation - et elle finirait par lui croire. Parce qu'elle voulait lui croire. La seule chose efficace aurait certainement été que de garder ses distances, et lui montrer dès le départ qu'elle n'était pas prête à reprendre là où ils avaient arrêté... sauf que maintenant qu'il se tenait à ses côtés, qu'elle sentait la chaleur qui émanait de son corps, ainsi que son odeur, elle était bien incapable de le repousser.
Au bout de quelque temps, il finirent enfin par arriver à la question à laquelle elle n'aurait certainement pas pu échapper : son départ. Pendant un bref instant, la jolie rousse resta silencieuse, ne sachant pas réellement quoi répondre : le déchirement qu'avait provoqué la perte de son frère en son cœur était toujours aussi présent, toujours aussi douloureux. Elle avait espéré - sans doute bêtement - de pouvoir échapper à cette douleur et tous les souvenirs qui l'accompagnait en quittant les rebelles, en changeant sa vie. Mais la vérité, c'était certainement qu'elle ne s'était blessée que d'avantage, en coupant ainsi le pont avec les personnes qui lui étaient devenues si chères au cours de ces dernières années. "Je croyais trouver des réponses et surtout réussir à surmonter... mais en réalité, j'ai surtout perdu ceux à qui je tenais le plus." De toute évidence, Dmitri n'était pas le seul des deux qui avait bien du mal à parler de ce qu'il ressentait : sur ce point, il restait bien plus doué que Maïween. Mais les doigts de la jolie rousse qui ne tardèrent pas à resserrer tendrement leur emprise sur la main du beau blond ne laissèrent finalement pas de doutes sur l'identité d'au moins une des ces deux personnes qu'elle avait évoqué - l'autre étant la petite fille assise à à peine un mètre d'eux.
Une fois de plus, leur petit moment en tête à tête - Faenor étant toujours en train de divertir Lilou qui, contrairement à Maïween, savait apprécier ses blagues et sagesses à leur juste valeur comme il tachait de le rappeler à la jolie blonde - ne fut interrompu que trop rapidement. Mais cette fois, ce n'était nullement une personne extérieure qui venait les déranger, la raison n'était autre que le manque de contrôle que Maïween avait sur son don. "Manque de contrôle, manque de contrôle... comment t’appellerais ça alors s'il y aurait du babouin frit au menu de ce soir ? Extra croustillant en plus. Je pari que certains tueraient pour en avoir " Peu importe à quel point le jeu de mots du lémurien pouvait être nullisime, sur ce coup, il marquait certainement un point. La jolie rousse n'avait peut-être pas d'influence sur le flux d'énergie qui parcouraient ses veines à certains moments, mais au moins, elle était parvenue à maintenir son don et éviter un accident pour lequel elle s'en serait voulu toute sa vie... sauf que ce n'était là qu'une bien maigre consolation. Retirant vivement ses mains de celles de Dmitri, la jeune femme ne put s'empêcher de s'exclamer : "Me touches pas!" Trop grande était sa peur de le blesser, et si la présence du beau blond ne l'avait pas plus ou moins "coincée" sur sa chaise, sans doute aurait-elle eu un vive coup de recul. Ce n'était finalement que quelques instants plus tard, lorsqu'elle était parvenue à se calmer ne serait-ce qu'un peu, qu'elle répondit à sa remarque. "Qu'est-ce que tu en sais ? Je..." Se mordillant la langue, la jeune femme s'arrêta au beau milieu de sa phrase. Comment pouvait-elle parler de ses craintes concernant ce don, sans pour autant raconter ce que - selon les récits qu'elle avait pu entendre - celui-ci avait fait à un bon nombre de ses ancêtres ? Comment la folie avait fini par s'empirer de leur esprit ? Certes, la folie semblait déjà s'être emparée d'un bon nombre de Targarovs - même ceux ne présentant pas ce don -, sans même parler des Bernstein, alors sans doute pouvait-on argumenter que pour eux, un peu plus ou un peu moins ne changeait pas la donne... "Je veux dire... si je suis revenue... c'est aussi en partie à cause de ça" reprit-elle d'une voix hésitante, après un long silence. Levant doucement ses mains qui avaient désormais repris leur couleur habituelle pour souligner ce dont elle parlait, elle continua : "Enfin... c'est peut-être pas la principale raison -celle-ci étant bien Dmitri et même Lilou - mais les raisons qui m'ont poussé à rejoindre les rebelles au début n'ont pas changé. Elles sont juste devenues encore plus nombreuses." Elle dérivait. Passant la langue sur les lèvres, la jolie rousse tentait de remettre de l'ordre dans ses pensées avant de continuer. Je sais ce dont une personne capable d'utiliser ce don est capable. Je sais que je pourrais aider notre cause, que cette fois je pourrais vraiment aider... ... à condition de parvenir à contrôler ce don. Voilà la partie de sa phrase qui restait implicite. Mais je ne sais pas comment arriver à le contrôler..." finit-elle par ajouter d'une voix à peine plus forte qu'un murmure, alors qu'elle baissait la tête, honteuse. Voilà que la rébellion avait potentiellement un pouvoir des plus utiles de leur côté, mais sans maîtrise, celui-ci ne servait à rien.
Ce n'était finalement que quelque temps plus tard, en entendant ce qui devait être une blague de la part de Dmitri qu'elle finit par lever la tête. Son regard n'osa toujours pas croiser celui du beau blond, mais désormais, un sourire timide ornait ses lèvres. "En effet, après ça, tout semble possible." tenta-t-elle de plaisanter en retour. "Ça m'a pris bien moins de temps à gagner la confiance de Blue que de te convaincre à rester au lit. Tu dois de loin être le patient le plus fatigant que j'ai eu ! J'ai jamais été aussi tentée assommer quelqu'un, tu sais XD. Tu étais tout bonnement impossible. Insupportable." Au fur et à mesure qu'elle parlait, la jeune femme commençait à oublier son malaise. Peut-être n'était-elle plus tout à fait la même femme que celle qui avait quitté les restes du quartier général peu après l'attaque, mais il y avait au moins certains points sur lesquels elle n'avait pas changé. "Heureusement que tu as aussi d'autres côtés plus enfui ce cette tête de mûle et ta mauvaise foi." finit-elle par rajouter d'une voix bien plus douce. Après tout, c'était finalement toutes ces facettes dont elle avait fini par tomber amoureuse.
"Dis lui que s'il m'appelle encore une fois Fafounet, il gardera à toujours un souvenir de moi engravé dans sa chair" cracha le lémurien à haute voix, les poils dressés, comme il aurait pu le faire pour tenter d'intimider un congénère. Le plus drôle dans l'histoire, c'était certainement que les mâles maki cattas étaient réputés comme bien peu agressifs - surtout comparés aux femelles de la même espèces -, mais de tout évidence, Faenor semblait ignorer ce fait... ou d'autres règles s'appliquaient aux âmes sœurs, qui sait. Mais au lieu de réagir à la remarque de Faenor, la jolie rousse se contenta de rouler des yeux: le passé lui avait appris qu'on était parfois bien mieux conseillé d'ignorer ce genre de remarques, au moins de cette manière, on pouvait espérer de longues discussions qui menaient rarement à quelque chose. "Crois-moi, je préférerais bien ne pas le savoir non plus." répliqua-t-elle en rougissant, alors qu'elle s'appuyait toujours sur le bras de Dmitri pour marcher. Pourquoi avait-il fallu qu'il évoque cette partie là au moment où ils étaient si proches, où son bras était enroulé autour de sa taille ? Décidément, que ce soit Dmitri ou Faenor, tout le monde semblait bien décidé à l’embarrasser aujourd'hui. "Je vais réussir à me débrouiller je pense. Merci." finit-elle par dire, toujours quelque peu gênée, avant de pousser délicatement le bras du beau blond pour le décoller de son dos. Les ampoules qui couvraient ses pieds se faisait sentir à chaque fois qu'elle posait un pied, et autour d'elle tout semblait quelque peu tourner, mais elle tenait debout... du moins, le temps de parcourir les quelques pas qui la séparaient de la chaise la plus proche.
Une fois un bol de soupe posé devant elle, la jolie rousse eut bien du mal à ne pas tout avaler d'une traite, et de toute évidence, cela n'avait pas échappé à Dmitri qui ne tarda pas à lui proposer son plat. "Non, tu en as besoin... commença-t-elle, avant de se laisser convaincre. Mais seulement une partie alors." Une promesse qu'elle eut bien du mal à garder, puisqu'une fois qu'elle avait plongé sa cuillère dans la soupe, elle ne s'arrêta pas jusqu'à ce que la deuxième assiette ne soit vide elle aussi. "Merci." murmura-t-elle, avant de bailler longuement. Maintenant qu'elle était rassasiée, la fatigue accumulée durant ces derniers jours commençait à clairement se faire sentir, et autant dire qu'elle n'était pas d'humeur à décliner l'offre de Dmitri d'aller se coucher - du moins jusqu'à ce qu'il n'évoque un problème de taille : où dormir. A vrai dire, elle se voyait bien mal de dormir dans sa chambre, avec lui, surtout après qu'il ne l'ait vu nue peu auparavant. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance en lui, seulement... l'idée même la mettait mal à l'aise. Alors dormir dans la chambre de Lilou. "Je crois qu'il vaut mieux que j'aille dormir avec Lilou." finit-elle par répondre, rougissant une fois de plus. Mais avant qu'un des deux n'eut le temps de dire quoique ce soit d'autre, des mains enfantines les touchèrent au niveau des bras, et la mine boudeuse de Lilou ne tarda pas à être au centre de leur attention. "Tu nous avais promis une hisoireuhhh" expliqua Idril sur un ton qui collait parfaitement à l'expression dessinée sur le visage de la fillette. Et un léger mouvement des coins de lèvres de Dmitri, laissant entrevoir un sourire, suffit pour que les deux détaillaient à toute vitesse en direction de la chambre de la petite, avant de revenir seulement quelques instants plus tard, passé en éclair devant les regards médusés des deux adultes, et de sauter sur le lit de Dmitri. "Une histoire ! Une histoire ! Une histoire !" Presque hystérique, le daemon sautillait sur le lit du beau blond, attendant que ce dernier ne vienne les rejoindre pour la lecture du soir. "A ce rythme, la question de 'dans quel lit dormir' se posera plus. remarqua la jeune femme, fuyant toujours le regard du beau blond. Je crois vraiment qu'il passe trop de temps en compagnie de Faenor..." "...et c'est pour ça qu'il commence à se rapprocher de la perfection." interrompit le maki catta, enroulant sa queue autour du cou de son double. "Ca te gêne si on se joint à vous ? J'aimerais bien entendre une histoire moi aussi." finit par demander la jolie rousse. L'appel de l'oreiller se faisait de plus en plus pressant, mais l'idée de passer quelques instants de plus avec Dmitri et la petite était tout simplement trop tentante pour qu'elle puisse y passer à côté.
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▹ Sur Aléria depuis : 12/12/2015 ▹ Messages : 323 ▹ Pseudo : Melo ▹ Disponibilité : Open ▹ Avatar : William Moseley ▹ Crédits : morloki ▹ Âge : Cela 25 ans qu'il a poussé son premier cri emporté par une bourrasque de vent d'hiver/ ▹ Nation : L'air, la liberté, celui qu'on ne peut n'y toucher, ni saisir, ni capturer. ▹ Daemon : : Eowa,un nom tout doux pour une créature tout aussi douce qui pourtant peut quand elle le veut se montrer redoutable. Avec son plumage colorée et son chant mélodieux, la petite femelle Quetzal est loin d'inspirer la crainte. Si Dmitri peut imposer par sa stature et son caractère parfois ronchon, il faut bien avouer que la présence d'Eowa suffit à l'adoucir. ▹ Profession : Dmitri dirige en compagnie de sa cousine Lyra la rebellion. Il est en quelque sorte un dirigeant, même s'il ne l'a jamais vraiment désiré. ▹ Statut civil : Aux yeux de tous, il est une âme solitaire et sans attache amoureuse, mais cela n'est qu'une illusion. Son coeur est depuis quelques temps déjà animé par de douces pensées qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir posséder. ▹ Don : Craint et redouté par la nation de l'air, Dmitri possède la capacité de projection astrale, ce qui lui permet de se mouvoir et d'interagir hors de son corps. Avec les années, il a appris et s'est entraîné et possède désormais un très bon contrôle sur celui-ci. Cependant il le garde cacher, craignant que cela n'en effraie quelques uns. Seule sa cousine Lyra est au courant. ▹ Signe distinctif : Outre, la flèche située sur son épaule et commune à la nation de l'air, Dmitri possède aussi deux tatouages. Deux ailes, une face à l'autre de chaque côté de son dos, sa colonne vertébrale marquant la séparation entre celles-ci ▹ Allégeance : La rebellion, mais plus qu'à elle, il est surtout pour la liberté. C'est pour elle qui se bat, pour cette idée qu'un jour il pourra libérer son peuple de la tyrannie/
| Re: We are most alive when we're in love - Mae Jeu 7 Jan - 23:38 |
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We are most alive when we're in love Maiween & Dmitri Dmitri s'était accordé peu de moments de bonheur depuis la trahison des belinski. Jusqu'à ce moment là, il avait espéré que toute cette folie cesse. Après tout, ils étaient entourés de ses parents de ses frères et sœurs, de sa nation, qu'aurait-il pu leur arriver ? Cette unité était leur force et celle-ci était inébranlable. La traîtrise de leur famille vassale avait réduit à néant beaucoup de choses, dont la quiétude de l'héritier Livanov. Dmitri avait alors compris que la confiance se trouve toujours sur un fil et que celle-ci peut se perdre à tout moment, comme la vie. Pour ne pas souffrir et connaître d'autres pertes, il s'était réfugié dans un monde où les sentiments tiennent une place lointaine, pour éviter toute souffrance inutile et se concentrer sur son devoir : la rébellion. Puis elle était arrivée avec ses boucles rousses et tout avait changé. Pas au départ, car l'arrivée de la jeune femme fut loin d'être appréciée par Dmitri. Comme chaque nouvelle tête, il se montrait réticent, méfiant, loin de lui d'accorder sa confiance à n'importe qui, surtout à une fille du feu. Une erreur qu'il n'avait compris que plus tard quand le destin décida de les faire se rencontrer. Leurs points communs avaient joué un point essentiel dans le début de leur relation, d'abord amical voir intellectuelle, puis celle-ci avait doucement évolué vers quelque chose de plus tout et de plus fort. Elle était devenue un point central dans la vie de Dmitri, un point qui l'empêchait de sombrer et surtout elle lui avait redonné envie de se battre. D'une certaine manière elle lui avait donné un but, bien différent de celui de redorer le blason de sa nation, non il voulait lui offrir une vie paisible, loin de toute cette folie et pour cela il devait y mettre un terme. Réussir à arrêter cette guerre stupide et trouver un terrain d'entente entre chaque nation. Détrôner la famille Bernstein était une obligation, car la folie qui régnait dans chacun d'eux n’entraînerait jamais rien de bon
Dmitri voyait la jeune femme comme un diamant brut que la guerre n'avait pas totalement réussi à détruire, même si elle était marquée, touchée et si la mort de son frère l'avait affecté, il savait qu'on fond elle restait la même jeune femme dont il était tombé amoureux, il n'avait qu'à creuser, lui redonner confiance et peu à peu elle reviendrait. Ce don qu'elle possédait ne l’inquiétait pas outre mesure, parce qu'il savait que plus que quiconque elle était capable de le contrôler. Malgré son apparence frêle, elle possédait une force cachée que peu de gens savaient lui reconnaître. Dmitri lui l'avait rapidement compris et Faenor en était une preuve certaine, même si bien souvent le maki dépassait la ligne. Pour certains le don qu'elle possédait était une vraie malédiction, il savait que cela risquait de poser des problèmes comme leur relation d'ailleurs, mais il s'en moquait. Depuis des années il se battait pour les rebelles, jamais il n'avait pensé à lui, il s'était donné corps et âme à la rébellion. Maintenant, il avait décidé de choisir une route différente, mais qui le rendait plus fort et plus décisif dans ses décisions. Dmitri ne s'était jamais battu pour son futur, mais désormais il commençait à pouvoir l'entrevoir et ça, c'était grâce à elle.
« Hmm hmm ». Il arqua un sourcil visiblement amusé alors qu'elle tentait à sa manière de le tenir à distance, ce qui avouons le ne fonctionnait pas bien pour le moment. Mae avait toujours eu tendance à s’inquiéter sur l'impact que pouvait voir leur relation sur le comportement des rebelles vis-à-vis de Dmitri. Le jeune homme y avait pensé, mais cela ne l'avait jamais freiné. Les rebelles étaient un groupe hétéroclite, les nations avaient appris à vivre ensemble et ça fonctionnait bien. Peut-être que sa relation avec la belle montrait un chemin à prendre pour ne pas rester en clan? Il n'en savait rien, mais ce dont il était sûr c'est que leur histoire avait sa place dans la rébellion plus qu'elle n'aurait été si rien de tout ça n’était arrivée. « Justement, toi et moi, ça va exactement dans la direction que j'ai envie d'emprunter » dit-il alors qu'un large sourire se dessinait sur son visage. Non, il n'était pas près de la laisser partir, il ne savait pas pourquoi elle se montrait réticente, mais Dmitri ne la laisserait pas lui échapper sans se battre et quelque chose lui disait qu'elle n'avait peut-être pas si envie de rester éloignée. Le baiser qu'elle lui offrit en était une belle preuve. Le temps, il allait lui laisser du temps.
« Non, tu ne nous as pas perdu… » Après tout si ça avait été le cas, elle ne serait sûrement pas là. « Tu sais, j'ai espéré que tu ne reviennes pas. Même si l'idée de ne plus te voir était terrifiante, je me suis dit que tu serais peut-être mieux loin de tout ça » dit-il en indiquant tout ce qui l'entourait. La montagne, les rebelles, la guerre et bien sûr la mort. « Puis j'ai fini par comprendre que ce n'était pas une réponse en soi et si j'avais eu ne serait-ce qu'une indication sur ta position, je serais venue te chercher, même si cette décision aurait sûrement fait enrager Lyra. Hélas, je n'ai pas eu cette occasion, pour une fois que j'aurais pu l'énerver et pas inversement... ». C'est vrai que ça se passait plus souvent dans le sens inverse, Lyra qui n'en faisait qu'à sa tête et Dmitri qui tentait de la calmer en lui montrant une voix différente, plus souple et moins violente. « On ne perd pas les gens si facilement… Pas moi en tout cas » lui dit-il pour tenter de la rassurer. « Quoiqu'il arrive je resterais à tes côtés ». C'était une promesse qu'il pouvait tenir, du moins tant qu'il était en vie. « Par contre, si tu pouvais éviter de repartir comme ça, je t'en serais éternellement reconnaissant » finit-il par dire d'une voix amusé. Disons qu'il préférait éviter de revivre avec cette angoisse qui lui avait rongé les sangs pendant des semaines. « J'ai besoin de t'avoir près de moi... » ajouta t'il presque timide. Ils auraient sûrement pu rester longtemps comme ça, mais il y avait une ombre au tableau : le monde dans lequel ils vivaient.
Dans son regard, il pouvait voir toute la détresse qui était la sienne, toute la peur que ce don lui causait. Il la comprenait, son propre don lui avait posé de nombreuses questions éthiques et lui avait pris un temps considérable d'apprentissage. Maintenant, il le contrôlait et l'utilisait avec parcimonie. Le plus difficile était de savoir ce qu'il pouvait ou ne pouvait pas faire, car parfois la ligne n'était pas très claire. Quand on vous donne le pouvoir de faire ce que personne d'autre ne peut faire, il arrive que vous vous laissiez aller, une chose que Dmitri tente à tout prix d'éviter. « Je suis assez deçu, moi qui pensais que tu étais uniquement revenu pour moi » . Prenant une mine déconfite, Dmitri lui laissa un peu plus d'espace, pas par crainte, mais parce qu'il voyait bien qu'elle en avait besoin. « Mae, tu nous connais pour la plupart , on est tous des rescapés, on a tous des bagages plus ou moins importants, sans parler de nos histoires qui pourraient alimenter de nombreux livres. Tu as un don, tu apprendras à le maîtriser .» Il voyait bien où elle voulait en venir et cette idée le terrifiait. Maé sur le terrain… il préférait ne pas y penser, il s'était toujours senti rassurer de la savoir en retrait, loin de tout ça et même de cette manière elle avait failli être blessée avec l'attaque visant les sous terrains. « Tu nous as déjà beaucoup aidés» « Allez mode super protecteur arrivé ou quand Dmitri remet sa cape de super héros ». La voix d'Eowa se fit entendre dans la pièce et Dmitri lui lança ce qui lui passa par la main, à savoir un coussin. Il reporta son attention sur la jolie rousse « Je vais essayer de me renseigner pour voir si certains des rebelles de la nation du feu ont des connaissances à ce sujet » Lui aurait bien voulu l'aider, il pouvait le faire jusqu'à un certain point, mais il restait de la nation de l'air et le maniement du feu n'était pour lui qu'un néant.
« Je suis pas une tête de mule» dit-il boudeur avant de désigner son âme sœur. « Eowa l'est, Fafounet aussi, tout comme toi ». Un large sourire et il caressa du bout des doigts la demoiselle avant de rajouter. « Je suis le moins buté de toute cette famille recomposée ». il n'avait jamais vraiment utilisé le mot famille, mais finalement quand on les voyait tous réunis, c'était le mot le plus approprié. « T'es le seul à le croire » enchaîna Eowa avant de se lancer dans une de ses nombreuses tirades qu'elle était la seule à comprendre. Le repas venait de prendre fin et Dmitri n'avait rien avalé. De nature peu gourmande, il mangeait peu et les années de disette qu'il avait passé ne l'avait pas vraiment aidé à devenir un gros mangeur. Sans oublier qu'il préférait voir Maiween reprendre des forces. Elle avait besoin c'était indéniable. Elle était blanche, presque glacée, son corps demandait des nutriments, surtout à cette altitude. Maiween n'y était pas habituée, ce qui expliquait sa fatigue. « Tu devrais te sentir mieux dans quelques jours, ton corps doit s'habituer à vivre si haut ». À vrai dire, il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle refusait de dormir dans son lit. Il était grand, la cheminée fonctionnait à plein régime. La chambre de Lilou était moins agréable et si elles dormaient toutes les deux dans le même lit, une ou l'autre finirait sûrement par terre avant la matinée. « Tu sais que t'es bête, c'est pas de ton lit qu'elle a peur c'est de toi! » Perplexe Dmitri nettoyait ses assiettes en essayent de comprendre ce que son âme sœur tendait de lui expliquer. « Okay, t'as vraiment besoin de cours sur les filles. Alors, écoute bien. Nous on aime pas se poser dans le nid du premier venu, ça demande une relation stable et de la confiance. » Dmitri haussa les épaules, il avait confiance en Mae , elle aussi d'ailleurs, sinon elle ne serait pas revenue, alors franchement, il ne voyait pas où était le problème. « Oh là là, je vais essayer d'être clair, elle doit avoir peur que tu te fasses tes idées et que tu veuilles aller plus loin, genre reproduction » Dmitri pouffa de rire, bien qu'il avait déjà envisagé l'idée, il savait aussi se tenir et se conduire en gentleman et autant dire qu'il était bien décidé à attendre que la jeune femme soit prête à passer cette étape. Légèrement amusé, Dmitri se tourna vers Maé qui se trouvait à côté de lui et qui n'avait bien sûr rien entendu de cette petite conversation. « Tu sais, tu peux aller dormir dans ma chambre en toute quiétude, je ne viendrais pas te déranger » dit-il avec un sourire taquin. «y a vraiment aucun risque » Eowa soupira avant d'ajouter. « Super maintenant elle va croire qu'elle te plaît pas, t'es franchement un piètre séducteur ». Dmitri allait ouvrir une nouvelle fois la bouche pour tenter de récupérer sa bourde quand Lilou et Idril débarquèrent dans la cuisine. L'histoire… Il l'avait oublié. L'arrivée de Maiween avait quelque peu bousculé ses plans, mais certains ne les avaient pas oubliés. Dire non aurait été un vrai drame et puis c'était des moments que le jeune homme appréciait. « Deux chapitres et après tout le monde au lit ». Même Eowa était heureuse de participer à l’événement et ne se fit pas prier pour que Dmitri se dépêché. Arrivée dans la chambre, elle se posa sur les draps tandis que Dmitri jetait un rapide coup d’œil à la photo de famille qui bien qu’abîmait était toujours présente dans sa chambre. Un vestige que la nation du feu n'avait pas réussi à détruire. « T'as choisi quoi ? » Dmitri se laissa tomber sur le lit et attrape le livre que Lilou lui tendait. Il avait réussi à récupérer des livres pour enfants et Lilou adorait ça. À croire qu'il était un très bon conteur. La gamine se lova contre lui comme elle le faisait à chaque fois et Idril se coucha en boule sur le lit posant sa tête sur les jambes de la petite fille. Ils étaient fins près. Dmitri allait commencer sa lecture quand Mae fit son apparition. Visiblement la chambre de Lilou n'avait pas dû lui convenir. En guise de réponse, Dmitri se poussa pour lui laisser de la place et quand elle fut bien installée, il commença à lire. « Le premier soir, je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : - S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! ... »
xxxxxxxx Plusieurs longues minutes s'étaient écoulées et Dmitri piquait du nez. Les deux filles autour de lui avaient rendu les armes quelques minutes plus tôt. La fatigue les avait emportés avec elle, même Faenor s'était endormi. Pour une fois qu'il se taisait, Dmitri ne pouvait pas en profiter. Il était lui aussi fatigué et n'allait pas tarder à faire pareil que les demoiselles. Eowa était endormie et il n'avait pas vraiment envie de la réveiller. Pour dire la vérité, il ne trouvait pas vraiment de raisons qui auraient pu le forcer à se lever. Lilou était endormi sur lui, Maé même si elle avait gardait ses distances ne se trouvait qu'à quelques centimètres. Pesant le pour et le contre, il finit tout de même par passer le bras autour d'elle pour la serre contre lui, puis il ferma les yeux à son tour et sombra quelques secondes plus tard dans les bras de Morphée.
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