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(Mubris) I know if I'm haunting you, you must be haunting me.
gouvernement
Hybris Bernstein
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▹ Mes comptes : La douce Tessa et l'ensorcelante Maeve.
▹ Sur Aléria depuis : 09/11/2015
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▹ Pseudo : Littlewolf (Hélène).
▹ Disponibilité : Encore un petit de libre. (2/3)
▹ Avatar : Lily Collins, la maléfique.
▹ Crédits : Avatar : schizophrenic et signature : anaëlle

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▹ Âge : Vingt-cinq automnes à jouer dans les feuilles mortes. Les années qui n'enlèvent rien à sa jeunesse tant convoitée. L'âge du pouvoir malsain, des décisions irrationnelles.
▹ Nation : Les dragons n'y sont pas légende mais bien réalité, douce créature qu'elle incarne avec noblesse. Fille des flammes, naissant de l'étincelle obscure d'une nuit d'été. Le feu, la chaleur qui enserre vos âmes.
▹ Daemon : Pelage d'hiver, canines ensanglantées pour ses détracteurs. Sven, son loup polaire qui marche dans l'ombre. Féroce, toujours dans l'agitation. Le carmin, il l'aime autant que son double. Un duo meurtrier.
▹ Profession : Bras droit de son frère, rêvant du trône comme une lionne en cage.
▹ Statut civil : Volage, papillonnant d'hommes en hommes sans jamais éprouver une once de sentiment. Elle n'est que pierre qui fracasse, seul son frère mérite cet amour qui la déchire. Hybris, elle n'est qu'hymen déchiré pour le pouvoir.
▹ Don : L'électricité qui s'éparpille dans son carmin. Ses sentiments qui réclament puissance. Elle est l'éclair qui transperce les plus dociles. Entrainée depuis l'enfance, ses pupilles bleus qui annoncent l'orage.
▹ Signe distinctif : Son don qui la prive d'un sens, le toucher. Ses bouts de phalanges qui dégagent encore l'odeur de la chair brûlée. Elle n'a plus d'empreinte digitale, plus aucune identité aux yeux du monde.
▹ Allégeance : Elle ne courbe l'échine devant personne. Jumelle du régent, tirant les ficelles dans l'ombre pour un royaume de chaos. Hybris, elle croit en lui même si elle désirerait cette place qui lui revient.
Hybris Bernstein


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(Mubris) I know if I'm haunting you, you must be haunting me.
Lun 14 Déc - 21:47
I know if I'm haunting you, you must be haunting me.

feat. Hybris&Murtagh


Ses doigts parcouraient les murs encore glacés du siège gouvernemental. Huit heures du matin, elle s’y trouvait présente comme à son habitude. Hybris, elle ne manquerait pour rien au monde les conseils où les Bernstein prenaient un malin plaisir à écraser ses adversaires. Ce qu’elle appréciait le plus, c’était certainement le visage décomposé de Lucrezia alors que la brune s’en prenait directement à la nation de la terre. Inutile à son goût. Déchet dont le peuple pouvait se passer volontiers. Des sauvages, des parias de cette société qu’ils construisaient chaque jour. Seul la nation du feu méritait une place centrale et elle le faisait parfaitement comprendre. Hybris, elle se contenterait des feux ardents de l’enfer comme domicile si cela ne tenait qu’à elle. Lilith d’un temps nouveau, l’esprit serein pour un futur fait de terreur pour ceux qui oseraient s’opposer à cette dictature. Elle passait les portes de l’immense bâtiment, faisait un léger signe de tête aux sbires qui gardaient ce lieu sacré. Ses mains qui se perdaient dans l’air tant sa démarche de voulait féline. Les yeux rivés sur l’ascenseur qui l’attendaient chaque jour. Elle s’habituait bien vite à sa place de bras droit mais surtout de reine à en devenir au côté de son frère. La jeune femme, elle n’attendait que ce jour où ils pourraient partager le pouvoir même si Murtagh ne semblait pas encore enclin à une telle idée. Elle ne pouvait lui en vouloir, incapable de le détester plus de quelques secondes. Hybris, elle se contentait de le jalouser en secret tandis que l’amour ne cessait de grandir avec le charisme que le jeune homme prenait dans ce grand fauteuil qui lui était réservé à chaque réunion. Elle regardait les étages défilés sous ses yeux, défroissant d’un revers de main sa robe rouge parfaitement repassé. Ses talons hauts qui claquaient d’impatience, sa bouche maquillée de prune qui criait au contact. Ses cheveux se fondaient dans l’air comme un maitre des éléments, longue et à peine ondulée. Ses pas la menaient vers la salle du conseil. Allongée en longueur, toujours parfaitement rangé tandis qu’une immense table en verre s’y trouvait en son centre. Le luxe. Ce privilège qu’elle ne savait plus apprécier depuis toutes ces années. Toujours la première à regagner son siège. Celui à côté de son roi, à côté de l’amour de sa vie. Sortant quelques dossiers qui ne lui serviraient certainement pas, la brune mordillait le bout de son stylo en regardant les quelques régents ainsi que leurs personnels prendre place avant que le plus doux des démons ne vient plonger la pièce dans un silence de plomb. Les pupilles d’hybris qui s’ouvrait légèrement, un mouvement de tête avant que son regard ne le dévore de désir. Murtagh prenait finalement place à ses côtés, se raclant délicatement la gorge avant qu’un employé ne lise l’ordre du jour.

Trois heures qu’ils se trouvaient dans cette pièce, chaque nation défendant ses points de vue. Hybris, elle ne cessait de soupirer tandis qu’elle surveillait les regards échangés entre Lucrezia et son frère. Qu’est-ce que cela pouvait l’agacer, ce petit jeu qu’elle ne pouvait contrôler. Un discret coup de coude donnait à son frère pour lui rappeler sa présence alors que la réunion touchait à sa fin pour le plus grand soulagement de tous. Ses heures de débats qui ne servaient strictement à rien, les Bernstein reniaient à leur façon. La terreur. L’horreur, l’oppression. La jeune femme, elle rangeait ses dossiers dans sa pochette avant de quitter la salle prématurément. Elle se donnait ce droit. Celui de décider qu’il était temps d’arrêter ses heures de torture. Son dos dénudé qui se voyait observer jusqu’à sa sortie, la satisfaction de voir de nombreux amants dans cette pièce. Ceux qui se laissaient corrompre par le plaisir de la chair. De faibles âmes. Hommes comme femmes. Hybris, elle ne cachait pas cette facette libertine qui lui donnait un certain pouvoir sur tous ses soit disantes personnes droites et fidèles à leurs valeurs. Combien succombaient à ses délices, quitte à mettre en danger sa propre nation. Elle détenait ce pouvoir qui s’avérait un atout pour la famille. Pourtant, aucun de ses pantins n’arriverait à voler son coeur. Seul celui qui possédait l’identique pouvait en desceller toutes les nuances. Une centaine dirait-il. Femme de caractère, bien trop compliquée pour être apprivoisé. Deux hommes avaient le mérite de lui soutirer une certaine emprise. L’un était roi, l’autre se trouvait à présent fugitif. Pour le meilleur comme pour le pire. Il fallait rester à la hauteur pour marcher dans ses pas. La porte se refermait finalement dans un fracas non dissimulé. La jeune femme, elle se rendait dans une cuisine privée réservée aux régents et ses disciples. Prenant un verre ainsi qu’une bouteille de whisky, elle se servait son salut tandis que la brune pouvait entendre les régents quittaient la pièce quelques minutes après.

Une gorgée qui brûlait à peine sa trachée, la seconde se voulait bien plus salvatrice alors qu’elle espérait que son frère allait la rejoindre. Il la connaissait par coeur. Quand la brune commençait à s’agacer, elle se perdait bien vite dans l’alcool qui lui redonnait cette folie envolée depuis bien longtemps. Son verre vide en quelques minutes, elle se soulevait à l’aide de ses bras pour prendre place sur le meuble de cuisine. Ses jambes croisées, le regard perdu dans l’horizon qu’offrait la magnifique baie vitrée. La porte s’ouvrait finalement pour laisser le roi prendre ses aises dans un espace qui se voulait privatisé à son bon vouloir. Une cuisine qui offrait également un élégant salon accolé. Hybris, elle lui accordait un furtif regard avant de retourner à sa contemplation. Pensive, incapable d’être courtoise quand un dilemme se présentait à elle. Paranoïaque, elle doutait de plus en plus de l’amour de son frère pour elle. Parce qu’il s’approchait bien trop de la régente de la terre et qu’il n’y avait pas de place pour deux reines dans le coeur d’un homme de glace. Alors, elle se fondait dans des scénarios où Murtagh choisirait de privilégier sa poule plutôt que sa reine. Elle se mordait finalement les lèvres, répétant la même question que chaque jour depuis l’enfance. « Est-ce que tu m’aimes ? » Ses yeux qui interrogeaient son frère du regard après avoir tourné la tête. Elle voulait encore l’entendre, rien qu’une fois jusqu’au lendemain. Paranoïa qui devenait bien trop oppressante. Et qu’adviendrait-il du jour où l’homme renierait enfin ses sentiments. Elle serait certainement dévastée, l’amoureuse transie de son double. Elle attendait sa réponse pour respirait, retenant son souffle pour ne pas en louper une miette. Hybris, elle en avait besoin comme de l’oxygène. C’était sa drogue dure, son moteur. L’amour de son frère, voilà ce qui comptait plus que tout dans ce monde.

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gouvernement
Murtagh Bernstein
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▹ Avatar : Douglas Booth.
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u.c

▹ Âge : vingt-cinq ans.
▹ Nation : Tu as été forgé par la chaleur des volcans, et marqué par les flammes. Tu es un fils du feu, un enfant d'Aleria.
▹ Daemon : Couvert d'une fourrure blanche comme la neige, et l'océan coulant dans ses yeux ; Ghost est un léopard albinos. Silencieux, et calme, il peut tout à coup sauter à la gorge d'une tierce personne. Comme toi, il est impulsif ; déchaîné. Il est le calme avant la terrible tempête.
▹ Profession : Tu es le premier-né, l'héritier de la famille Berstein. Tu es un fils du feu, et tu en gouvernes les terres. De par cette couronne, tu sèmes la terreur, récoltes la haine. Et de par ton sang, tu domines le monde, asservissant l'ennemi.
▹ Signe distinctif : Tout comme ta sœur, ton don t'a privé d'une identité en te brûlant tes phalanges. Sinon, tu as un 'H' tatoué sur le poignet gauche, le 'H' de Hybris., mais également le symbole du feu sur chacun de tes poignets.
▹ Allégeance : Uniquement à toi-même et à ton petit monde égoïste. Pourquoi choisir ? Tu te sais hypocrite, peu honnête avec toi-même. Et il y a de quoi. Méchant ou gentil ? Tu t'es toujours évertué à te mettre dans une case, or, aucune ne t'a jamais convenu.
Murtagh Bernstein


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Re: (Mubris) I know if I'm haunting you, you must be haunting me.
Mar 15 Déc - 14:25


My haunted lungs
Ghost in the sheets
I know if I'm haunting you
You must be haunting me
My wicked tongue
Where will it be ?


Tu as toujours rêvé d'être roi. Tu l'as toujours voulu ; au point que tu as commis l'acte suprême pour avoir ce que tu voulais. Un parricide. Tes aïeuls t'ont sûrement tourné le dos, devenu traître à ton sang. Pourtant, jamais tu n'as regretté. Pas un instant, persuadé d'être le plus à même à gouverner. Tu voulais être roi, tu l'es devenu. Et tu vogues maintenant entre satisfaction, et déception ...

La haine à l'état brut te faisait face ; et tu la contemplais d'un air tenace. D'une certaine façon, tu la trouvais belle, si majestueuse que tu ne pus réprimais un frisson. Longeant ton dos pour se loger vicieusement au sein de tes entrailles ; tu la soupçonnais de t'insulter dans le silence, profanant ton nom en le salissant dans la boue. Oui. Elle était belle. Et tu aurais sans doute fait valser cette table en verre, transformant la vie en cendre pour atteindre cette Gaïa de la Terre. Là, tout de suite. Lucrézia. Tu la voulais. Dès l'instant où tu l'avais vu pour la première fois, tu l'avais décidé. Elle serait à toi. Quoi qu'on en dise, quels que soient les actes commis aussi cruel soit-il. Elle pouvait te maudire, prier ta mort avec véhémence même, et te condamner de tous les maux. Tu n'en avais cure. Peu importe. Après tout, ne disait-on pas que la haine et l'amour étaient les faces d'une même pièce ? Il n'y avait qu'un pas entre le dégoût et la passion. Et tu savais qu'un jour, elle craquerait. Oui, un jour. Sourire mesquin aux lèvres, ta main droite s'appropria ce verre d'eau à côté de toi, et tu bus à la santé de la régente, la narguant au passage. La furie étincela alors son regard, et la jouissance embrasa ton ventre. « Majesté, avez-vous entendu ? » Non, en aucun cas. Tu te fichais bien de cette réunion, comme tu faisais fit des regards noirs de ta sœur. Mascarade du peuple pour cacher l’infâme vérité : la dictature régissait le monde que tu tenais au creux de ta main. Le conseil n'était là que pour refléter cette paix factice construite au fil des années par la tyrannie et l'oppression. Bande d'imbéciles. Idiots millénaires. Fils de la Terreur, tes aïeuls ont tué pères, mères et enfants pour se hisser en haut de la pyramide. Tu en étais l'héritier et ils te mangeaient tous dans la main. Par peur. Par crainte. Et aussi fou soit-il, par dévotion aussi. « Non, mais je suppose que vous allez prendre le temps qu'il faut pour me le faire comprendre. » Ton sarcastique qui traduisait ton impatience de sortir de là. Tu n'avais concédé ta présence aux régents à cette réunion uniquement parce que tu savais que Lucrézia serait là elle aussi.

Soupirant doucement, tu n'écoutas que très peu. Les mots se transformèrent peu à peu en murmure inaudible, et tu repris ta contemplation malsaine. Or, un coup de coude discret stoppa tes rêveries. Te ramenant fatalement sur ce fauteuil que tu avais jadis tant convoité. Et pour calmer cette colère naissante à ta droite, ta main en dessous de la table prit de manière discrète le chemin vers cette jambe fuselée. L'aventurière aurait bien voulu s'y loger, s'aventurant sous cette robe rouge odieusement tentatrice. Toutefois et sans que tu ne t'en rendes compte, la réunion se termina sans que tu n'aies écouté un traître mot de ce qui avait été dit. Et ta main se retrouva alors bien seule. Dommage. Porte qui claque, Hybris quitta la pièce avec fracas. Tu savais où elle se rendait. Comme détenteur de ses pensées, tu savais tout d'elle. Elle allait bouder et picoler dans son coin. Furieuse. Angoissée. Jalouse. Elle n'avait rien besoin de dire. Tu percevais ce qu'elle ressentait. Tout. Alors tu te levas, quittant cette pièce toi aussi, en offrant tout de même un dernier regard à cette femme, maître de la terre, que tu ne reverrais sûrement pas avant longtemps malheureusement. Une vraie girouette. Suivant la douce odeur de ce parfum que tu aimais tant, tes pas te menèrent dans cette cuisine. Et ouvrant la porte, tu t’appuya nonchalamment sur l'encadrement de cette dernière. Le marron de tes yeux se dépeignit sur cette peau laiteuse, laissée nue par cette robe qui lui sied à ravir. Et tu le regardas avec silence, te délectant de la vue. « Est-ce que tu m’aimes ? » Un petit rictus se dessina sur tes lèvres. Narquois et espiègle. Aussi paranoïaque que ton esprit dérangé, la belle brune t'a toujours affublé de 'cette' question ; chaque jour que le soleil a réchauffé, chaque nuit que la Lune a sourit. Pourtant, ce n'est pas faute de lui avoir déjà montré ton amour pour elle. Jamais tu ne lui as dit 'oui', mais toujours tu lui as montré.  De manière brutale, et violente. De manière tendre, et passionnelle.

Or, Hybris aimait être rassurée. Prêt à commettre horreur et merveille pour ses beaux yeux, elle aimait te voir à ses pieds. Mais … Était-ce vraiment le cas au fond ? Manipulateur était son roi. Elle ne s'en était jamais rendu compte, mais au final, à chaque fois qu'elle te posait 'la' fameuse question, c'est elle qui gonflait ton ego déjà bien gros. Dépendante de ta réponse, c'était à tes yeux la meilleure preuve d'amour, si bien que tu étais terrifié qu'un jour, elle n'en soit plus intéressée ; et tu préférais ne pas y penser. C'était contre nature. Impossible même. Ainsi, tu fus ravi. Enchanté de voir sa poitrine ne plus se gonfler d'air en attendant ta réponse, comme une droguée espérant sa dose. Réponse qui tardait à venir d'ailleurs, tu t'approchas finalement de ta jumelle d'un pas lent ; et avec nonchalance en ayant les mains dans les poches, tu lui fis face, essayant d'accrocher son regard avec le tien. La faire languir était primordial. L'unique attrait de cette mascarade enfantine. Dealer de sa vie, tu avais toujours eut cette satisfaction de constater que tes mots ne la laissait pas indifférente. Et d'humeur joueuse, tu allais jouer. Jouer avec ses nerfs. « Non. » Hybris était assez intelligente pour savoir que le mensonge avait à l'instant empoisonné ta bouche. Toutefois, tu savais aussi que ta moitié était d'une impulsivité idiote, sans borne, et que la colère pouvait aisément lui faire croire n'importe quoi. Elle allait sans doute être furieuse. Furieuse contre toi. La sournoiserie brillant dans ton regard, il fallait se rendre à l'évidence : tu avais un faible pour les femmes de caractère. Hybris ou Lucrézia. Lucrézia ou Hybris. Aucune de ces femmes n'était facile à vivre. Pourtant, l'attirance était bien là. Palpable au point que tu ne t'en cachais pas. Te servant alors un verre d'alcool, dans celui de ta sœur, tes yeux restèrent néanmoins fixés sur ce visage qui avait tant hanté tes nuits. Tu ne voulais pas perdre une miette de sa réaction. Tu voulais la voir s'enflammer.
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▹ Nation : Les dragons n'y sont pas légende mais bien réalité, douce créature qu'elle incarne avec noblesse. Fille des flammes, naissant de l'étincelle obscure d'une nuit d'été. Le feu, la chaleur qui enserre vos âmes.
▹ Daemon : Pelage d'hiver, canines ensanglantées pour ses détracteurs. Sven, son loup polaire qui marche dans l'ombre. Féroce, toujours dans l'agitation. Le carmin, il l'aime autant que son double. Un duo meurtrier.
▹ Profession : Bras droit de son frère, rêvant du trône comme une lionne en cage.
▹ Statut civil : Volage, papillonnant d'hommes en hommes sans jamais éprouver une once de sentiment. Elle n'est que pierre qui fracasse, seul son frère mérite cet amour qui la déchire. Hybris, elle n'est qu'hymen déchiré pour le pouvoir.
▹ Don : L'électricité qui s'éparpille dans son carmin. Ses sentiments qui réclament puissance. Elle est l'éclair qui transperce les plus dociles. Entrainée depuis l'enfance, ses pupilles bleus qui annoncent l'orage.
▹ Signe distinctif : Son don qui la prive d'un sens, le toucher. Ses bouts de phalanges qui dégagent encore l'odeur de la chair brûlée. Elle n'a plus d'empreinte digitale, plus aucune identité aux yeux du monde.
▹ Allégeance : Elle ne courbe l'échine devant personne. Jumelle du régent, tirant les ficelles dans l'ombre pour un royaume de chaos. Hybris, elle croit en lui même si elle désirerait cette place qui lui revient.
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Re: (Mubris) I know if I'm haunting you, you must be haunting me.
Mer 16 Déc - 21:04
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feat. Hybris&Murtagh


Il ne pouvait pas être attiré par quelqu’un d’autre qu’elle. Il en était hors de question pour la jeune femme qui devenait bien trop possessive pour accepter ne serait-ce qu’un regard. Il pouvait déposer sa main sur sa cuisse, éveiller ses sens. Le mal semblait déjà fait. Sa colère rongeait déjà les quelques parcelles encore saines de son esprit. Hybris et Murtagh. Deux âmes conçues pour ne faire qu’un. Elle pouvait ressentir chacune de ses envies, de ses idées et comprenait ses silences. Depuis l’enfance, ils se voyaient liés par ce lien que peu de jumeaux pouvaient approfondir. Quand l’un souffrait physiquement, l’autre se voyait totalement dépendant de cette douleur sans même savoir que sa moitié en souffrait également. Quand il pensait, elle savait agir. Quand elle s’emplissait de haine, il possédait ce sourire en coin de satisfaction. Hybris, elle ne pouvait rien cacher à son frère. À son amant. Ils ressemblaient à des livres ouverts que personne d’autre ne pouvait comprendre. La jeune femme, elle sentait le vent tourner alors que Murtagh s’amourachait de la régente terrestre. Une situation qui commençait à s’envenimer. Elle doutait, encore et toujours. À tel point que la vue de Lucrezia la rebutait. Le fait qu’elle puisse encore respirer sous son nez et se mouvoir sous les yeux de sa moitié. La brune, elle savourerait certainement la mort de sa rivale quand l’occasion s’y présenterait. Elle n’hésiterait d’ailleurs pas à en être l’actrice si la situation venait à s’y prêter. Pour le moment, elle se contentait de laisser sa haine accentuer ses pires défauts. Hybris, elle contrôlait toujours la situation et ne voyait pas encore l’importance de voir cette vermine sous terre. Pas avant de l’avoir fait souffrir, pas avant qu’elle ne courbe l’échine devant sa reine. Qu’est ce que cela serait jouissif, mettre à terre son ennemie pour la voir ramper comme de ses insectes insignifiants qu’elle écrasaient par ennuis. Hybris, elle savait pertinemment que le mot de la fin sortirait de ses lèvres délicates. En attendant, elle ne faisait que subir les choix plutôt douteux d’un frère qui la délaissait toujours un peu plus. Un soupire avant de quitter la salle, agacement qu’elle ne comptait pas dissimuler. Il ne manquait plus que cela, que la Bernstein masque ce qui ressemblait à quelque chose d’humain. Ses pas qui claquaient contre le marbre du bâtiment. Pas un seul regard pour son frère et encore moins sur cette catin de bas étage. Elle n’aurait jamais la satisfaction de descendre Hybris plus bas que terre, elle serait la reine des enfers tandis que Lucrézia ferait un bain chaud dans la lave en ébullition.

Elle le regardait, cet homme qu’elle aimait depuis toutes ces années. Hybris, elle le connaissait par coeur mais ne se lassait jamais de redécouvrir son visage. Ses traits fins qu’ils partageaient mais surtout son sourire qui dissimulait toujours de perverses intentions. Son corps posait sur le meuble de cuisine, elle posait cette question qui devenait une habitude depuis des années. Car elle en avait besoin comme de sa drogue dure. Douce mélodie qui raisonnait à ses oreilles même quand l’homme niait cet amour. Elle pouvait lire le mensonge dans ses yeux. Murtagh, il ne pouvait dissimuler cet amour qu’il lui portait et c’est bien cela qui la faisait vivre. Pourtant, cette observation la desservait également. Elle le voyait, ce regard qu’il portait sur la revente terrestre. Celui qu’il lui accordait de moins en moins. Celui qui trouvait un nouveau sens sous les formes inexistantes de son ennemie. Alors, elle retenait une fois de plus sa respiration alors que son frère se faisait un malin plaisir de se laisser désirer. Ses yeux qui le suppliaient, ses joues rosées qui montraient son manque d’oxygène alors qu’il s’approchait d’elle. Hybris, elle ne tenait plus tandis que son jumeau jouait à un jeu dangereux. Sa réponse, elle lui déchirait les entrailles. Lui, il osait s’opposer à elle. La jeune femme, elle ne savait plus quand celui-ci mentait. Cela devenait tellement une habitude. Elle préférait très certainement une réponse positive remplie de mensonge qu’un refus qui laissait planer ce doute au-dessus de ses fines épaules. Hybris, elle reprenait finalement une respiration saccadée alors que l’homme se servait de l’alcool dans son verre. Elle restait silencieuse un instant, incapable de savoir si elle souhaitait l’égorger ou l’embrasser. Non. Voilà tout ce qui raisonnait dans sa tête polluée par cette réponse sans aucun sens. Un soupire. Ses sourcils qui se plissaient alors qu’Hybris allait démontrer une fois de plus que la reine de cet homme ne pouvait être qu’elle.

Ses doigts qui se crispaient alors que ses yeux fusillaient son frère. Il ne suffisait que d’une fraction de seconde pour que la jeune femme n’ait la réaction espérée. Sa main qui ôtait le verre des mains de Murtagh, le fracassant contre le sol de la cuisine. Ses lèvres qui se pinçaient pour retenir encore quelques secondes le venin qui allait en sortir. Personne ne pouvait la retenir, aucune force au monde capable d’apaiser ses ardeurs. Il allait comprendre, une fois de plus, qu’elle serait un choix pour la vie. « Écoute-moi bien, Murtagh. » Sa voix calme et apaisée, ses dernières paroles saines et posées alors qu’elle haussait instinctivement la voix. « Tu as tout intérêt à m’aimer encore et encore. Je suis ta reine et personne ne pourra t’apporter tous ses petits détails que tu aimes tant car je suis la seule à te connaitre. Tu m’entends, JE suis la seule à pouvoir faire de toi l’homme le plus heureux. » La jeune femme, elle descendait immédiatement du meuble pour s’approchait de son interlocuteur. Quelques centimètres qui les séparaient tandis que la brune se contenait pour ne pas lui sauter à la gorge. « Si tu comptes me délaisser pour cette fille du sous peuple, je te jure que tu le regretteras. Elle ne t’apportera rien de bon, elle n’a pas l’étoffe d’une reine et encore moins d’une femme qui pourrait te satisfaire. Fade. Sans vie. Lucrézia n’est qu’un corps flasque qui se contente de son statut minable. Crois-tu vraiment que cette chose est digne de ton coeur. » Hybris, elle montait sur ses pointes pour approcher ses lèvres de l’oreille de son jumeau. Ses mains qui se positionnaient sur les épaules de ce dernier. Ses ongles qui lacéraient sa chair à travers ses vêtements. Sa voix douce et claire, des paroles plus posées qu’elle appuyait pour avoir plus d’impact. Mots qu’elle susurrait avec sensualité alors que sa langue claquait sur son palet. « Personne ne t’aimera comme je peux le faire. Personne ne te haïra comme je sais le faire. N’oublis pas qui a toujours été à tes côtés, joli coeur. Je suis l’amour qui te maintiens en vie. » Son souffle qui se perdait dans le cou de son interlocuteur tandis qu’elle regagnait la terre ferme. Ses bras qui se croisaient finalement sur sa poitrine alors qu’elle lui tournait le dos pour sortir deux nouveaux verres. Il était l’heure de trinquer, fêter cet amour un jour de plus. Il n’avait pas vraiment le choix.

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▹ Daemon : Couvert d'une fourrure blanche comme la neige, et l'océan coulant dans ses yeux ; Ghost est un léopard albinos. Silencieux, et calme, il peut tout à coup sauter à la gorge d'une tierce personne. Comme toi, il est impulsif ; déchaîné. Il est le calme avant la terrible tempête.
▹ Profession : Tu es le premier-né, l'héritier de la famille Berstein. Tu es un fils du feu, et tu en gouvernes les terres. De par cette couronne, tu sèmes la terreur, récoltes la haine. Et de par ton sang, tu domines le monde, asservissant l'ennemi.
▹ Signe distinctif : Tout comme ta sœur, ton don t'a privé d'une identité en te brûlant tes phalanges. Sinon, tu as un 'H' tatoué sur le poignet gauche, le 'H' de Hybris., mais également le symbole du feu sur chacun de tes poignets.
▹ Allégeance : Uniquement à toi-même et à ton petit monde égoïste. Pourquoi choisir ? Tu te sais hypocrite, peu honnête avec toi-même. Et il y a de quoi. Méchant ou gentil ? Tu t'es toujours évertué à te mettre dans une case, or, aucune ne t'a jamais convenu.
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Re: (Mubris) I know if I'm haunting you, you must be haunting me.
Sam 19 Déc - 23:45


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My wicked tongue
Where will it be ?


La douce Hybris. La dangereuse Hybris. L'étoile noire de ton monde emplit de ténèbres, la seule fleur de ton jardin emplit de vices. Elle a toujours été spéciale. La seule à te comprendre vraiment. La seule en qui tu avais le plus confiance. Et l'unique qui a su te faire mal aussi. La belle t'a un jour trahi, alors que tu pensais ça impossible ; aussi invraisemblable que d'entendre une Lucrézia te dire des mots d'amour, la bouche en cœur. C'est pour dire. Pourtant, c'est bel et bien arrivé. Elle a tué le peu d'amour que tu avais. Hybris a séduit ; aimer autant d'homme que tu n'as répudié de femmes. Fermant les yeux, et bouchant tes oreilles, tu as toujours su faire outre n'ayant jamais considéré ses aventures d'un soir comme de dégoûtantes félonies, mais il a suffit d'un petit mot pourtant, pour que ton monde s'effondre, et qu'il devienne encore plus sombre. L'étoile est morte. La fleur a fané. Elle a dit « oui ». Trois lettres, et une seule syllabe qui te marqueront à jamais. La traîtresse a voulu te quitter. Te tourner le dos en promettant l'éternité à un vulgaire chien, te délaisser en jurant fidélité. Elle t'as fait mal ce jour-là, horriblement mal. Ne l'a-telle pas vu ? Ne l'a t-elle pas ressentis, elle qui était censée être ta moitié ; elle qui était censé tout comprendre au mot Murtagh ? Tu n'as pas crié, ni pleuré. Tu n'as rien dit, ni montré, si ce n'est peut-être ce sourire annonciateur de tous les malheurs. Ce sourire que tu as offert à ton père en lui offrant son ultime thé, ce même sourire que tu as donné en temps de guerre. Le sourire de la Mort. Alors ta vengeance fut aussi virulente que la douleur. Tu as voulu tuer ce jour-là. Encore. Massacrer le chien, anéantir le bonheur d'Hybris. Le chien n'est pas mort malheureusement, s'enfuyant la queue entre les jambes avant que tu ne puisses le transformer en poussière. Par contre, tu fus satisfait de voir le bonheur s’éteindre dans les yeux de ta sœur, seule, devant l’hôtel à attendre le promis qui ne vint finalement jamais. Tu feintas la tristesse, la compassion même, t'habillant des draps du frère réconfortant ; alors qu'au fond, tu jubilais. 'Bien fait !' Voilà ce que ta folie criait au fond de toi. Oui, tu fus vraiment content, plus heureux que la mariée elle-même … Et tu n'en avais pas encore assez. Tu voulais plus. Toujours plus. Qu'elle ait souffert parce que son prince avait déserté n'était pas assez. Cette trahison, tu voulais encore lui faire payer. De manière tout aussi tendre que cruel. Et ce 'non' qui se glissa entre tes lèvres en était la dure continuité. Certes, tu l'avais dit d'un air amusé, joueur, mais ce n'était au fond qu'une piqûre de rappel, un clin d’œil au fameux 'oui' qu'elle avait dit à un autre que toi.

Cependant, Hybris n'en comprit pas la subtilité. Elle n'a jamais vu, ni ressenti que tu étais en colère contre elle. Elle n'a jamais vu que tes yeux l'avaient délaissé à partir de ce fameux jour pour se concentrer sur des consolations aux courbes féminines ; ni que Lucrézia n'était en fin de compte que la finalité du choix qu'elle avait fait en voulant épouser le bâtard dont tu ne prononçais jamais le nom. Idiote ! Et comme si elle avait entendu ton insulte, elle attrapa ce verre que tu tenais en main, et le fracassa contre le sol. Ah ! Enfin ! Tu avais failli attendre, adorant la voir se mettre en rogne, avoir les nerfs à vif. Non seulement, elle était attirante dans tous ses états, mais en plus, elle t'amusait beaucoup. « Écoute-moi bien, Murtagh. » Oh, tu étais tout ouïe justement ! « Tu as tout intérêt à m’aimer encore et encore. Je suis ta reine et personne ne pourra t’apporter tous ses petits détails que tu aimes tant car je suis la seule à te connaître. Tu m’entends, JE suis la seule à pouvoir faire de toi l’homme le plus heureux. » Vraiment ? Ses mots n'avaient aucun sens pour toi. Le plus heureux ; la seule à te connaître, te disait-elle … Tu aurais pu la croire il fut un temps, tu n'en aurais jamais douté même, or, si tu étais bon menteur, elle, elle excellait dans le domaine. Ses paroles n'avaient plus aucune valeur, bien qu'elles te fassent quand même plaisir. Contradiction. Le fou n'avait pas de logique. Pourtant, c'était clair comme de l'eau de roche à tes yeux : ses mots d'amour aussi venimeux soit-ils étaient une douce litanie pour tes oreilles, tandis que pour ta folle raison paranoïaque ce n'était que quelques fourberies de plus. Tu l'aimais. Encore, toujours. À jamais … Mais qu'elle ferme sa bouche, les mots qui y sortaient tu ne les entendais plus.

S'approchant alors de toi, tu la laissas continuer, ne disant aucun mot. « Si tu comptes me délaisser pour cette fille du sous-peuple, je te jure que tu le regretteras. Elle ne t’apportera rien de bon, elle n’a pas l’étoffe d’une reine et encore moins d’une femme qui pourrait te satisfaire. Fade. Sans vie. Lucrézia n’est qu’un corps flasque qui se contente de son statut minable. Crois-tu vraiment que cette chose est digne de ton cœur. » Et de cette enflure qu'elle allait épouser, parlons-en ! Toutefois, tu gardas toujours le silence, la laissant s'approcher un peu pour te dire ces quelques mots à ton oreille : « Personne ne t’aimera comme je peux le faire. Personne ne te haïra comme je sais le faire. N’oublie pas qui a toujours été à tes côtés, joli cœur. Je suis l’amour qui te maintient en vie. » Un rictus se dessina alors sur tes lèvres, ce rictus qui en énervait plus d'un et qui donnait aux femmes cette envie soudaine de te gifler. La regardant attraper deux verres, elle te faisait dos, et c'est là que tu décidas d'intervenir. Te glissant derrière elle dans un pas sans bruit, ta main se logea doucement dans son dos, et tu l'as plaqua sans tendresse contre le plan de travail. Et tandis que l'une la maintenait fermement ; l'autre s'aventura sur cette jambe que tu avais voulue tantôt toucher sans y parvenir. « Ma 'douce' petite sœur ... » Longeant d'une sensuelle caresse sa cuisse, celle-ci souleva sa robe, atteignant inéluctablement et avec convoitise son temple de Vénus. Exerçant alors une pression sur lui avec deux de tes doigts, tu vins lui dire à l'oreille : « Tu n'as de cesse de me le rappeler, et tu jubiles à l'idée que tu sois mon souffle de vie, mais n'oublies qui je suis. Je suis ta dose du matin, le soleil de tes après-midi, et cette brise du soir qui te caresse tendrement les bras … Dois-je vraiment abîmer cette jolie robe pour te le rappeler ? » Oui, tu étais dépendant d'elle, aussi dépendant qu'elle l'était de toi. Or, elle l'avait oubliée. Négliger quand elle a voulu se marier. Délaisser quand elle faisait ses crises de jalousie totalement déplacée. Vraiment ? Lâchant prise, tu t'éloignas. Prenant cette bouteille qui te faisait terriblement envie, tu en remplis les deux verres. « Lucrézia, Lucrézia … ! Je n'entends que ce mot dans ta bouche ces derniers temps ! Je ne veux plus l'entendre. » Un ordre ? Sûrement. Buvant ton verre de quelques gorgées, tu le remplis de nouveau. Tu rêvais bien assez de cette femme pour qu'en plus, son prénom sorte de la bouche de ta sœur. Cela t'agaçait. Elle était partout, mais tu ne pouvais pas l'atteindre, et ça te rendait fou, plus fou que tu ne l'étais.
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Hybris Bernstein
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▹ Mes comptes : La douce Tessa et l'ensorcelante Maeve.
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▹ Âge : Vingt-cinq automnes à jouer dans les feuilles mortes. Les années qui n'enlèvent rien à sa jeunesse tant convoitée. L'âge du pouvoir malsain, des décisions irrationnelles.
▹ Nation : Les dragons n'y sont pas légende mais bien réalité, douce créature qu'elle incarne avec noblesse. Fille des flammes, naissant de l'étincelle obscure d'une nuit d'été. Le feu, la chaleur qui enserre vos âmes.
▹ Daemon : Pelage d'hiver, canines ensanglantées pour ses détracteurs. Sven, son loup polaire qui marche dans l'ombre. Féroce, toujours dans l'agitation. Le carmin, il l'aime autant que son double. Un duo meurtrier.
▹ Profession : Bras droit de son frère, rêvant du trône comme une lionne en cage.
▹ Statut civil : Volage, papillonnant d'hommes en hommes sans jamais éprouver une once de sentiment. Elle n'est que pierre qui fracasse, seul son frère mérite cet amour qui la déchire. Hybris, elle n'est qu'hymen déchiré pour le pouvoir.
▹ Don : L'électricité qui s'éparpille dans son carmin. Ses sentiments qui réclament puissance. Elle est l'éclair qui transperce les plus dociles. Entrainée depuis l'enfance, ses pupilles bleus qui annoncent l'orage.
▹ Signe distinctif : Son don qui la prive d'un sens, le toucher. Ses bouts de phalanges qui dégagent encore l'odeur de la chair brûlée. Elle n'a plus d'empreinte digitale, plus aucune identité aux yeux du monde.
▹ Allégeance : Elle ne courbe l'échine devant personne. Jumelle du régent, tirant les ficelles dans l'ombre pour un royaume de chaos. Hybris, elle croit en lui même si elle désirerait cette place qui lui revient.
Hybris Bernstein


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Re: (Mubris) I know if I'm haunting you, you must be haunting me.
Sam 26 Déc - 16:33
I know if I'm haunting you, you must be haunting me.

feat. Hybris&Murtagh


Elle pouvait le haïr, l’amour reprenait toujours ses droits dans une relation. Hybris, elle se retenait de lui sauter à la gorge pour ne plus entendre un seul souffle de sa part. Jusqu’à ce qu’il l’aime à nouveau. Un peu plus fort, tout comme la rage qui les unissait. Elle ne montrait rien, lui tenant tête comme étant gamin. Pourtant, à chaque rictus que l’homme esquissait, c’était bien cette femme-là qui se fondait d’amour. Ses lèvres qui effleuraient le lobe de son frère, rêvant doucereusement d’y apposer une trace dentaire. Hybris, une fois de plus, arrivée à se frustrer tandis qu’elle rappelait à son jumeau qu’il ne pouvait se passer d’elle. La brune, elle pensait le maintenir comme cela. Elle voulait qu’il s’accroche un peu plus, qu’il s’agrippe à elle jusqu’à l’étouffement. Elle ne pouvait se passer de lui, drogue qu’elle consommait sans aucune modération. Son coeur qui manquait de se rompre alors que le contact physique devenait inévitable. Ses douces paroles qu’elle lui susurrait. L’emprise que la Bernstein voulait exercer. Au fond, elle l’aimait comme personne ne pouvait le faire. Discours véridique qui lui faisait peur, triste réalité qui viendrait la frapper si un jour l’homme lui tournait le dos. La jeune femme, elle ressentait constamment ce besoin de lui. Sa peau contre la sienne, leurs coeurs battant à l’unisson. La paranoïa qui rendait cette tâche bien plus ardue. Combien de fois par jour avait-elle besoin d’être rassurée ? Hybris, elle commençait doucement à empoisonner son amour pour en faire un fruit pourri. Pomme verdoyante qui s’assombrissait petit à petit. Elle deviendrait bien vite étouffante s’il ne la freinait pas. Ses lèvres qui se pinçaient tant le désir se faisaient présent mais elle ne serait pas celle qui succomberait. La brune, elle connaissait son frère mieux que personne. Les filles faciles devenaient un ennui pour le roi. Il aimait les rapports de forces, les défis qui embrasaient son regard. Murtagh, il appréciait le goût du risque. Hybris représentait l’interdit. Celle qu’il aimerait en silence. Elle se détachait finalement pour servir deux verres d’alcool. L’homme devait avoir compris ses ambitions et la place qu’elle jouait dans l’échiquier. Du moins, elle l’espérait. La Bernstein, elle souhaitait écraser sa rivale avec de simples mots. Une remise à zéro et son parfum qui enrobait encore son jumeau.

Son dos qui faisait face à son interlocuteur, la jeune femme tenait les deux verres dans ses fines mains avant qu’il ne claque contre le marbre sans finir en morceaux pour autant. Son frère, ce délicieux personnage qui venait à sa rencontre avec brutalité. Hybris, elle laissait les deux verres glisser au fond du meuble tandis que ses paumes se collaient contre la pierre froide. Elle sentait cette caresse qui la faisait frissonnait tandis que le bas de sa robe laissait découvrir ses formes généreuses. Elle mordait sa lèvre inférieure, fronçant les sourcils tandis que Murtagh s’aventurait dans ses délices par un point de pression qui la laissait sans voix. Elle écoutait ses mots, cherchant désespérément son souffle tant la tension qui s’emparait d’elle devenait étouffante. Puis il la quittait, la laissant sur sa faim. Douce euphorie qui ne durait que peu de temps, elle se sentait à présent encore plus seule que d’habitude. Ses mains qui ne quittaient pas le marbre alors que son bras droit tremblait nerveusement. Elle restait dos à lui, incapable de montrer sa fragilité. Ses paupières qui se fermaient quelques secondes tant la déception devenaient oppressante. Sa langue qui claquait tandis que la brune se retournait finalement pour récupérer son verre. Ses yeux qui se plantaient dans ceux de Murtagh, un regard de défi. Félin. Assassin. Plus actif que le poison qui servait à tuer leur père. « Tu as bien plus besoin de moi que l’inverse, même si je ne me lasserais jamais de tes douces lèvres, joli coeur. » Un rire strident, avant que son minois n’affiche à nouveau un air neutre. Voilà bien longtemps que la jeune femme baignait dans la folie comme le reste de la famille. Elle pouvait passer du rire à la colère, de la peine à l’euphorie. Hybris, elle se voulait instable et hors de portée. Elle récupérait un verre rempli par son jumeau avant d’y tremper ses lèvres. Celles qui quémandaient un baiser en silence.

Ils buvaient une gorgée puis deux avant que l’homme ne décide de revenir sur un sujet sensible. Celui qui la rendait folle, qui l’obsédait bien plus que la mort. Hybris, elle soupirait avant de rouler des yeux tandis que Murtagh parlait de Lucrézia. Ses ongles qui se cognaient au verre, sa langue qui hydratait finement ses lèvres. La jeune femme, elle regardait la baie vitrée en croisant les bras. La vue semblait magnifique pour calmer ses ardeurs. « Je n’en parlerais pas si tu ne te ridiculisais pas en lui courant après comme un chien qui attend sa bouffe. » Elle soupirait une seconde fois, ne laissant pas le temps à son frère pour rétorquer. « Mais soit, j’aime quand tu me donnes des ordres. C’est tellement.. » Elle se raclait la gorge. « Peu crédible. » Un sourire moqueur collait sur son minois alors qu’elle se tournait vers son jumeau. Qu’il était beau, s’abreuvant de l’élixir des riches. Elle pouvait en baver, crier sous tous les toits qu’elle aimait ce pauvre fou à la tête du royaume. Pourtant, cette relation devait rester secrète. Le peuple n’avait pas besoin de savoir même si la moitié des familles régentes soupçonnaient cette liaison. Après tout, cela semblait être monnaie courante.


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